vendredi 20 décembre 2013

Joyeux Noël à tous (dernier billet avant je ne sais quand)...

Et voilà ! 

Le temps a passé depuis l'ouverture de ce blog, et je suis à moins d'une heure des vacances, et nous sommes à moins de 4 jours des fêtes de Noël...

Je vais profiter de l'occasion pour vous souhaiter, à vous, ainsi qu'à vos proches, un très Joyeux Noël, ainsi de d'excellentes fêtes de fin d'année ! 

Je ne vous souhaite pas une bonne année dès à présent, car cela porte malheur...

Alors on se retrouve en janvier pour plein de nouveaux billets ! 

Bonnes vacances (pour ceux qui,comme moi, ont la chance d'en avoir ^^ ) ! 



La Fouine des villes, et le Toucan des champs…

Je vais vous raconter une histoire. Je vais vous raconter comment se passe un dîner au Subway avec un toucan …Ou, plus précisément, comment dînent une fouine des villes et un toucan des champs lorsqu’ils se rencontrent en terrain neutre, alias le Subway de la Rue d’Italie ! Déjà, il faut savoir que le volatile n’est pas dans son environnement tropical habituel : en effet, dans le Subway, il y a du matériel marron, et le vert et jaune de l‘enseigne, alors que l’oiseau est plus à l’aise au milieu de couleurs tropicales ; mais l’oiseau a une bonne capacité d’adaptation ; ) .

C’est devenu une habitude, presque une tradition, que la fouine et le toucan se retrouvent une fois par semaine, ou une fois tous les quinze jours, pour partager un délicieux sandwich et des nouvelles fraîches !

Il y a des rituels immuables, et d’autres choses qui ne varient que peu aussi : je peux presque dire le contenu de son sandwich, et il saurait faire le mien les yeux fermés ! C’est lui qui porte le plateau, mais moi qui choisit la table ^^ !

Il sait que j’accompagne mon repas d’un cappuccino, il peut faire suivre le sien d’un Ice tea pêche, d’un thé ,ou m’accompagner au cappuccino.

Une fois installés dans un coin tranquille, on fait le point, le bilan de ce qui s’est passé les derniers jours pendant lesquels on ne s’est pas vus. On s’est appelés, mais on a rapidement abordé les sujets, et juste en surface ; on sait tous deux qu’on les développera plus tard au Subway ; ) .



S’il veut m’embêter, me contrarier, et il sait faire et aime le faire, croyez-moi, il va échanger mon yaourt à la fraise contre le sien à la mangue (le volatile sait pourtant pertinemment que je déteste ce fruit ! ) ; s’il veut me mettre en situation de panique, il va déranger la symétrie des tables ! Et s’il est d’humeur taquine, il va me reprocher de ne jamais sortir de mes sentiers battus et de mes petites habitudes (vu que je choisis toujours le même sandwich lol) ! 

Ce sont des moments que je n'échangerai pour rien au monde, alors merci au toucan de sa présence sage et de son écoute patiente et tolérante ! ^^




Beauté test et son coffret mystère...


Je vous avais parlé dans un de mes premiers billets du site Beauté Test, que j’adore ! Et je vous avais dit que j’avais déjà été sélectionnée à plusieurs reprises pour tester des produits que l’on m’offrait. La dernière fois, je vous avais annoncé que j’allais recevoir des produits pour les cheveux pour faire un test à l’aveugle. Et ça y est, les produits sont arrivés !

Comme vous le verrez sur la photo, les trois produits étaient présentés dans un beau coffret doré, intitulé « coffret mystère ». A l’intérieur, trois produits pour cheveux secs : un shampoing, un après-shampoing et une huile de soin. Ils savent bien faire les choses chez Beauté Test, ils soignent leurs internautes ^^ ! J’ai hâte de tester tout ça ! Mais je dois d’abord finir mes produits en cours.


Je vous tiendrai au courant let ’s keep in touch ! ; ) 

Te souviens-tu d'un slow...

Gros coup de coeur musical quand j'étais en primaire, c'était une des chansons beaucoup écoutée par mes parents, et c'est resté un coup de coeur depuis...


jeudi 19 décembre 2013

Deux vieux coups de coeur musicaux qui donnent la pêche !




Mais je voudrais te plaire, être beaucoup plus légère...; )



J'aime beaucoup les paroles de cette chanson, et le clip m'a interpellée et marquée lorsqu'il est sorti il y a quelques années...

Ca raconte un peu le combat quotidien des femmes, et les choix à faire entre se battre contre les calories ou se laisser vivre ; ) 


Les Garçons et Guillaume, à table !


J'ai aussi vu ce film her soir (enfin ! J'ai eu peur de le rater et qu'il ne soit plus à l'affiche..).

"Les Garçons et Guillaume, à Table !" est, je pense un film autobiographique, écrit, interprété et réalisé par Guillaume Gallienne. A la base, c'était une pièce de théâtre qu'il a réadaptée pour le cinéma.

Ce film traite de la tolérance. Et de l'intolérance. De l'amour sous toutes ses formes. De l'amitié. De la famille. Des relations humaines. Y sont entremêlées des images de la pièces, et le film en soi.

L'histoire est autobiographique comme je l'ai précisé plus haut. Guillaume Gallienne nous raconte, et se raconte.Tour à tour drôle, pudique, émouvant, il nous narre comment il a grandi dans une famille persuadée de son homosexualité ; moqué par ses frères, blâmé par son père, et (un peu) encouragé par sa mère qui, comme il nous l'explique, aurait voulu une fille, et avait peur qu'il aime d'autres femmes qu'elle...

C'est l'histoire de Guillaume en quête de son identité, de lui même, de son vrai moi, de qui il est vraiment ; c'est l’histoire de la recherche de sa place au sein de famille ; c'est l'histoire d'un fils éperdument "épris" de sa mère, cette femme à laquelle il rêve de ressembler ! 

Chapeau bas à cet excellent acteur de la Comédie Française qui interprète à la fois son rôle, puis celui de sa mère, et ce jusqu'à la fin, où sa vraie mère fait une brève mais poignante apparition dans le film, et la pièce...

Guillaume Gallienne offre ici une prestation  au ton toujours juste et vrai, sur la vie d'un jeune garçon sensible, incompris, et rejeté car différent.

J'ai adoré, j'ai été touchée, j'ai ri, je ne me suis pas ennuyée une seconde et je vous encourage vivement à aller le voir ! 


Eternal sunshine of the spotless mind...


Hier soir, j'ai enfin vu "Eternal sunshine of the spotless mind" ! J'étais ravie et impatiente  ! Depuis le temps que j'avais envie de voir ce film....

Je ne sais pas pourquoi, je  m'attendais à être touchée, émue, bouleversée ! Et à verser toutes les larmes de mon corps sur une histoire d'amour au destin tragique..

Et en vrai, ça a donné ça : j'ai DE-TES-TE ! 

Je n'ai aimé ni le film, ni le concept ! Je n'ai pas tout compris, le montage est trop space. C'est délirant ! Cela m'a souvent fait penser à "Dans le peau de John Malkovich", film de taré également que j'avais tout autant détesté ! 

L'histoire ou l'idée, en deux mots : on offre aux gens la possibilité d'effacer de leur mémoire une personne qu'ils ont aimé après une rupture, afin que cela soit moins douloureux...Notre héros va accepter, mais il va changer d'avis en cours de route et tenter de les cacher lui et son ex dans des souvenirs...

C'est facile et hypocrite je trouve ! Une rupture, c'est douloureux, même quand on en est à l’origine, et la souffrance fait partie intégrante selon moi du processus d'oubli, d'acceptation puis de cicatrisation et de reconstruction. Ca c'est pour la facilité. Et c'est hypocrite car ces moments que l'on déciderait d'effacer, sur le coup, ne nous ont-ils pas semblé merveilleux, avec un parfum d’éternité même parfois ?

La seule chose que j'ai aimé, à la fin du film, et au début du générique, est la reprise de la chanson "Everybody's got to learn sometimes", des Korgis, dont j'ai parlé hier dans un billet.

mercredi 18 décembre 2013

Le Plan B !

Bon, ne nous mentons pas : ce n'est ni un grand film, ni un chef d'oeuvre du septième art. C'est cruellement téléphoné, mais il m'a fait passer un bon moment, j'avoue ! Et c'est le minimum que je demande à un film ! 

Il y a des passages drôles, une belle femme pour vous messieurs (J.Lo) et un gars potable pour vous mesdames (quand on aime ce genre là).

A voir si on n'a pas d'attentes trop exigeantes, juste pour se détendre ; ) 

Everybody's got to learn sometimes...^^


Un vieux coup de coeur musical retrouvé hier soir en fouillant au hasard dans les fichier musicaux de mon ordi.

C'était mon slow préféré quand j'étais petite, et on le mettait à toutes mes "boum" ! 


Je vous laisse écouter...

mardi 17 décembre 2013

La Douleur 2/2

La douleur peut se manifester sous différentes formes. La plupart du temps, sa force est de nous choquer par le moment auquel elle se produit. 

On n'est jamais vraiment préparé aux mauvaises nouvelles, mais ce qui nous est arrivé ce week-end n'aurait pas pu plus mal tomber...

Vous vous souvenez, comme expliqué dans le billet précédent, nous étions quatre copines en week-end en région parisienne et hormis le petit incident de Disney, tout se passait pour le mieux :  on a bien ri, bien mangé (trop même), bien papoté, fait du shopping, bref, le bonheur, et c'était encore plus sympa tout ça du fait qu'on le partageait toutes les quatre ! 

Dimanche matin, la dernière étape de notre séjour consistait à aller faire une petite boutique que nous avions repérée. Ensuite, nous aurions juste le temps de grignoter un bout ensemble avant de reprendre le train pour les trois sudistes.Nous avons pris la voiture, et au moment où nous nous sommes garées car nous étions arrivées, l'une d'entre nous venait de recevoir sur son tél la nouvelle suivante : un danseur parmi nos connaissances était décédé...

Nous étions sous le choc, et l'envie de shopping s'était refroidie pour laisser place au choc et à la consternation. Il avait 29 ans, ça ne pouvait pas être possible...C'était injuste et inacceptable à nos yeux ! 

Personnellement, je l'avais peu côtoyé, nous nous étions croisés en stages et en soirée, mais j'avais le souvenir d'un garçon simple, sympa et abordable, souvent souriant, et aimant faire plaisir. Sur nous quatre, l'une l'avait bien connu, ayant partagé de nombreux moments avec lui. 

Chacune a réagi à cette nouvelle à sa façon : consternée, en larmes, incrédule, ou se rappelant tous les traits de caractères qu'elle aimait chez cette personne, et les évoquant. C'était dur de croire qu'il allait falloir désormais parler de lui au passé...

Rest in peace D...


La Douleur 1/2

Non, je ne vais pas parler du roman de Marguerite Duras. Je vais parler d'une autre douleur.

Celle qui est là, invisible, tapie dans l'ombre, mais elle est pourtant bien là, bien réelle. Elle attend son heure pour frapper.Celle dont on ignore parfois jusqu'à l'existence, et qui arrive quand on l'attend le moins, et quand on s'y attend le moins....


Le week-end dernier était placé sous le signe des copines, et en région parisienne. Une des étapes de ce week-end a été Disney Village, où nous sommes allées déjeuner et faire les boutiques.Au moment où j'ai su que nous y allions, je me suis réjouie : j'allais sûrement dégoter des bricoles sympas pour mes deux petites sœurs fans de Disney, et j'allais enfin goûter aux "meilleurs sandwichs du monde", chez "Earl of sandwich" (je confirme, ce sont bien les meilleurs sandwichs du monde ! ) ! Je n'ai pas réfléchi plus loin que ça.

Puis nous sommes arrivées, nous nous sommes garées, et nous sommes sorties du parking pour entrer dans le monde merveilleux de Disney Village. 

Et là, je n'ai pas compris ce qui s'est passé, mais en moins d'une minute, je suis passée de l'enthousiasme au marasme, puis à la mélancolie, à la tristesse, et enfin à la peine. Je n'ai rien senti, rien vu venir, et rien n'était prémédité, mais je me suis d'un coup effondrée en larmes dans les bras d'une de mes amies, qui elle soupçonnait le torrent de larmes à venir et guettait du coin de l’œil afin d'être là au moment du choc final. 

J'ai été si bouleversée par les émotions qui m'ont envahies d'un coup et tous ces souvenirs qui ont resurgi que la peine a débordé sous forme de larmes et de sanglots et je n'ai pas pu les contenir, j'ai dû les laisser sortir.

En fait, je n'étais jamais venue à Disney hormis les deux fois avec mon ex. Et au cours de l'une des deux fois, il m'avait demandée en fiançailles...Donc tout l'univers Disney m'a d'un coup ramené à un passé qui n'existe plus mais dont les souvenirs m'ont assaillie au présent sans que je m'y attende le moins du monde...

La page a beau être tournée, le passé révolu, l'inconscient nous joue bien des tours et certains souvenirs que l'ont pensait bien enfouis au plus profond de notre mémoire ne sont peut-être pas si loin que ça...


jeudi 12 décembre 2013

Skyfall


J'ai beaucoup aimé ce James Bond là ! J'ai dû le regarder en deux fois , à cause de sa durée et à cause du fait que je démarre toujours les films tard le soir en ce moment... 

J'ai été prise dans l'action, et j'ai reconnu deux références à des anciens opus de James Bond (il parait que ça en est truffé, moi je n'en ai vu que deux...).

J'ai bien aimé l'accent mis par endroit sur la relation entre James et M. , le lien qui les unit est presque filial-maternel...Ce sont les seuls moment où James m’apparaît un peu humain, ou un peu moins inhumain du moins...

Et bien sûr, superbe générique interprété par la désormais très célèbre Adèle : http://www.youtube.com/watch?v=DeumyOzKqgI

Coup de coeur musical !



Morceau découvert dans le film "50/50" ; ) 

mercredi 11 décembre 2013

Belle toute nue ; ) ...


Je suis fan de l’émission « Belle toute nue » ! Et j’adore son animateur, William Carnimolla, ce gars-là pourrait être ma meilleure copine !
Comment ai-je connu cette émission ? Eh bien je l’ai en fait découverte dans sa version anglaise, lors de vacances en Angleterre. Là-bas, cela s’appelle « How to look good naked » et j’ai totalement accroché au concept, qui est le suivant :  faire se sentir bien dans leur peau des femmes complexées (à des degrés divers), leur apprendre à se sentir bien « toute nue », et finaliser le travail avec une photo d’elle nue, souvent très belle et très artistique, qui sera ensuite dévoilée…

Pour vous expliquer un peu comment cela se passe, l’émission commence avec un petit reportage sur une femme mal dans sa peau. Je crois que la plupart du temps, elles ne s’inscrivent pas elles-mêmes, les conjoints, proches ou amis le font dans le but de leur venir en aide, en espérant que cette émission passée, elles auront appris à s’accepter, voire s’assumer.

Une fois le reportage fini, la rencontre entre William et la candidate a lieu. Il est très doué pour se faire aimer immédiatement des gens, ce gars-là ! Il met tout de suite la candidate à l’aise et heureusement, car la première « épreuve », c’est mettre la candidate face à elle-même, et face à un miroir, en sous-vêtements. Pas facile comme exercice, surtout quand comme toute bonne complexée, on fuit les miroirs…En général, à ce moment-là, les larmes de la candidate tombent, et souvent les miennes avec ! Oui, je sais, c’est ridicule, mais je me sens tellement pleine d’empathie pour ces nanas, en phase avec leurs peurs et leurs angoisses que je m’identifie totalement à elles, et c’est un peu comme si c’était moi qui était à côté de William, devant le miroir…Et là, Willou est génial : il console, il rassure, il cajole, il fait rire, il est toujours au top !

Une fois que la candidate a repris un peu contenance, un second exercice se présente : des femmes sont alignées en sous-vêtements, elles sont plus ou moins rondes, et la candidate doit aller se placer au bon endroit dans la file, afin de montrer comment elle se voit dans son esprit à elle. Car c’est là que réside bien souvent nombre de problèmes pour les femmes et leur physique : la différence entre la réalité de notre physique, ce que les autres en perçoivent, et enfin, le pire, comment nous nous nous voyons. Et là, ça ne loupe jamais, la candidate se met APRES la plus grosse des nanas alors qu’en gros elle pourrait être carrément à l’opposé, étant la plus fine du lot ! J’avoue, je me suis souvent demandé, vu que les « femmes références » ne sont pas forcément les mêmes à chaque fois, si elles étaient choisies sur des critères standards, ou bien en fonction de la morphologie de la candidate, et si le choix était réellement innocent ou bien truqué et personnalisé afin de mettre la candidate en valeur ? Je n’ai pas la réponse.

Une fois que la candidate est rassurée sur son apparence, et qu’elle a pris conscience qu’elle est nettement moins monstrueuse qu’elle le croyait, direction les boutiques, afin de lui apprendre comment choisir au mieux les sous-vêtements qui la mettront en valeur. Eh oui, c’est un problème récurrent chez nous les femmes , le fait, si l’on n’est pas conseillée, de se complaire dans l’achat de soutien-gorge à la mauvaise taille, par facilité ou orgueil (quand on prend une taille au-dessus en étant persuadée qu’on va la remplir lol) ! Bilan morphologique, analyse des formes et des matières recommandées, tout y passe, et dans cette tâche, William est toujours assistée de femmes au moins aussi sympas que lui !

Ensuite, vient le moment de la photo. Un p’tit tour par la case coiffeur et maquilleur, et notre sublime candidate affronte l’épreuve tout sourire ! Comme dit précédemment, cela donne de magnifiques photos, belles et artistiques de femmes épanouies et qui semblent visiblement mieux dans leur peau ! Et c’est un bonheur à voir ! La photo est ensuite présentée d’une façon ou d’une autre en public, dans la rue, etc. Et là encore, les commentaires sont élogieux, et de nombreuses candidates se voient demander leurs numéros par de charmants jeunes hommes ! Bilan des courses : les hommes aiment les femmes avec des rondeurs, et non pas les anorexiques et les ultra maigres, comme toute la presse féminine nous le matraque et essaye de nous le faire croire ! 


A la toute fin de l’émission, on en arrive même à se demander si la candidate pleure de joie, ou pleure parce qu’elle quitte William ; ) !


Et moi, l’écriture de ce billet m’a aussi apporté le sourire, car je me suis rappelé mon ex beau-frère, que j’adorais, et qui m’avait fait hurler de rire en me disant un jour qu’il avait rebaptisé l’émission « Belle toute grosse »…. ; ) 

50/50 !

"50/50", prononcez "fifty-fifty " : j'ai adoré ce film ! 


L'histoire en deux mots : Adam, jeune homme de 27 ans sans histoire, apprend du jour au lendemain qu'il a un cancer. A partir de là, sa vie va basculer. Cette annonce va entraîner de nombreux changements dans sa vie,et dans ses rapports avec ses proches.Il va à cette occasion découvrir qui sont ses vrais amis, et les personnes sur lesquelles il peut réellement compter...Et ce ne sont pas toujours celles sur lesquelles on aurait parié...


Le film est émouvant sans être larmoyant. Joseph Gordon-Levitt (j'adooooooooooooore cet acteur) interprète avec brio un jeune cancéreux démuni mais courageux. A ses côtés, Angelica Huston joue une mère excessivement inquiète, elle a un rôle secondaire mais remarqué.Le meilleur ami est joué par Seth Rogen, acteur que je ne connaissais pas mais excellent dans ce rôle ! Et n'oublions pas la présence discrète mais efficace de la très jolie Anna Kendrick, qui joue une thérapeute débutante et très attachante !  

Je conseille ce film, et je répète que j'adore cet acteur au charme si singulier ! 

Coup de coeur récent pub !


J'adore cette pub, et la tête du gamin à la fin ! 

mardi 10 décembre 2013

Faut-il encore croire au Prince Charmant ?

Pour certaines, il ne sont pas qu’au rayon biscuit, alors doit-on encore croire au prince (charmant) ?
Je vous arrête tout de suite : on est en 2013, donc la définition a quand même changé et notre vision du prince charmant un minimum évolué ! On ne s’attend donc pas ou plus à le voir arriver sur un cheval blanc, cheveux aux vents , et l’épée à la ceinture.

On ne s’attend pas non plus à le voir se balader un bouquet de roses à la main, et on ne lui en voudra pas s’il ne nous tient pas les portes ou ne nous ouvre pas les portières avant de monter en voiture (bien que, mesdames, ça existe encore, j’en ai pour preuve certains amis que je garde jalousement, et qui me prouvent au quotidien que la galanterie n’est pas morte et que la chevalerie existe encore !).

Alors en 2013, à quoi ressemblerait le prince charmant ? Eh bien, pour commencer, je pense qu’il est impossible d’en donner une définition universelle ; je pense au contraire qu’il y a autant de princes charmants que de femmes qui en rêvent.
Pour certaines, il est blond, pour d’autres brun ; certaines le voient attentionné, d’autre l’espèrent drôle et d’autres encore l’imaginent solide comme un roc !

Bref, pas une de nous n’a les mêmes attentes et considérations physiques envers son prince charmant idéal. Doit-il sécher les larmes, affronter les tempêtes, être prêt à faire le pitre pour nous redonner le sourire ? Tout dépend de votre « cahier des charges mesdames » ; ) ! Et une autre question primordiale : combien de crapauds devra-t-on encore embrasser avant d’en voir un se transformer sous notre nez médusé en Prince ? ^^

Personnellement, je ne sais pas si le prince Charmant existe encore, ou si je continue à y croire, on a tous et toutes un passé qui, à un moment donné, remet en question nombre de nos croyances…
Mais je pense que si je devais donner une définition de mon Prince Charmant, je dirai qu’il sait écouter, et qu’il est prêt à m’écouter ; que je peux tout lui dire, et qu’il peut tout entendre. Je doute que la perfection existe, je pense plutôt que le Prince parfait aimerait parfaitement mes imperfections ; ) !




Petite méditation ultra philosophique sur le temps qui passe...


Parfois, je me demande à quoi on peut mesurer le temps qui passe, et réaliser le temps qui est passé. Et récemment, j'ai eu une réponse, ou tout au moins un début de piste, un indicateur potentiel : on mesure le temps qui passe au nombre de paires de chaussettes qu'on jette ! 

Un matin, cette semaine, en me préparant, j'enfile une paire de chaussettes, et que vois-je apparaître au bout ? Mon doigt de pied ! 

Ma première pensée fut que j'avais grandi ! Et après tout, pourquoi pas, pourquoi les poussées de croissances nocturnes à presque trente ans n'existeraient pas ? Bref, on peut rêver, et comme vous vous en doutez, cette explication n'était ni la plus convaincante, ni la bonne ; ) ! 

Seconde possibilité : des ongles de pieds trop longs. Hum, pas impossible, vu le soin que je leur apporte en hiver (déjà qu'en été quand on les voit, j'ai du mal à me motiver pour leur mettre un coup de vernis, les pauvres lol) ! Mais là encore, impossible, je l'aurai senti, cela fait mal dans la chaussure au delà d'un certain niveau de longueur, et je m'en serai donc rendue compte bien avant.

Troisième et dernière possibilité : mes chaussettes étaient usées,  abîmées, vieilles, à bout de souffle, fatiguées de vivre ? Là, on est plus dans le vrai, vu que j'ai certaines de mes paires depuis le collège lol ! 

C'est donc là qu'on voit le temps qui s'est écoulé et qu'on réale avec beaucoup de tristesse qu'en étant occupée à vivre ma vie, mes chaussettes au pied, j’étais passée à côté de toute la vie de ma chaussette ! Et alors à commence le temps des regrets...;)

Quantum of Solace



Encore un film qui ne m'a pas passionnée, loin de là.

C'est un peu toujours pareil au final : James est bien habillé quelque soit le contexte, et il sait se battre en costume; il saute toutes les nanas qui l'entoure, sauf M. lol ! Après coup, les nanas sont furieuses contre elles-mêmes (si, si, elles le disent même dans le film,après l'amour lol) ! 

Ici, la nana principale est sublime et me rappelle un peu Sophie Morceau, autre James Bond girl en son temps....

The Numbers station

Encore un film nul et inintéressant ! 

On dirait un film de seconde zone, typiquement le genre jamais sorti au ciné,, mais direct en DVD et à prix réduit ; ) ! 

Vous me trouvez sévère à son égard ? Regardez-le et on en reparle ! 

Hunger Games 2 !



Aaaaaaaaaaah, j'avais très envie de voir ce film, j'étais impatiente et je n'ai pas été déçue ! 

L'affiche déjà est superbe, cela mérite d'être souligné ! 

Ce film réussit le pari risqué et un peu fou de passionner à la fois les filles et les garçons (je le sais, j'y suis allée avec un ami). Et c'est gagné ! Les garçons se passionnent pour l'intrigue et le côté combat, tandis que les filles suivent l'histoire d'amour en filigrane et l'évolution du dressing de Katniss ^^ ; ) . 

On ne s'ennuie pas une seconde tant le rythme est rapide ; il y a des surprise, de l'émotion, de l'humour. L’actrice est sublime et il y a quelques beaux garçons ^^

On retrouve avec plaisir les personnages auxquels on s'est attaché dans l'opus un, et qu'on a appris à aimer.

Nous les filles on rêve avec les robes magiques de Katniss, et ses maquillages ! 

Le film s'achève à un moment crucial, alors vivement la suite ! 
Tiens, il parait que le trois sera découpé en deux volets, c'est la mode faut croire ; ) 

Ghost World



Je n'ai vraiment pas aimé ce film ! Et en plus, j'ai été très déçue, vu que cela fait des années que je veux le voir et que j'en entends parler.

Ce n'est qu'une histoire de plus sur une ado mal dans sa peau, racontée peut-être d'un point de vue plus décalé, ce qui en fait son originalité par rapport aux autres...

Bref, elle passe son temps à pourrir la vie des gens, et la somme des ses manigances en fait un film...

lundi 9 décembre 2013

Sephora et moi...

Samedi matin, j’ai entamé ma journée en mode bonne humeur ! En effet, je me rendait chez Sephora car j’avais reçu la veille une invitation à aller chercher un cadeau ! Aaaaaaaaaah, ils savent comment me donner le sourire ces gens là !
J’avais cumulé des points, et j’avais donc le choix entre un sublime vanity de toilette en velours noir, ou une magnifique trousse à maquillage du même acabit. J’ai opté pour le vanity, et il est sublime en effet ! Il va parfaitement bien avec la petite trousse à maquillage et la pochette d’ordi aussi en velours noir, que j’ai déjà, et aussi offerts par Sephora, s’il vous plait ! Et en prime, avec ma vendeuse préférée, une ‘tite dame trop trop adorable, j’ai eu des échantillons de mes parfums préférés (et tout ça sans achats, je le rappelle pour ceux qui n’auraient pas suivi ! ).

Ils savent comment récompenser la fidélité chez Sephora !

Un fait qui m’a fait rire ce matin (oui car j'y suis aussi allée ce matin^^), et que je partage avec vous sous forme d’anecdote : tandis que je cherchais parmi les rayons mon futur parfum, je suis tombée sur un que je n’ai pas acheté, rassurez-vous, mais dont le nom m’a fait rire : attention, prêt ? Vous n’allez pas en revenir, je n’en suis pas revenue moi-même lol, c’est « Justin Bieber’s Girlfriend » ! Wow ! Ca envoie, n’est-ce pas ? Fait rassurant : il ne figure pas parmi le top 5, entre "J'adore" de Dior et le Numéro 5 de Chanel, ça ferait tâche tout de même ! 

Remarque, je me moque, mais si je me replace dans le contexte de l’époque, s’ils avaient sorti un parfum « Gérald’s Girlfriend» (en hommage à Gérald des G-Squad), est-ce que je ne l’aurai pas acheté, ou au moins n’aurai-je pas envisagé l’achat ? Ça m’aurait sans doute traversé l’esprit, surtout s’il y avait eu son visage sur le flacon, ça aurait constitué le clou de ma collection ! ^^


Autre fait rigolo, ce matin, tandis que je choisissais mon futur parfum, que j’allais pouvoir acheter à moins 25% (merci à Sephora pour ce nouveau cadeau ^^), une vendeuse m’aborde et me propose de me faire découvrir des parfums. Et là, ce fut très rigolo, pour deux raisons : la première, c’est qu’après m’avoir demandé ce que j’aimais, elle ne m’a fait tester que des trucs que j’ai détestés, sans aucune exception ! La seconde, c’est que c’est finalement moi qui lui ai proposé une balade olfactive dans le magasine en lui faisant découvrir tous mes coups de cœur ! LOL ! Bon, elle était stagiaire, et ne me connaissait pas, elle ne pouvait donc pas savoir que je passe souvent, quand je n’ai rien à faire, ma pause du midi chez Sephora, juste pour le plaisir des yeux et des narines !

jeudi 5 décembre 2013

Starbuck !


Starbuck est un film canadien. Dans les premières scènes sur lesquelles s’ouvre le film, si ma mémoire est bonne, le canadien est tellement présent à l’écran que les scènes ont été sous-titrées en français ! Et c’est nécessaire, car ils ont vraiment un jargon bien à eux, ces gens-là !

L’histoire en deux mots : lors de son jeune temps, et afin de gagner un peu d’argent pendant ses études, un homme a donné son sperme sous le pseudo de « Starbuck ». Quelques années plus tard, les nombreux (533) enfants issus de ces dons veulent percer le mystère de l’identité de leur père. Starbuck devra donc affronter au présent les conséquences de choix fait dans son passé, et subir toutes les répercutions que cela va entraîner sur sa vie d’adulte…


Je suis allée voir ce film avec ma mère, une amie à nous et un de mes meilleurs amis, le toucan voyageur ; ) . Et je l’ai adoré !

J’ai commencé à pleurer dès la scène finale, ou un peu avant, et je n’ai pu m’arrêter que bien après être sortie du cinéma. J’ai été touchée au point que les larmes ont jailli sans effort. Je les ai laissées couler, la gorge nouée.

Starbuck est un film que je ne pourrai plus regarder que seule je pense. Sinon la personne à côté de moi pourrait s’effrayer de ma réaction et ne pas la comprendre, voire la juger, ou l’estimer disproportionnée.

Le film évoque les rapports du père avec ses enfants, et des enfants au père, et pour ce, il me touche particulièrement, même si je n’en développerai pas les raisons ici. Ceux qui me connaissent bien ne les ignorent pas. D’où les larmes, et l’identification immédiate à l’un de ces enfants, un enfant à la recherche d’un père, d’une figure paternelle.


 Je ne l’ai pas vu, mais j’ai entendu que le film avait un remake français, « Fonzy », avec dans le rôle titre José Garcia. Pourquoi faire un remake d’un film de 2012 en 2013 ? Parce qu’il a bien marché ? Je ne crois pas qu’en réalité « Starbuck » ait fait tant d’audience que ça, il est passé malheureusement inaperçu dans les salles et n'a pas rencontré son public. Parce qu’il est bon ? Sans doute. Dans ce cas, pourquoi prendre le risque de se vautrer dans une seconde version dont le succès n’est pas garanti ? En même temps, on voit rarement des remakes de daubes cinématographiques…Quoique…


Selon moi, « Starbuck » était LE film à ne pas rater en 2012 ! 

Into the abyss...


Into the abyss a été un choc cinématographique pour moi, rude visionnage ! Le film m'a fait tellement peur, j'ai été tellement impressionnée, que je n'en ai pas dormi pendant deux nuits ! 

Ce qui fait peur, c'est que c'est réel, on n'est plus dans une fiction, c'est un documentaire, une histoire vraie. 

Moi qui trie d'habitude plutôt consciencieusement ce que je regarde, surtout depuis que je vis seule, sur ce coup là j'ai mal géré, je ne m'attendais pas à cela ! Je suis peut-être facilement impressionnable, et d'ailleurs je fuis comme la peste les émissions sur le paranormal, les émissions aussi type "Faites entrer l'accusé". Autant je reste de marbre devant des films comme "Scream", "Saw", "Massacre à la tronçonneuse" ; autant l'hémoglobine et la tripaille à l'air ne me font pas peur, autant là j'ai été choquée ! 

Dans ce documentaire, ce qui fait peur,c'est la réalité des faits : le film est truffé d'images d'archives de la police ; on nous montre ainsi les scènes de crimes, forêts avec des corps, maison avec sang sur les tapis, éclaboussures de sang au mur, etc.Rien n'est truqué, tout est montré tel que cela a été. Le film tend à examiner le système carcéral américain ; on va ainsi nous montrer les prisons, le couleur de la mort, la salle d'exécution, des documents papiers d'archives...Le tout sur fond de musique glauque et d'ambiance bien pesante, sinon ce n'est drôle. Je dis cela mais bien sur, vu le sujet, il ne pouvait pas être traité autrement, et surtout pris à la légère.

Le film a été accueilli très favorablement par la critique à ce que j'ai lu. L'histoire, très brièvement, est celle d'un triple homicide commis par deux adolescents, dont l'un des deux a été condamné à al peine capitale, et avait été exécuté au moment de la sortie du documentaire sur les écrans...

Ca fait peur, donc, c'est réel, on n'est pas dans une fiction. Moi qui suis pourtant une habituée du genre depuis que j'ai découvert le travail du journaliste Michael Moore (j'adore ce qu'il fait ! ) , que je suis depuis, j'ai tout de même été bien ébranlée. Et même si son "Bowling for Columbine" m'avait fait froid dans le dos à l'époque, avec les images des caméras filmant l'intérieur de le cafétéria du lycée de Columbine où avait eu lieu le désormais tristement célèbre massacre, ici on est un cran au dessus dans le malaise et dans la stupeur...

mercredi 4 décembre 2013

L' Amour existe-t-il encore ?

« Tu as l’air tellement mélancolique sur ce point. L’amour…trouver quelqu’un ». C’est ce que m’a dit un ami aujourd’hui . A quoi j’ai répondu qu’il valait peut-être mieux être mélancolique que défaitiste ( ou amère, blasée, cynique, etc.), et que c’est quand on est défaitiste et qu’on voit tout en noir que rien de bien ne peut arriver. Remarque là, même avec le sourire il ne se passe rien lol !

Pour commencer ce billet par un lieu commun, il paraît que l’amour arrive quand on ne s’y attend pas, ou qu’on ne l’attend plus, et que ça nous tombe dessus tel du râpé sur un gratin de pâtes (je suis sûre que l’image va être appréciée à sa juste valeur  par mes fans ^^). Moi en ce moment, j’aurai  plutôt tendance à penser que l’amour, ça n’arrive qu’aux autres, et donc je m’interroge : l’amour existe-il encore ?

L’amour, quand il arrive, bouscule tout sur son passage, il nous change (« A cause de toi, je ne suis plus la même ; oooooooooh par ta faute, j’ai changé aussi », pour citer la chanson « J’ai un problème », de Johnny Hallyday et Sylvie Vartan) , balayer certains de nos préjugés, de nos croyances et, bouleverse notre vie, la plupart du temps en mieux, au moins temporairement J !

Je regardais l’autre jour un épisode de « Sex and the city » (je viens de finir la saison 5, nullissime ! ), et Charlotte, pour ne pas la citer, disait dans cet épisode là (elle change souvent d’avis et de position sur l’amour) qu’on n’avait droit qu’à deux grands amours dans sa vie. Moi j’en ai déjà connu un, ce n’est un mystère pour personne, mais cela n’a pas marché. Donc plus qu’un, j’ai intérêt à faire attention à ne pas me planter cette fois, faut croire que c’est ma dernière chance ! ^^ La question est donc posée dans l’épisode, par Carrie qui se la pose, suite à l’affirmation de Charlotte (dans le cas de Carrie, à ce moment-là célibataire, cela semble mal barré car, comme savent les fans, à ce moment-là de la série, elle a déjà eu son histoire avec Mister Big, et celle avec Haydn^^), et comme Carrie n’écrit pas de chronique dessus, on n’a pas la réponse. Mais existe-t-il une réponse universelle à cette bien grande question ?

Pour certains, « Love is all », pour d’autres, «L’Amour dure trois ans », pour d’autres encore, « L’amour est partout où tu regardes », ou alors, une petite dernière pour finir, l’amour est un coup de foudre à Manhattan, à Notting Hill, sans préavis ou à tout prix ! ^^ Je n’irai pas jusqu’à dire que « L’Amour est dans le pré », car bon, quand même, il faut rester sérieux ; ) ! Et même si leur chanson est sublime, je n’ai pas encore envie de croire comme Keane que « Love is the end ». mais revenons au sujet principal de ce billet car on s’éloigne, même si je me fais plaisir, et je pourrai continuer des heures comme ça,  à vous balancer des références de chansons, films, émissions ou autres livres mentionnant  les termes « amour » ou « love » dans leur titre.

L’amour est partout il emble certaines fois : dans les chansons qui sont là pour nous dire « qu’aimer est ce qu’il y a de plus beau », ou encore pour nous donner « l’envie d’aimer ». Dans les films. Les poètes l’ont loué, chanté, acclamé. Les auteurs l’ont analysé, étudié, décortiqué. Mais arrêtons de tourner autour du pot et tâchons de répondre, à la mesure de nos humbles moyens à cette question : que reste-t-il de l’amour en 2013 ?

Du haut (oh ça va je sais pas si haut que ça, vu ma taille, mais pas la peine de la ramener à ce sujet ^^) de mes 29 ans, que sait-elle de l’amour me direz-vous ? L’amour n’est-il pas après tout d’abord une question d’expérience ? Je pense que l’amour s’éprouve à tout âge, on le connaît à toutes les périodes de sa vie. Il se manifeste seulement sous des formes différentes. Il est paternel, paternel, fraternel, avant d’être amical, amitié, et puis enfin l’amour, le vrai, avec un grand « A », et tout ce qu’il entraîne ! Il amène avec lui le doute (suis-je assez bien pour cette personne ? Pourquoi moi ? Est-ce que je le mérite ?) ; la peur (va-t-il me quitter ? Va-t-il me tromper ? Quand cela va-t-il arriver ? Comment notre histoire va-t-elle s’achever ? Et si ça dure ? ; ) ) , et la jalousie (un minimum quand même, ce n’est pas malsain à petite dose, sinon c’est qu’on est pas accro lol ! )Enfin un truc positif ! Mais oui, car l’amour implique aussi (et surtout, espérons-le) des sentiments positifs : l’étonnement, l’émerveillement, la gratitude, la reconnaissance, l’envie, le désir…

De nos jours, peut-on encore parler d’amour en étant sûr d’utiliser le bon vocable ? Et à bon escient ? Entre les couples qui divorcent, les qui se séparent, et se quittent, et ceux qui sont trop lâches pour rompre alors qu’ils le devraient, peut-on encore penser que deux être peuvent être ensemble pour le bonheur de la compagnie de l’autre, par amour, n’ayons pas peur du mot, et non pas liés par un accord tacite visant à rendre un peu plus supportable l’addition de deux mal-être, ou de deux solitudes ? Vaut-il mieux être, comme dit l’adage, « seule que mal accompagnée, ou vaut-il mieux être en couple pour « rentrer dans le moule », « être ou faire comme tout le monde », et entamer ce que la société attend de nous à un certain âge, à savoir penser bébé, mariage, se ranger, sa caser, acheter un logement, et attendre ainsi la fin ? Je n’en suis pas sûre.

Personnellement, je n’envie pas mes amies « rangées ». Pas la plupart du temps du moins, ni pour tous les aspects de leur vie. Elles ont des enfants, et je ne suis pas prête pour ça. Je n’en ressens ni l’envie, ni le désir, ni le besoin. Mais elles ont aussi des maris, et une vie qui commence à s’établir, avec des repères réconfortants. Et pour ça, je les envie par contre. Installées dans une routine confortable, elles ont quelqu’un qui les attend le soir, à qui parler, qui sera heureux d’entre et partager le récit de leur journée. Moi, je n’ai personne en ce moment dans ma vie, mais j’ai un travail que j’adore, et c’est déjà ça ! En fait, c’est même quantité non négligeable dans la balance, surtout de nos jours. Sachant que je ne dois ce travail qu’à moi-même, et que je fais un travail que j’adore, et non de l’alimentaire, de ce côté-là, je me dis tous les jours que j’ai de la chance. Le reste viendra à point nommé, sans doute ; ) !


Aussi, en attendant qu’il arrive, mène-t-on parfois un existence au rabais, en se disant que l’on ne mérite pas mieux, qu’on mérite notre solitude, qu’on n’est pas digne d’être aimé,  qu’on est pas assez bien pour qui que ce soit, et qu’on fera mieux dans notre prochaine vie (cette dernière phrase, je me la répète souvent pour tout un tas de choses ! ) . Je me dis parfois tout ça, et je le pense encore plus souvent …


Mais qui sait de quoi demain sera fait ? Patience, nous verrons bien ; )…



Les Arts du Cours...


Le Cours Mirabeau nous propose régulièrement de nouvelles expos. Situées dans la Galerie d’art du Conseil général des Bouches du Rhône, du Conseil, elles changent tous les mois, ou tous les deux mois, et nous emmènent à chaque fois vers de nouvelles destinations artistiques. Photo, peinture, dessin, vidéo, écriture, tous les supports y sont tour à tour représentés. L'entrée est libre, et les horaires permettent de s’y retrouver et de voir les expos en week-end pour se distraire, ou pour se détendre après une journée de travail, une de celles où l’on a pas envie de rentrer tout de suite, mais de flâner un peu avant cela…

Personnellement, puisque ce blog est là pour que  je donne mon avis et vous raconte ma vie, je vais toutes les voir dans la mesure du possible, et rares sont celles que j'ai ratées ! C'est gratuit, distrayant, instructif, et à deux pas de chez moi ou de mon travail, ou de l'endroit où je fais mes courses. C'est un bon moyen de clore la journée de travail et de faire la liaison avec le début de soirée personnel.

Sur ce même Cours Mirabeau, mais sur l’autre rive, d’autres expos vous attendent également à la galerie Les Amis des Arts. Cette galerie fait également de la vente, mais l’entrée aux expositions est libre également.  Cette galerie a son emplacement juste à côté du cinéma Le Renoir, et là aussi, les horaires sont accessibles.



Le poids...et moi ! ^^



Gros morceau auquel je m'attaque là, sans vilain jeux de mots...Le poids est très important dans la vie d'une femme, et dans la vie de la plupart des femmes mêmes.
Chez vous, messieurs, point d’obsessions de cet ordre : vous mangez ce que vous voulez, quand vous voulez, et grignotez autant que vous voulez, le tout sans prendre un gramme; Et pour perdre cinq kilos, il vous suffit de remplacer le Coca par de l'eau plate ! C'est une des pires injustices que je connaisse ! ^^

Personnellement, on peut dire que je fais partie de ces nanas qui font le yo-yo, je grossis, je mincis, je suis de nature gourmande et je prends facilement du poids malheureusement, sinon ce ne serait pas drôle. Mais depuis peu, quelques mois, j'essaye de bouger plus et de réguler mon équilibre alimentaire. Je suis confiante, et je tiens le coup en pensant au joli tout nouveau maillot de bain que j’étrennerai dans un corps plus regardable et moins obèse cet été ! ^^

Je me suis mise au footing et à la zumba, il fallait bien au moins ça pour compenser la perte de la danse : (. perte non choisie, mais c'est un autre sujet ; ) . cela doit faire rire les gens qui me connaissent bien que je cours, et je pense même qu'avant de m'avoir vue "en action", certains pourraient douter de ma bonne foi. je ne suis pas en effet renommée pour mon amour du sport ;) . la danse, c'était différent, car je n'avais pas l'impression de faire du sport, et même si les efforts physiques étaient là, ils étaient supplantés par le plaisir pris dans l’exercice ! 

eh donc oui, les amis, je cours ! Seule ou accompagnée, en ville en semaine, en nature le week-end, avec une amie parfois, ou un ami. J'ai fait les choses bien : après avoir erré comme une âme en peine chez Decathlon où je n'ai rien trouvé, direction Go Sport, et coup de coeur, et hop, emballé c'est pesé, j'avais des baskets, un bas de survêt pour la course, un pour la zumba et un magnifique top zumba et course ! Comme je dis à un des amis avec qui je cours, quand on voit la tête qu'on a à l'arrivée, peu importe avec quelle tête on part au départ (ça l'a fait beaucoup rire ! ) , mais quand même, c'est bien de se sentir bien dans ses baskets, et pas trop moche, et une tenue sympa ça aide et à ça participe de la motivation générale ! On se dit allez, c'est l'occasion de la mettre, car en même temps, on n'irait pas travailler avec ! 


Et donc, avec l'arrêt de la danse et la compensation par la bouffe, malbouffe et trop de bouffe, j'avais pris des tonnes de kilos, j'étais devenue obèse, et j'avais honte d'infliger ma vue aux gens dans la rue. Vous pensez peut-être que c'est exagéré ou violent , Du tout, c'est juste la réalité de ma pensée d'il y a quelques temps. Et c'est comme ça que je me voyais.

A présent, je ne me vois pas comme un top model, loin de là, et je pense que cela ne sera jamais le cas. mais je me souviens de quelle silhouette j'avais du temps où je dansais, et c'est vers cela que je veux tendre, retrouver une ligne acceptable, qui ne me fasse pas honte, et me sentir à nouveau mieux dans mon  corps. je ne dirai pas en paix avec lui car ça n'a jamais été le cas à cause de tous mes complexes, alors je dirai que nous pourrions arriver à des pourparlers intéressants et une entente cordiale satisfaisante lui et moi  ; ).


Je suis pleine d’espoir, car j'ai déjà perdu les vilaines poignées d'amour qui s’étaient substituées à mes hanches, les vilaines ! C'est déjà ça ! Prochaines cibles : ventre, fesses et cuisses. Je ne me pèse pas, je mesure plutôt les changements à la silhouette, au bien-être un peu retrouvé et aux fringues dans lesquelles je rentre mieux, ou à nouveau. Ennemi à surveiller : les fêtes ! Avec son lot de gourmandises, foie gras, treize desserts, et chocolats, attention à ne pas trop se laisser aller, même si oui, on a qu'une vie et qu'il faut en profiter, hors de question que j'attaque 2014 avec des hanches à nouveau proéminentes pour de mauvais raisons ! 

Et donc, je cours. Je me suis fait pour la semaine, quand je vais courir après le travail, une boucle avec des petits variantes. J'ai la haine car je ne tiens que 25 mn, alors qu'en nature, un des week-end précédents, j'ai tenu une heure et quart ! Bref, je cours. Et sur mon parcours, il y a une boulangerie pâtisserie. Mais moi, je reste très digne, je passe devant sans même jeter un œil sur la vitrine (remarque , facile, je suis plutôt gourmande de salé de toute façon ; ). Par contre, je passe aussi devant une pizzeria, et même si l’endroit ne m'attire pas forcément, mes narines ne peuvent s’empêcher de frémir et mes papilles de saliver, devant cette odeur alléchante qui bientôt sera remplacée  à la fin de ma boucle par des légumes, de la viande grillée ou une soupe : il faut ce qu'il faut lol ! 

Je parlais tout à l'heure d'injustice en évoquant le métabolisme masculin. mais il y a encore pire en fait sur ce terrain les : c'est les nanas. Certaines nanas, si si vous allez voir, vous en connaissez tous et toutes au moins une comme celles là : celles qui ne font pas de sport, mangent tout ce qu'elles veulent, grignotent à longueur de temps et affichent une ligne svelte et un air désabusé quand vous refusez de piocher dans leur paquet de M&M's de dix heures, leur barquette de frites de midi ou de prendre un bout du snickers, en cas de quatre heures. Parce que vous, vous faites attention. parce que vous, vous êtes obligée de faire attention et qu'à ce régime là, vous feriez bientôt concurrence aux otaries échouées sur la banquise. Alors d’accord, il y a des filles fines qui le sont car elles ne mangent pas grand-chose, ou qu'elles mangent équilibré, ou encore qu'elles ont la chance de ne pas être gourmande (même si c'est là se priver d'un des plaisirs terrestres accessibles à tous). Il y a aussi celles qui ont des corps d'athlètes parce que justement, elles en sont, des athlètes, des mordus de sport, ds hyperactives, etc. Et il y a aussi celles dont le métabolisme agit différemment du mien, qui élimine vite et ne stocke rien. Les veinardes ! Mais la plupart, ce sont quand même des nanas énervantes qui ne font pas une minute de sport et s'affalent facilement devant la télé, chips pu pot de crème glacée en main, et elles ne prendront pas un gramme. Alors que moi, je cours et je cours encore pour m’autoriser à m'autoriser un Subway ou une pizza, parce qu'il faut bien se faire plaisir de temps en temps tout de même hein ho,et que ce n'est pas en mangeant des sushi que je vais me régaler (ok c'est diététique, amis à mes yeux c'est dégueulasse,pas de bol ! ) . Et puis je n'ai jamais entendu quelqu'un dire qu'il s'était cassé le ventre, ou fait une ventre de sushi : ça, c'est réservé à un bon plat de pâtes, à un excellent dessert, à de la glace, une pizza, des bonbons même en cas de craquage. Bref, c'est réservé à ce qu'on classe communément dans la catégorie "bonne bouffe", et les sushi n'y ont pas leur place !  ).

Et donc, c'est injuste que j'ai à mener ce combat de tous les jours et de tous les instants contre moi-même et ma vilaine gourmandise pendant que d'autres vont s'empiffrer avec le sourire et en toute bonne conscience, assurées, elles, de rentrer déjà parfaitement dans leur futur maillot de bain de l'été prochain ; ) ! 

In her shoes...


In her shoes...J'ai bien aimé être in her shoes ; ) . J'ai beaucoup aimé ce film ! 
In her shoes, c'est d'abord un jeu de mot : l'expression anglaise "à sa place", et littéralement "in her shoes", car l'une des deux héroïnes du film pique les chaussures de l'autre ! 

In her shoes, c'est une histoire de sœurs, et donc d'amour, d'amitié, de rivalité et de jalousie.

J'ai trouvé le film touchant, deux actrices convaincantes le portent.

Je me suis totalement identifiée à Toni Colette, un peu guindée, coincée, intello, s'habillant de manière plutôt classique et ne prêtant pas forcement beaucoup d'attention à son apparence. Et au physique un peu ingrat.
Et dans le rôle de la sublime soeur, Cameron Dia, j’ai ai reconnu une de mes deux petites soeur. Elle est canon, séductrice, femme fatale, maquillée avec soin quand moi je suis incapable de tracer un trait d'eye-liner droit (d'o: le fait que je n'en porte pas ^^),  toujours magnifique, féminine, prends grand soin de son apparence et a un succès fou auprès des hommes. Pas comme cette pauvre Toni, qui rame pour en avoir un, qui la trompera finalement avec sa soeur...Remarque, me direz-vous, avec une soeur, ou une amie comme ça, pas besoin d'ennemie. La comparaison avec ma soeur et moi s'est arrêtée avant, pas d'histoire de garçon entre nous ^^ ! 

Et hormis un bon moment de cinéma, j'en retire un très beau poème que je ne connaissais pas, et que je vais vous faire partager, de E.E. Cummings : "I carry your heart with me".


[i carry your heart with me(i carry it in]

i carry your heart with me(i carry it in
my heart)i am never without it(anywhere
i go you go,my dear;and whatever is done
by only me is your doing,my darling)
                                                      i fear
no fate(for you are my fate,my sweet)i want
no world(for beautiful you are my world,my true)
and it’s you are whatever a moon has always meant
and whatever a sun will always sing is you

here is the deepest secret nobody knows
(here is the root of the root and the bud of the bud
and the sky of the sky of a tree called life;which grows
higher than soul can hope or mind can hide)
and this is the wonder that's keeping the stars apart

i carry your heart(i carry it in my heart)

Star Trek Into Darkness



Bon, on ne va pas épiloguer quinze ans sur le sujet, je ne suis pas payée à la ligne (euh, attendez, maintenant que j'y réfléchis, à vrai dire je ne suis même pas payée du tout lol) ! 

J'ai détesté ! 

Ce la ne m'a surtout pas donné envie, contrairement à une amie à moi qui elle a ressenti cela, de voir la série ou les autres films !

Adieu Star Trek, vade retro ! 

Il est trop mignon et je le veux !

mardi 3 décembre 2013

Mais où est donc passée la magie de Noël ?! : (


J’ai longtemps adoré Noël ! Rien d’original jusque-là, c’est sans doute le cas de la plupart des gens sains d’esprit… Aucun accroc entre cette période et moi, c’était l’entente parfaite !
Cette ère de l’année était pour moi synonyme de nombreux bonheurs à venir, de joies inattendues, de surprises en tous genres, et de réunions familiales.
A l’époque, c’était aussi la seule fois de l’année où je voyais ma famille parisienne : mon parrain, sa femme, puis mon cousin, et enfin ma cousine, qui étaient gaiement venus agrandir le cercle familial. ; )
Grandes tablées, fous rires, friandises ( à l’époque, je ne me préoccupais pas tant de faire un régime), chacun poussant sa chansonnette, ou y allant de son poème ou de sa blague en fin de repas, c’était la famille au complet, c’était magique, c’était Noël !

Ne nous mentons pas : Noël est sans doute la plus belle et la plus attendue des fêtes de l’année lorsque l’on est enfant : on est gâtés, c’est un peu comme un second anniversaire dans l’année !  On était même couverts de cadeaux à l’école je me souviens : un spectacle de Noel, dans lequel souvent on devait se fendre d’une chanson qu’on avait mis une plombe à apprendre lol (et qui serait de toute façon applaudie par tous les gens de la salle auxquels on a pu briser un tympan ce jour-là ; ) ), un joli cadeau (souvent poupée pour les filles, voitures pour les garçons), et un colis gourmand (un peu comme pour les vieux, mais avec des trucs à mâcher dedans lol ) : on se voyait ainsi remettre un sac rempli de chocolats, de clémentines, de papillotes, de trucs durs ressemblant à de la guimauve, des trucs en sucre de couleur je crois, et l’inévitable papa Noël en chocolat, avec parfois aussi des pièces en chocolat. ! Avec mes sœurs , on avait aussi un troisième Noel, après celui à l’école et en famille, c’était celui du travail de mon père. Là encore, cadeau, spectacle et un sachet gourmand, avec un truc dont j’étais et je suis toujours grande fan : les cigarettes en chocolat ! Le chocolat de ces cigarettes a un goût unique que j’adore , au lait, peu fort en goût, miam !

Je me souviens qu'une fois enfant,  la préparation de l’arbre, en famille, un samedi après-midi je crois, avait pris des allures de fêtes : chants de Noël en fond, ma mère avait fait des crêpes, et nous déballions les décorations de Noël tous ensemble, tous les cinq, avant de choisir lesquelles allaient finalement parer l’arbre…

Alors comment se fait-il qu'aujourd’hui, je n’ai qu’une hâte, que les fêtes soient terminées, que l’on passe à autre chose, que l’on entame une nouvelle année et que l’on en parle plus ?! Que ce Noël supplémentaire, accompagné de son lot d’hypocrisie dû à l’époque, où tout le monde se doit d’aimer tout le monde et de sourire en permanence (du moins, j’ai l’impression que c’est ce que la société attend de nous) soit enfin derrière moi ?

Est-ce dû au jour où j’ai appris, par une adorable gaffe de mon grand-père, que le Père Noël n’existait pas ? Hum, non , je ne crois pas, j’étais en cours d’école primaire et je soupçonnais déjà la supercherie. Et puis, quand je l’ai compris, ma mère m’a prise à part et m’a parlé en me traitant en adulte, en m’expliquant que moi j’étais au courant mais que je ne devais rien dire à mes petites sœurs, c’était un peu comme si du coup j’étais détentrice d’un pouvoir, et d’un secret, que je partageais avec ma mère et le reste des adultes, en cachette de mes sœurs. Je me suis sentie grandie d’un coup. Peut-être était-ce là le premier pas vers la sortie de l’enfance ? Qui sait ? Mais cela ne m’en a pas fait aimer moins Noel ?

Est-ce dû au fait que les petites assemblées ont peu à peu remplacé les grandes tablées ? Au fait que même si on pense très fort à eux toute l’année, c’est LA période de l’année où tous les absents nous manquent particulièrement ? J’ai toujours à Noël une pensée émue pour mon grand-père paternel, que je regrette de ne jamais avoir connu ; une autre pensée pour mon oncle et ma tante que j’adorais ; une autre enfin pour ce parrain que j’aurai rêvé d’avoir…Entre les décès qui ont emporté les êtres chers, les querelles qui en ont éloignés certains, le divorce qui a achevé de scinder le peu de famille qu’il restait en deux, où est cette grande famille que j’ai toujours rêvé d’avoir, que j’ai eu un moment, et dont on me prive à présent ?

Est-ce dû au divorce de mes parents ? Hum, on attaque là on gros morceau. Mes parents ont divorcé un peu avant mes vingt ans, annulant du coup la grande fête d’anniversaire dont j’ai toujours rêvé et que je pensais enfin avoir. Mais bon, je comprends aisément, il y avait bien d’autres choses plus importantes et tout le monde avait la tête ailleurs. Ce divorce, donc, que je pensais avoir digéré, et qui m’a sauté à la figure l’an dernier, me montrant qu’il n’en était rien, et que la douleur et la tristesse était toujours bien présentes…

Je dirai que le divorce, c’est ce qui a commencé à donner une tournure moins joyeuse pour moi aux fêtes de Noël. D’un côté ou de l’autre de la famille , selon moi, il manquait toujours quelqu’un.

Heureusement, pendant le divorce, j’étais en couple avec quelqu’un, qui m’a aidé et soutenu durant cette épreuve. Et lui étant un grand enfant, et un fan inconditionnel de Noel, il a réussi à préserver un peu de cette magie pour moi, à me la faire retrouver, lorsque nous étions tous les deux, ou dans sa famille, qui était devenu un peu la mienne, et  un refuge. Ainsi, de marché de Noël en villages de Noël que nous ne rations jamais, j’étais couverte de cadeaux, de petites attentions, de bons moments surprenants, et le temps passait gaiement, j’avais un peu retrouvé de l’insouciance de mon enfance, tandis que je bravais avec le sourire le froid hivernal, ma main dans la poche de sa veste…

Aujourd’hui, ce couple sur lequel j’ai longtemps bâti mon équilibre instable n’existe plus non plus.

Que reste-il donc de Noël à l’approche de ces fêtes de fin d’année 2013 ?

Eh bien je dirai que j’ai grandi. Suis-je devenue blasée ou cynique, je ne le sais pas . Le fait de faire un arbre de Noël est devenu pour moi une corvée, et l’on n’est plus du tout dans cette publicité mensongère dans laquelle une parodie de famille idéale se goinfre de Kinder (pour ne pas citer la marque du chocolat que j’adore pourtant) en faisant un arbre de deux mètres de haut dans un salon ! Et encore ils se gavent de chocobons, mais y a quand même quelqu’un qui sonne, comme si ce n’était pas suffisant, pour offrir aux enfants des maxi œufs, ou des petits. Qu’importe, on est loin des cinq fruits et légumes par jour, et on comprend mieux alors l’augmentation massive de l’obésité infantile avec ce genre de traitement : ) ! Jalouse, moi ? Totalement : (


Pour conclure, je dirai que j’ai la nostalgie de mes Noëls d’enfant, de mes Noëls d’avant. La sensation désormais perdu d’insouciance associée à cet âge de la vie, et à cette période de l’année me manque. Je me souviens de ce sentiment incomparable à nulle autre lors de la découverte des cadeaux au pied du sapin le 25 au matin ! Le sourire, les yeux d’enfant sans doute grand ouvert devant ce miracle alors incompréhensible…

Et je ne devrai pas être si amère car j’ai déjà reçu d’un ami un très beau cadeau, personnel et personnalisé : on m’a offert un calendrier de l’avent musical, pensé et composé spécialement pour moi ! Je l’écoute, en découvrant chaque jour un morceau différent, et je souris en pensant à la joie que cette attention me procure, et à mon émotion lorsque je l’ai reçu. Je suis flattée que quelqu’un me porte une telle amitié, et je l’en remercie ! Il me lis régulièrement, je sais qu’il se reconnaîtra ; ) …


Il n’a pas je crois chanté le sujet, mais s’il l’avait fait, Brassens aurait sans doute dit : « Mais où sont les Noëls d’antan ? » ; )