lundi 31 mars 2014

Buffy contre les vampires



Ces jours-ci, j’ai terminé de revoir les épisodes de la série Buffy cotre les vampires. Une fois par an, je me repasse l’intégrale des sept saisons de cette série que j’adore ! Je la pique à ma plus jeune sœur, ou à mon ex (c’est lui qui a eu la garde des Buffy, vu que les DVD étaient à lui, mais comme on est restés en bons termes, il me les prête aussi souvent que je le souhaite, c’est-à-dire au minimum une fois par an. D’ailleurs, en ce moment, je squatte les Buffy de ma sœur et les Angel de mon ex, pour enchaîner lol ! ).

J’ai découvert Buffy très tardivement, pendant la trilogie du samedi (vous vous souvenez ?) ? A l’époque, Buffy a partagé l’affiche avec Roswell, Charmed, Smalville, Le Caméléon aussi je crois, et d’autres dont le nom ne me vient pas. Et donc, le premier épisode que j’ai vu de Buffy est le dernier de la saison 5…Sympa pour se plonger dans une série ; ) !



Comme lorsque j’ai eu fini Sex and the city, j’ai eu l’impression de perdre toute une bade de copains : ( http://intelligenceissexyandso.blogspot.fr/2014/01/sexand-city.html
Voire même, dans ce cas précis, des membres de ma famille, vu le temps qu’on a passé ensemble (sept saisons). Donc, ces jours-ci, je n'ai pas dit adieu au "Scooby gang", je leur ai seulement dit...à l'année prochaine ! 

Alors, j’ai cherché à savoir, à comprendre pourquoi j’aimais tant cette série, au point de la revoir à intervalle régulier, à fréquence si prévisible ! 

Pourquoi j’aime la série Buffy contre les vampires ?



J’aime Buffy pour…Buffy déjà ! Logique ! Si l’héroïne m’insupportait, je ne vois pas comment je me faderais sept saisons de son histoire une fois par an…

J’aime Buffy pour son histoire, son caractère, son humour, son parcours. Mais je l’aime encore plus pour son look ! J’adore ses fringues, ses coiffures, son make-up, ses métamorphoses capillaires à chaque saison (eh oui, c’est là un des grands trucs des créateurs de séries, pour « fidéliser » le fan, il faut du changement en terme d’histoire, mais aussi en terme de look des personnages. C’est un des repères temporel qui tendant à illustrer que du temps s’est écoulé depuis la dernière saison) ! J’aime Buffy car j’envie sa silhouette athlétique, sa condition de sportive, ses aptitudes physiques. J'admire sa capacité à se battre et à mener un combat dans des tenues toutes les plus inappropriées à l'occasion que les autres ! J'admire que sa coiffure et son make-up ne bouge quasiment pas après qu'elle se soit fait tatanner la gueule par les méchants ! 

J’aime aussi Buffy pour…Giles ! Forcément, un bibliothécaire, je me sens proche de lui ; )


Bon, d'accord, on le voit plus passer son temps à entraîner Buffy et empêcher que ne s'ouvre la bouche de l'enfer, sur laquelle est située la bibliothèque, mais le lieu et le travail semblent être une bonne planque pour lui lol ! Et les rares passages où on le voit tamponner des livres à prêter aux élèves en devenaient presque effrayants du coup lol ! 

J’aime Buffy pour les dialogues, et l’humour des scénaristes !

J’aime Buffy pour l’histoire, et la créativité des scénaristes ! Pour les surprises et les rebondissements ! Comment font ces gens pour que l'on s'attache autant à des personnages fictifs, au point de se préoccuper de leur vie, et de leur survie ? ! 

J’aime Buffy pour l’évolution de ses personnages ! Pour la place importante que des personnages secondaires peuvent tout à coup occuper dans l'histoire, de façon inattendue ! Pour les méchants qui retournent leur veste et rejoignent finalement le clan des gentils (ex : Spike, Andrew). Pour les personnages que l'on croyait insignifiants dans les premières saisons et qui reviennent sur le devant de la scène (exemple : Jonathan). Idem pour Emy la sorcière, croisée dans la saison un dans quelques épisodes, elle reviendra dans les deux dernières saisons, de façon plus régulière, et son personnage prendra de l'ampleur ! 

J’aime la série pour sa BO ! J’ai les deux cd, plus le cd qui a été fait pour l’épisode musical ! Quelques uns de mes morceaux préférés de la première BO ! 



J'aime la série parce qu'elle ne se prend pas au sérieux ! Les acteurs ont tous dansé et poussé la chansonnette le temps d'un mythique épisode musical ! Et il en est ressorti des super morceaux : 


J’aime le casting ! Les personnages principaux évoluent, certains partent, d’autres prennent de l’ampleur dans la série, sans qu’on s’y attende forcément.



J'aime la série pour ces histoires d'amour ! Les amours tumultueuses de Buffy et Angel, puis de Buffy et Spike. Je passe sur Scott qui n'est qu'une consolation temporaire et inexistante, sur Parker qui est le connard queutard et manipulateur comme on en croise souvent, et l'erreur de parcours de son entrée en fac, et sur Riley que je n'aimais pas (je n'attendais qu'une chose, c'est qu'il se barre, celui-là ! ) ! Buffy aime les hommes torturés, et la demoiselle se complaît dans l'art de choisir des hommes qui ne sont jamais bons pour elle. Un point commun entre elle et moi ?





J'aime Buffy pour les fins de saisons ! J'ai pleuré quand Angel a quitté Buffy, quand Buffy est morte, ou encore quand Alex a sauvé le monde en disant "je t'aime" à Dark Willow, quand Oz a quitté Willow, quand Buffy a enfin dit à Spike, qui était sur le point de sauver le monde, "Je t'aime", et qu'il lui a répondu "Non mon coeur, mais c'est gentil de le dire"...

J'aime Buffy pour...Spike ! J'adore ce personnage ! J'aime son humour, son physique, son total look black, et l'amour sans espoir qu'il voue à Buffy...J'ai aimé assisté à son évolution, à sa transformation. j'ai aimé voir l'humain reprendre le dessus sur le vampire.



J'aime Buffy pour...Willow ! Elle fait typiquement partie de ces personnages qui vont connaître une évolution incroyable ! La fille timide, vivant dans l'ombre de Buffy les premières saisons, va se transformer en puissante sorcière dans les trois dernières ! Elle sera au premier plan désormais ! 






Buffy m'a souvent sauvé la vie à moi aussi. Elle a été témoin de mes mauvaises passes, et m'a aidée à les traverser.Déprime, dépression insomnie, Buffy était toujours là pour moi ! Comme en ce moment, elle m'a aidé à passer le temps, à me sentir moins seule, à remonter un peu mon moral sérieusement en berne.



Cartel




Cartel est tiré d'un livre de Cormac Mc Carthy, auteur auquel je me suis attaqué, et j'ai reposé son livre, n'ayant pas réussi à le lire ou m'y intéresser. Et c'est plus que rare que je pose un livre ! Je crois que c'est le troisième livre de cet auteur qui est porté à l'écran, après La Route et No Country for old men (vu aussi, encore plus violent, et avec aussi Javier Bardem).

Attardons-nous une minute sur la casting, dont on est obligé de dire un mot, car quel casting ! Javier Bardem, Brad Pitt, Michael Fassbender, Peneloppe Cruz et Cameron Diaz ! 

Cartel ne m'a pas passionnée, mais je l'ai regardé jusqu'au bout.

Je l'ai trouvé violent, tant dans les dialogues que dans les images.




jeudi 27 mars 2014

Little Odessa


Premier film de James Gray, Little Odessa m'a été présenté comme un chef d'oeuvre, un petit miracle...

Je n'ai pas compris pourquoi car, personnellement, j'ai détesté tout du long, du début à la fin ! 
Je n'ai pas aimé l'histoire, que j'ai trouvée un peu décousue, l'intrigue sans queue ni tête, les personnages, la noirceur du tableau dépeint.

Côté casting, Tim Roth, que j'ai découvert dans "Lie to me", et Moira Kelly, que je connaissais des frères Scott. Et bien sûr, le magistral Edward Furlong, découvert et admiré dans "American History X".

Je suis contente toutefois de l'avoir vu, car je l'avais souvent vu mentionné de toute part comme "film à avoir vu".Ca, c'est fait ! ; ) 

lundi 24 mars 2014

Immortel



Il y a quelques années, cela remonte bien loin, au temps où j’étais en fac de droit je crois, un ami avait été voir Immortel au cinéma, avant de me le raconter dans une soirée. Il m’avait dépeint un film plus que space, mais m’avait fait beaucoup rire à la façon dont il me l‘avait raconté !
Je m’étais dit tiens, un film de plus à ne jamais surtout voir, tellement ça ne me botte pas !
Et hier soir, j’ai eu l’occasion de me mettre devant.
Et ça a confirmé toutes mes craintes.

J’ai détesté ce film, j’ai détesté les couleurs, les images de synthèse, l’atmosphère glauque, dans les tons de gris et de bleus.

Je n’ai rien compris, je me suis donc fait expliquer le film à la fin. C’est frustrant de visionner un film sans en saisir le sens !

Au final, je ne me suis pas ennuyée car j’étais occupée à ne pas m’endormir (j’avais les yeux qui se fermaient, à cause de la fatigue) et à tenter de suivre. Ça ne m’a pas empêchée de trouver le film long.

J’ai donc détesté ce film, comme je soupçonnais dès le départ que cela serait le cas. Mais par contre, j’ai adoré les conditions dans lesquelles je l’ai vu : sur un canapé, chez un ami, avec ses chats blottis sur et à côté de moi, et avec une amie à mes côtés par intermittence.
J’avais chaud, j’étais entourée, je ne me sentais plus seule, et je sentais le regard et l’attention bienveillante de mes deux amis sur moi. Et ce soir là, c’est plus de ça que d’un bon film dont j’avais besoin ! 

Her

(Ce billet a été écrit dimanche 23 mars)

Je viens de passer un peu plus des deux dernières heures dans une salle de ciné. J'ai vu Her. J'ai tapé ce billet dès mon retour chez moi.

J'ai pleuré en rentrant chez moi à pied, tout en exposant par téléphone mes premières impression sur le film à un ami.

En fait d'impressions, je parlerais plutôt d'un choc. Her est, à mes yeux, une expérience cinématographique inédite, d'un type tout à fait nouveau. Ce film ne ressemble à aucun autre.

Cela m'a évoqué tellement de choses que j'ai commencé à rédiger mon billet dès le film fini, encore dans le noir, après avoir cherché à tâtons dans mon sac carnet et stylo (ce que j'ai bien sur toujours sur moi). J'avais trop peur de perdre mes idées et mes ressentis sur le trajet de retour vers chez moi.

Her raconte l'histoire de Théodore, un homme seul, mélancolique, très attachant, en plein divorce. Il semble triste et désorienté, il semble chercher un sens à sa vie. Son métier ? Une profession incroyable : il écrit des lettres aux gens, de la part de leurs proches. Il est seul, et solitaire, jusqu'au jour où, suite à une publicité, il investit dans un système d'exploitation intelligent. C'est là que Samantha (le système d'exploitation en question, où l'os, vu que j'ai vu le film en vo) fait irruption dans sa vie. Théodore va alors vivre avec son oreillette vissée en permanence à l'oreille, pour communiquer avec elle…

Her raconte comment des gens seuls et isolés, ayant échoué à trouvé l'amour dans le monde réel, se refugient dans le monde virtuel, où ils se complaisent dans des cybers relations. Her m'a fait penser au parcours d'une amie, qui réussit mieux ses relations virtuelles que réelles. Récemment, elle a un peu vécu une histoire comme celle racontée dans Her, elle était dans le rôle de l'os, s'étant attaché très vite à un homme qui lui, plus le temps passait, plus il se détachait…

Est-ce là notre avenir ? Nous complaire dans des relations virtuelles, aimer des robots, car nous ne sommes pas parvenus à nous faire aimer d'autres humains ? Nous protéger derrière des relations matérialisées par de pathétiques oreillettes (on y est presque, remarque, vu qu'on passe notre vie le téléphone scotché à l'oreille, ou dans la main) ou autres gadgets technologiques ? Sommes-nous devenus incapables de nouer du lien avec nos semblables, d'en tomber amoureux, et de se faire aimer d'eux ?

Je suis incapable de vous dire si ce film m'a plu ou non. Des gens ont ri à certains moments, je n'ai pas compris pourquoi tellement cela m'a semblé déplacé et inapproprié. Après tout, ce film nous narre la détresse sentimentale d'un homme, qui en est réduit à "construire une relation" avec un système intelligent, et donc, il n'y a pas de quoi rire selon moi. Le film est triste, effrayant, démoralisant, pessimiste et noir quant à l'avenir des relations amoureuses, et glauque par certains côtés. Her est un film dur, et il parle d'amour d'une certaine façon, thème qui me touche particulièrement en ce moment, et à propos duquel j'ai du mal à voir des films.


Her m'a laissée choquée, sonnée, je parlerais de ce film comme d'un électrochoc cinématographique. Je me suis sentie plus seule que jamais après. J'aurai tué pour un câlin.

vendredi 21 mars 2014

How I live now


How I live now...

C'est un film dont je n'avais pas entendu parler, et qu'un ami m'avait proposé d'aller voir. Je n'ai pas vu la bande-annonce, mais à la lecture du pitch, j'ai accepté. Finalement, ledit ami est parti en vacances, et je suis allée voir le film seule, comme c'est la dernière semaine pendant laquelle il est diffusé...

Ce film est une adaptation d'un roman jeunesse de Meg Rosoff, "Maintenant c'est ma vie", qu' à l'époque, j'ai vu sur les tables de librairies ou dans les rayonnages des bibliothèques. Mais je ne l'avais jamais lu. Forcément, étant allée voir le film, j'ai envisagé la lecture du livre ensuite, me disant que si on avait pris la peine de l'adapter au cinéma, ça devait être rudement bon ! 

Eh bien que nenni, il n'en est rien, j'ai détesté, et selon moi c'est une daube ! 

Le film est long , lent. Je n'ai pas arrêté de bailler et de tenter de voir ce qu'indiquaient les aiguilles de ma montre dans l'obscurité de la salle de ciné ! 

La lumière est très belle dans certaines scènes, idem des images dans certaines autres.

Le film semblait vieux, c’est sans doute le plus vieux des films récents que j’ai vu depuis longtemps ! 

Certaines scènes sont un peu difficiles à supporter ; normal, me direz-vous, après tout, c'est un film sur le thème de la guerre...

How I live now raconte les émois dûs au premier amour, sur fond de troisième guerre mondiale. 
Ah, le premier amour, vaste sujet. C’est celui qui nous emporte, chamboule notre vie, notre vision du monde, nous fait ressentir de nouveaux délices qui nous étaient jusque-là inconnus…

Il y a une très jolie scène d'amour dans le film, joliment filmée en clair obscur, et par le biais d'un flou artistique. Les deux jeunes amoureux sont filmés en train de faire l'amour dans une grange dans laquelle ils se sont réfugiés. C'est leur première fois. Il y a un très beau moment, c'est lorsque le jeune homme caresse le cou de sa partenaire. Il le fait avec tellement d'amour dans les yeux, et tellement d'amour dans ses gestes, , sa main est emplie de douceur, son geste plein de respect, tendre, fort et amoureux à la fois, comme si elle était le trésor le plus précieux qu'il ait jamais eu entre les mains...Cette scène m'a touchée. Et attristée. J'espère qu'un jour un homme posera un tel regard sur moi...

jeudi 20 mars 2014

Jolie citation, so true...

"On ne devient pas amoureux en dénichant la personne parfaite, mais en apprenant à connaître parfaitement quelqu'un d'imparfait"  :). Sam Keen.

Voilà ! 


C'est avec cette citation, que j'ai trouvée dans ma boîte mail ce matin, que j'ai entamée ma journée.

Elle m'a plue, elle m'a touchée, elle m'a parlé.

Alors je me suis dit que j'allais vous la transmettre...


Elle est très vraie, je trouve, et à méditer...



mercredi 19 mars 2014

Et si on parlait de vous plutôt ?

Salut à tous ! 

Je vais commencer ce billet en vous remerciant tous, vous, oui vous, mes fidèles lecteurs, sans qui ce blog ne serait rien, sans qui cette aventure serait beaucoup moins bien, sans qui mes pt'its billets se sentiraient tout délaissés, car grâce à vous, aujourd'hui, mon blog est en troisième position sur Google quand on tape son intitulé ! Et ça, c'est grâce à vous ! Alors merci  de me lire ! Et n’hésitez pas  faire connaitre ce blog autour de vous, famille, amis, gens aimant rire, curieux, petits et grands, afin qu'un jour prochain, j'ai la joie de vous annoncer que je suis numéro un !

Je le dis en toutes les langues comme si j'avais des lecteurs à l'international, non mais la grosse tête de la pauvre fille, lol ! 


On parle beaucoup de moi sur ce blog.. ; )



Alors maintenant, je vous laisse la parole, et la première chose que j'ai envie de vous demander, forcément, est la suivante. Et ceux qui me connaissent bien ont déjà deviné...

Qu'est-ce que vous lisez ? Qu'est-ce que vous avez lu ? Qu'est-ce que vous aimez lire ? Quel est votre livre préféré ? 

Comment aimez-vous lire ? Assis ? Couché ? En silence ? En voiture ?Avec de la musique ? Dans le bain ?

Allez, racontez-vous et dévoilez-moi vos habitudes de lectures et votre rapport au livre ; ) 


J'enverrai une 'tite image rigolote à chaque personne ayant laissé un com' ; ) 
Bah oui, hein, c'est un petit blog, avec des petits moyens...Pour le moment ; ) 
Mais un jour prochain, qui sait, soyons fous, je vous offrirai peut-être des...sucettes ; ) 

mardi 18 mars 2014

Quand j'étais groupie...


Je traîne derrière moi un lourd et sombre secret :  j'ai un passé (gentiment) honteux de fan de boys band.



Voilà, c'est dit et à présent que vous savez, je me sens soulagée, et je sens que cet aveu nous rapproche déjà ; ) 

Bon, je vais donc commencer par remettre les pendules à l'heure pour certains. Les Boys Band, ce sont (c'était) des groupes de garçons qu'une certaine époque a vu émerger par quantité (ensuite, ça a disparu au profit des comédies musicales). L'idée ? Former un groupe (band, boys band  = groupe de garçons) à partir de garçons, jolis jolis pour la plupart (mais ce critère n'était pas respecté dans tous les groupes, cf les gueules des membres du groupe Alliage, et paix à l'âme de Quentin, feu son leader), et surtout, pas forcément musiciens ou chanteurs...Ils étaient plutôt mannequins, et en fait, s'ils n'étaient pas du tout dans la musique, c'était plutôt un atout j'ai l'impression...Le succès reposait donc plus sur leurs jolis minois et leur capacité à faire s'évanouir des minettes devant eux, que réellement sur un quelconque talent vocal...Ca aussi c'est dit, il m'a fallu longtemps pour le comprendre, mais avec l'âge, et le recul, le paysage s'éclaircit devant moi... 

Les G-Squad, c'est eux, ou plutôt, c'était eux.




Enfin ça , c'était la formation initiale, avant qu'Andrew (le blond au crâne rasé du milieu ) ne s'arrache pour tenter une carrière solo... Pas la meilleure idée qu'il ait eu (ils ont été nombreux, les ex membres de boys band à tenter l'expérience), et comme beaucoup, il s'est vautré avec un titre pourri qui l'a définitivement relégué au rang d'anonyme à nouveau, ou de "has been", ou de "has never been" diront certaines mauvaises langues qui ne réalisent pas l'impact que ce groupe a eu sur une génération d'ado (dont j'ai fait partie) à une époque ; )

Ils se sont fait connaitre avec ce titre : https://www.youtube.com/watch?v=wtwublQJceQ
  

Les G-Squad était donc un boys band français, un des premiers, voire le premier je crois, sorti de l’œuf juste un peu avant les 2Be3 (référence placée là pour les connaisseurs ; )). J'ai adoré leurs morceaux ! Je les ai aimés pour leurs chansons, peu importent ce qu'elles valent (qui est différent aujourd'hui de ce qu'elles valaient à mes yeux à l'époque), mais aussi, et surtout, je les ai aimé pour lui.


Lui, c'est Gérald, et il a joué un grand rôle durant une partie de mon adolescence, et de mon mal-être dû à ma (légère) crise d'adolescence.

A l'époque, j'avais une chambre qui ressemblait à ça.



Dû au fait que presque tout mon argent de poche passait en achats de magazines et produits dérivés du groupe. J'avais tout : les posters, les t-shirts (des amies m'en avait fait faire un customisé pour un anniversaire, et sinon Kiabi en avait sorti une ligne ; )), les bijoux à leur effigie, le drapeau, les cartes postales, l'album Panini, les albums, les cd 2 titres (vous vous rappelez de cela ? Je ne suis pas sûre que cela existe toujours), les cassettes vidéos (concerts et interviews achetés dans le commerce), plus les cassettes vidéos que je faisais moi-même,je traquais le groupe sur le programme TV, et dans les émissions où je savais qu'il risquait d’apparaître, et je les enregistrais. Toute la famille était sur le coup ! Ainsi, le jour où ils ont fait une apparition très remarquée (et totalement inattendue selon moi) dans "La Chance aux chansons", hop, j'ai eu un appel de mamie, et j'ai branché la magnéto ! Je classais les interviews et photos découpées dans les magazines dans des classeurs, j'en ai douze pleins, et de quoi en faire un treizième, en vrac, dans des pochettes...Je suivais le Hit Machine, les Dance Machine, les Fan de (c'est l’émission qui proposait aux fans de rencontrer leurs idoles, et j'ai écris pour les rencontrer, si si, bah, on n'est plus à une honte près dans ce billet, et puis, parmi mes lecteurs, je sais que certains avaient la carte de membre du club Dorothée alors...)...

Les G-Squad, et Gérald, ont fait partie de ma vie quotidienne d'adolescente complexée par son physique (ça, c'est pas vraiment réglé, au fait, maintenant qu'on en parle ; ) ..) et mal dans ma peau, et ils m'ont aidée à un peu mieux vivre et supporter cette période difficile qu'est la sortie de l'enfance, et le début de l'entrée dans l'âge adulte...

Je les ai même vus en concert, eh oui, comme toute bonne fan rêve de le faire ! Je les ai vus une fois, à la salle des fêtes des Mées..LOL ! On avait eu l'info par une amie de ma mère qui avait de la famille là bas, et mon cœur avait failli se décrocher au choc de cette nouvelle ! Quoi ? Eux en concert, et pas en région parisienne, et même pas trop loin ?! Ma mère a vu mes yeux, et là, elle a su. Elle a compris que si je n'allais pas à ce concert, tout se passerait beaucoup moins bien entre elle et moi (rappelez-vous, j'étais alors une ado en crise, je l'ai dit au début du billet pour ceux qui ne suivaient pas) et que je lui en voudrais jusqu'à la fin de mes jours (avec la notion toute relative que l'on a de "jusqu'à la fin de nos jours" quand on est ado, et en crise). Le lendemain, j'ai failli tuer mon amie fan, dans la cour du collège, en lui apprenant la nouvelle, et le soir, grâce à nos gentils parents, on avait nos deux billets de concert. Ne restait plus qu'à prévoir comment nous y rendre (je vous resitue le contexte, nous sommes deux collégiennes en crise d'adolescence, hystériques à l'idée de ce concert et de les voir en vrai, et bien évidemment, nous ne sommes pas véhiculées, nous sommes loin d'avoir l'âge légal et requis pour cela). Et finalement, il a été décidé que mes parents nous emmèneraient.

Et le jour J, ça a été deux poids deux mesures  : une soirée inoubliable et magique pour mon amie et moi (même si, au final, je n'en ai pas vu grand chose car j'ai pleuré tout le long, dès leur entrée en scène, vêtue de mon t-shirt à l'effigie de Gérald), et pour mes parents, ça a été une looooooooooooongue soirée à patienter dans la voiture, pour cause d'aucun café ouvert à proximité dans ce bled lol ! Je réalise là  (et avec du retard) une des preuves d'amour que les parents peuvent donner à leurs enfants (à un âge où, soit on en a cruellement besoin plus que tout, soit on ne les mérite pas forcément, vu à quel point on leur en fait baver avec notre crise et nos rébellions). Grande preuve d'amour donc, tout comme les fois où ils m'ont laissé la maison pour faire des "boum", et qu'ils ont passé la soirée dans le garage, sur le canapé viré pour l'occasion pour avoir plus de place pour danser... ; ) Et là, je le sens bien, si si, lecteur , je t'ai intrigué, accroché, tu espères très fort que je consacrerai un prochain billet à te parler de mes boum...Hé hé, qui sait de quoi demain sera fait ?  ; ) 

Donc le concert...Ah là la, ce concert ! Dès la file d'entrée, première surprise, nous n'étions donc pas les deux seules fans ? ! Là, je sens que vous vous riez de ma crédulité, mais attendez, ce n'est pas fini, je ne vais pas vous décevoir ! Un peu à l'écart de l'entrée de la salle, nous avons vue sur l'arrière du bâtiment, où bientôt, une voiture stoppe.Des portières s'ouvrent, et là, tandis que nous retenons notre souffle, à la place passager, qui vois-je ? Gérald ! En même temps, me direz-vous, j'avais peu de chance de tomber sur Quentin, d'Alliage...LOL faut que j'arête avec ce groupe, vous allez finir par croire que je ne les aimais pas... ; ) Et Gérald, donc, s'allume une clope, tranquillou ! Echanges de regards effarés entre mon amie et moi, et pour cause : il disait être non fumeur dans les magazines ! Il nous aurait donc menti, à nous ses plus fidèles fans?! Bon, en même temps, il disait être aussi être célibataire, et hétéro, alors...Ca, on y reviendra plus tard, il est encore trop tôt pour vous parler du drame...

Nous entrons dans la salle et suite à des mouvements de masse, nous nous retrouvons séparées avec mon amie, elle, quasiment devant sur les barricades, et moi, un peu en arrière mais avec une très bonne vue quand même sur la scène ! 

Et donc, le concert a eu lieu, avec un pauvre groupe venu là faire la première partie, sous les sifflets hargneux de 200 nanas qui n'attendaient qu'une chose, qu'ils quittent la scène et que le groupe y entre et en prenne dûment possession ! 

Ils arrivent, ils chantent, je commence à pleurer, le concert se passe, avec un solo de Gérald sur "Love me tender" du grand Elvis je crois, puis, deux événements : le premier, c'est que je crois voir Gérald me repérer et repérer sa tête sur mon t-shirt, et, suite à cela, me pointer du doigt. Je sais, on est naïve à cet âge là, et entre mes larmes qui ont redoublé sur le coup et la semi-obscurité, je pouvais voir un peu ce que je voulais...Le second "choc" a eu lieu lorsque Gérald a eu très chaud, et qu'il a ôté son t-shirt et l'a jeté dans le public, provoquant par là des hurlements de bêtes, des mouvements de foules et un ras de marée humain sur la pauvre nana qui avait eu "la chance" d'attraper ce t-shirt. Mais au final, c'était la fin du concert et, à force de batailler, et d'écraser quelques pieds, mon amie s'est faufilée et a décidé qu'on allait "partager" le t-shirt, et elle est revenue vers moi, victorieuse, porteuse de son trophée, et de la bonne nouvelle : nous avions à présent entre les mains deux bouts de tissus blancs, restes du marcel blanc et trempé de sueur (nous l'espérions secrètement ; )) de Gérald ! 

Après le concert, retour à la (dure) réalité, et à la voiture de mes parents. Le trajet s'est fait en silence, mon amie et moi ayant pleuré tout le long (l'émotion, la pression qui retombe). Le concert était un vendredi je crois, et j'ai passé le week-end qui a suivi à regarder des vidéos d'eux et à pleurer devant...Pathétique, je sais. Enfin...je le sais à présent ; ) 

J'ai vraiment été très fan (et le mot est faible) de ce groupe. Je me souviens, avec mon amie fan aussi, on avait même appris une de leurs chorés, qu'on a interprété ensemble dans une fête de fin d'année, une "boum", devant les autres de la classe. Avec le recul, cela explique-t-il pourquoi je n'étais pas forcément pas populaire ? Peut-être;  ) Est-ce une des raisons ? Étais-je une marginale, mon statut de "fan" gentiment moquée par certains faisaient -ils de moi une pestiférée, une personne  pas fréquentable, peu digne d'intérêt ?

Et un jour, ça a été le drame : Gérald a quitté le groupe pour se lancer, à son tour, dans une carrière solo ! J'ai eu très peur pour lui. Au final, il a fait un premier single qui a un peu marché, car les fans l'ont suivi (beaucoup de filles étaient fan du groupe pour lui). Moi, j'adorais ce titre , "Chaque jour". Je vous en livre un court extrait : "Et chaque jour, j'oublierai ta voix, ton visage / Tour à tour, s'effaceront tes mots sur mes pages / De ton amour, restera un flou paysage"...C'était de lui je crois, ce qui lui donnait encore plus de valeur à mes yeux ; ). Je vous laisse la découvrir ici : http://www.youtube.com/watch?v=Vn5XXVnY6DE


L'album n'a jamais suivi par contre. J'étais membre de son fan club, et je suivais ses actus, je recevais des photos "dédicacées" (bien sûr, à l'époque je pensais que le pauvre type les signait une par une, de sa main, pour chaque fan...Je sais, j'étais naïve ! Remarque, je le suis toujours, mais plus pour les même choses). Et en amour, il a commencé à faire n'importe quoi de sa vie ! Il s'affichait dans la presse avec sa manager, une femme de l'âge de sa mère, un "mètre cube" (un mètre de haut sur un mètre de large" au cheveux courts et rouges ! 

Puis j'ai grandi, sans même m'en apercevoir. Ma chambre a repris un aspect plus civilisé, et moins "lieu de culte dédié" ; ) J'ai changé d'affinités musicales, d'envies, de loisirs. J'ai changé de personnalité. J'ai changé, tout court. Les souvenirs de cette période de ma vie sont allés gentiment se ranger dans une boîte, au moment d'un déménagement, et d'ailleurs, la dernière fois que j'avais ouvert la boite, j'avais constaté de nombreuses "pertes" : il me manque des t-shirts, et je n'ai plus aucune cassettes vidéos des enregistrements que j'avais faits : ( Ai-je la mémoire courte, les avais-je effacés, pour réutiliser les cassettes, ou est-ce un coup bas de ma sœur fait à l'époque, et que je n'ai découvert que bien plus tard ? (Oui, car entre sœurs, c'est arrivé de se faire des coups bas, c'était surtout plus dans le sens de ma sœur à moi d'ailleurs...)

Bref, je suis passée à autre chose d'un coup, et je n'ai jamais constitué le treizième classeur du coup ; ) 

Ensuite, Gérald a disparu de la circulation musicalement, avant de faire un jour son grand retour, le crâne rasé, en couple avec Loana (si, si, je parle bien de la Loana de Loft Story 1, la désormais très bouffie, décolorée et suicidaire Loana), et sous la profession de DJ, et sous le nouveau pseudonyme de "D' Geyrald". Suite à cela, il a fait un passage très remarqué chez Morandini, que j'ai loupé, mais suite auquel mon ex, mort de rire, s'est empressé de m'appeler pour m'annoncer que Gérald était gay, il avait fait son coming out et publiquement révélé son homosexualité...J'étais sous le choc, et quand même surprise par cette nouvelle qui, apparemment, n'en surprenait pas beaucoup d'autres que moi. Eh oui, car il est souvent apparu, après coup, que des membres de ces boys band qui ont tant fait rêver des générations de midinettes, et qui pouvaient toutes les avoir, préféraient en fait les garçons...

Aujourd'hui, j'ai trente ans, et, l'an dernier, lorsque j'ai déménagé mes dernières affaires de chez mon ex, j'ai récupéré ma "boîte à souvenirs G-Squad". Je ne l'ai pas stockée dans le garage de mes grands-parents, avec les autres affaires dont je n'ai pas besoin tout de suite, ou qui ne rentrent pas chez moi. Mais je l'ai prise avec moi, dans mon appart, et je lui ai fait une petite place (elle est sous mon panier à linge sale). D'ici, elle ne gêne personne, et il m'arrive de l'ouvrir pour feuilleter quelques extraits de ma "folle jeunesse de groupie", désormais derrière moi. Je me dis même que, peut-être, un jour, si je m'ennuie, je ferai ce treizième classeur, afin de ranger les derniers souvenirs encore en vrac, avant de refermer, avec tendresse, les pages de cette ultime relique...




Non stop


Hier soir, je suis allée voir Non-Stop. La bande-annonce m'avait intriguée, et j'avais eu l'impression qu'on allait me proposer un film à cent à l'heure, un peu dans le genre de Taken (avec le même acteur dans le rôle titre) que j'avais adoré ! 

Non-Stop raconte comment le Liam Neeson (acteur que je confonds toujours avec Ralph Fiennes, je trouve qu'ils se ressemblent comme deux gouttes d'eau !), marshall de la sécurité aérienne, va tenter de sauver un avion d'un détournement, alors qu'en fait les apparences sont contre lui, et qu'il est le principal suspect dudit détournement...Il va être secondé dans sa mission par sa voisine de siège, la très belle et très rousse Julianne Moore, que personnellement je n'avais pas revue récemment sur les écrans.

Au final, j'ai été un peu déçue, il y a des "surprises" prévisibles, même si le début de l'intrigue est bien menée, avec un côté très original dans la réalisation : l'affichage à coté de l'acteur des SMS tapés et reçus sur son téléphone ! Déçue aussi par le rythme du film, que j'aurai cru plus prenant, comme Taken, qui m'avait obligé à ne plus respirer et avoir, pendant presque deux heures, les ongles enfoncés dans mon accoudoir et les yeux rivés, comme hypnotisés, à l'écran ! 

Il y a ensuite un côté un peu "dégoulinant de bons sentiments" dans le happy end proposé, à savoir c'est l'une ou l'autre extrême, le paria du début de film fini porté en héros...Avec dans le film tout un petit discours sur la sécurité, ou plutôt l’absence sécurité aux USA, une allusion à peine voilée à la catastrophe des tours jumelles, bref, on se demande si le réalisateur a peiné à trouver du contenu à son film, au point d'en arriver à faire un discours moralisateur et engagé sur fond de film d'action (presque catastrophe).

lundi 17 mars 2014

Dans l'ombre de Mary


Ah, encore une fois, je me suis régalée ! J'avais été séduite par la bande-annonce, ne restait plus qu'à trouver un créneau pour aller le voir ; ) 

Je suis toujours étonnée de constater la faculté qu'a le cinéma de nous emporter loin de tout pendant deux heures ! Deux heures au profit desquelles plus rien n'a d'importance, que ce film dans lequel on est emmené, que ces personnages auxquels on peut parfois s'identifier. C'est tellement efficace que parfois, le retour à la réalité, lorsque les lumières de la salle se rallument, est douloureux...

Ca faisait longtemps qu'un film ne n'avait pas autant touchée ! J'ai été très émue, j'ai pleuré tout le long, et trouvé le film très beau ! 

Pour aimer ce film, je pense qu'il faut connaître, et aimer Mary Poppins. On y retrouve de nombreuses allusions, des clins d’œil. Normal me direz-vous  ; ) 

On y découvre un Tom Hanks qui campe un Walt Disney convaincant, et une Emma Thomson très émouvante, dans le rôle d'un auteur protégeant son histoire, qui est une vraie part d'elle-même ! 

J'ai souri, j'ai ri, j'ai pleuré, j'ai rêvé, j'ai été transportée ! J'ai retrouvé la magie de Mary Poppins, j'ai eu envie de le revoir ! Grâce à "Dans l'ombre de Mary", j'ai pu vérifier que je ne peux pas regarder Mary Poppins, ou en entendre les chansons, sans fondre en arme quasi instantanément ! C'est un Disney qui me touche plus que d'autres, va savoir pourquoi. Est-ce dû à ses enfants, en perpétuelle demande de reconnaissance et d'affection de la part de leur père ? Ou est-ce autre chose ? Je crois que je ne le saurai qu'en le revisionnant, encore et encore, et cette perspective n'a rien d'une corvée ; ) !



Diplomatie



Je suis allée voir ce film sur les conseils de ma mère, et je n'ai pas regretté ! Déjà, il réunit deux acteurs que j'adore, dont un des deux qu'on voit beaucoup sur les écrans en ce moment.

Diplomatie est un film français, huis-clos entre André Dussollier, diplomate,et Niels Arelstrup général allemand qui a reçu l'ordre de détruire Paris. Le premier va tout faire pour tenter de raisonner le second, afin que la ville de Paris ne soit pas rasée...

Les dialogues sont bons, les acteurs excellents ! 

Finalement, pour faire un bon film, il n'en faut pas plus : enfermez seulement deux grands acteurs dans une pièce, faites-les se parler, et... le tour est joué !  ; ) 

Monuments men



Samedi ,  je suis allée voir "Monuments men", un autre film que j'avais eu envie de découvrir dès le visionnage de sa bande-annonce...

J'ai beaucoup aimé ! J'ai ri, j'ai été émue, j'ai appris des choses sur des aspects insoupçonnés de la guerre, sur l'art, je me suis régalée à voir de nombreuses œuvres d'art faire leur apparition tout au long du film...

Côté casting, on retrouve Clooney et Damon, qui ont déjà pas mal tourné ensemble (et sons amis dans la vie, je crois), mais également Bill Murray et John Turturro. Et Cate Blanchett ! Et à leurs côtés...Jean Dujardin ! 

J'avoue que l'acteur "frenchy" fait un peu tache à côté, je me suis demandée tout le long ce qu'il faisait là, au milieu de ces "grands" acteurs américains...

C'est drôle, émouvant, bien joué et surprenant ! 

Avec aussi une très jolie histoire d'amour impossible en filigrane...

Un été à Osage County



Vendredi, je finissais le travail plus tôt que de coutume, je e suis donc fait un pt'i ciné, et je suis allée voir "Un été à Osage County". La bande-annonce m'avait séduite, et il y avait dans le casting, le beau Ewan Mc Gregor (mon acteur préféré ! ), qui se fait trop rare sur nos écrans... ; ) 

J'ai été un peu déçue ! Malgré une prestation assez époustouflante de Meryl Streep, en "drug addict", soûle, et agressive, méchante, le film n'est qu'une variation de plus sur un thème déjà bien exploité : un règlement de compte familial lors de retrouvailles pour des obsèques...Au cours de cette journée chacun va y aller de sa vérité, de sa révélation, de l'annonce de vieux secrets enfouis, prompts à faire basculer le présent à cause d'erreurs de passé...

Le film nous laisse sur notre faim, sans apporter de réponses aux questions qu'il pose.

Trois nouvelles pubs



J'ai eu un coup de coeur pour les deux premières : 


Coca-cola zéro


Printemps du cinéma 2014

Et par contre je ne comprends pas les nouvelles pubs Orangina et je les déteste ! 


La dernière en date, celle du pigeon malade

vendredi 14 mars 2014

The Grand Budapest Hotel


Hier soir, je suis allée voir "The Grand Budapest Hotel", de Wes Anderson. J'avais eu envie de  le voir dès le visionnage de la bande-annonce, il y a quelques semaines en arrière.

Ce film est ma seconde tentative d’intrusion dans l'univers si particulier de Wes Anderson, qui ne ressemble à aucun autre. L'année dernière, je n'avais pas tellement aimé "Moonrise Kingdom", et là, j'ai mieux aimé ce film, je ne me suis pas ennuyée, j'ai ri et souri ! 

Ne nous mentons pas, c'est un film étrange au possible, déjà rien que par les décors et les couleurs du film. Les tenues des personnages, et certaines de leurs expressions faciales, m'ont parfois fait penser que j'étais non plus dans un Wes Anderson, mais dans une production de Pedro Almodovar. Le rose de l'extérieur de l'hôtel a un petit côté "conte de fées Disney", et l'intérieur marron orangé a un côté très kitsch ! 

Le film est drôle, original, avec un humour décalé et parfois à la limite du glauque. 

Rien à dire sur le jeu des acteurs, sinon quel casting ! Le réalisateur s'est entouré de bons nombres d'acteurs connus, qui, même s'ils n'ont qu'un petit rôle, ou ne font qu'une courte apparition, font partir intégrante de la distribution du film ! 

On y retrouve ainsi l'élégant Ralph Fiennes, l'énigmatique Tilda Swinton, l'irremplaçable Jude Law, entourés d'Adrien Brody, de Willem Dafoe, Owen Wilson, mais encore Harvey Keitel, Jeff Goldblum, Edward Norton, Jason Schwartzman, Tom Wilkinson, Bill Murray, et même deux français," la très présente sur nos écrans" Léa Seydoux, et Mathieu Amalric ! Eh oui, rien que cela ! 

jeudi 13 mars 2014

Quatre mariages pour une lune de miel...

Encore une émission de télé-réalité me direz-vous ? Mais elle passe sa vie devant ! Alors là, non, n'exagérons rien, mais les circonstances récentes font que...

Eh oui, une autre que j'ai découverte chez ma famille adoptive, et devant laquelle j'ai souvent ri et souri aussi, alors je vais vous faire profiter de mon expérience à propos de ce nouveau programme que nous propose actuellement le PAF.

Quatre mariages pour une lune de miel est une nouvelle télé-réalité Je ne sais pas vraiment quand elle a émergé, mais elle passe sur TF1 (eh oui celle là aussi ; )). De toute façon, TF1, à l'heure actuelle, à part Les Experts, les télé-réalités ou les émissions de divertissement...Bref.

Pourquoi j'ai regardé cette émission ? Déjà, par curiosité, parce que je ne connaissais pas, et qu'on m'en a parlé comme quelque chose de drôle (et c'est vrai).Alors j'ai voulu tester.  Après, j'avoue, j'adore les mariages. Jusqu'à il y a quelques années, je rêvais du mien et j’espérais secrètement que ça m'arriverait à moi aussi un jour, j'y croyais très fort et je croisais les doigts. Et ça a failli en 2011, mais c'est là un autre sujet que nous ne développerons pas aujourd'hui ; ). Malgré cela, je ne suis pas comme Monica de Friends (malgré ce que pense mon jumeau, qui se reconnaîtra dans les prochaines phrases) : c'est-à-dire, je n'ai pas constitué, depuis toute petite, un classeur, composé de photos de robes qui me plairaient (ça, c'est dans un dossier "perso" sur mon ordi de boulot lol), des photos de coiffures, des idées de lieux, ou encore d'autres   envies ou idées concernant le grand jour). Bien sûr, je sais ce que je veux, et ce que je ne veux pas (surtout pas de robe bustier, c'est commun, et réservé aux filles qui ont de la poitrine, les veinardes ! Par exemple, je sais que je ne veux pas ressembler à une grognasse, ou être une mariée vulgaire. Bon, a priori, je ne pense pas être quelqu'un de vulgaire dans la vie de tous les jours ( à vous de confirmer ou infirmer), ni de par ce que je porte, ni de par ce que je suis ou montre, alors, a priori, il n'y a pas de raisons que je fasse une exception juste ce jour là ; ).Croisons les doigts !

Revenons à nos moutons, à notre propos initial : l'émission. Elle se compose comme suit : quatre mariées "s'affrontent" sur une semaine, les quatre mariages ont lieu, avec chacun une thématique spécifique.Les trois autres candidates sont invitées pour juger le mariage de la quatrième, et lui attribuer plusieurs notes : une pour la robe je crois, une pour le repas, une pour l'animation, et une pour la déco, ou le thème, il me semble.
Ca , c'est l'émission quotidienne que je n'ai jamais regardé. Moi, j'ai vu celle du vendredi, qui résume les propos de la semaine, et montre les candidates qui découvrent les notes que les autres mariées lui ont attribué.Suite à cela, elles se clasheront côte à côte, devant un château, sans même se regarder en face, avant de savoir laquelle a eu les meilleures notes, et donc a gagné le jeu, et la lune de miel.L'heureuse gagnante le saura en voyant débarquer devant elle, sorti tout droit d'une belle et élégante voiture noire, son mari, tenant à la main fleurs et enveloppe contenant la destination de la lune de miel durement gagnée !

Je n'ai vu que deux fois cette émission, mais j'y ai vu des mariages sur des thèmes que je n'aurai pas forcément soupçonnés pour un mariage (et clairement pas choisis pour le mien ! ), tels que Carnaval de Venise, rétro années 20, "émotions sur deux tons", country, féerie...J'y ai vu des robes immondes, bicolores, meringues, énormes, disproportionnées, cucul la praline ! J'y ai vu des coiffures ridicules, des maquillages ratés. J'y ai vu des buffets, ou repas, qui ne faisaient clairement pas envie, des décos sobres bien plus réussies que des raffinées, qui donnaient en fait à la salle des airs de salle des fêtes municipales. J'y ai vu des buffets qui ressemblaient au self de la cantine, des ouvertures de bals loupées, nulles, pas originales, sur un slow (facilité, et la tradition de la valse de la mariée avec son père alors ? Je sais, je suis trop romantique et conservatrice sur certains points ; ) ). Et je ne parle pas de certains échanges de vœux, je ne juge pas mais quand même, même moi l'égoïste romantique, l'incurable sentimentale, j'en ai trouvé des surjoués...

La partie la plus drôle de l'émission réside, selon moi, dans le fait de voir les mariées découvrir le jugement de leur mariage par les autres candidates, et leurs réactions face aux notes attribuées. Suite à cela, les commentaires fusent (moi je l'ai mieux noté, elle joue pas le jeu, elle joue stratégique, etc. lol). Heureusement, le marié est assis à côté de sa femme, prêt à l'aider à surmonter cette épreuve, et à lui rappeler que mais oui ma chérie c'était toi la plus belle, la mieux coiffée, qui avait la plus belle robe, et mais oui notre repas était le mieux, le sien on aurait dit un mac do au rabais, etc, etc ; ). Réel encouragement et soutien, ou mauvaise foi masculine qui veut garder sa tranquillité d'esprit, et ne pas s'en prendre une hors caméra, ou se voir reprocher de n'avoir pas "été là"... ; ) Va savoir...

La dernière fois que j'ai regardé l'émission, qui m'a une fois de plus ravie, et pas déçue, une des candidates a eu un joli geste, je trouve, à la fin. Son mari est arrivé avec les fleurs et l'enveloppe (pour rappel pour ceux qui n'auraient pas suivi ou auraient, je ne sais comment, pris ce billet en cours de route, cela veut dire que c'est ce mariage là qui a obtenu les meilleures notes). Elle s'était accroché (et pas qu'un peu, la candidate) avec les autres candidates, devant le château, comme d'hab', dans l'attente du résultat du jeu, et quand son mari est arrivé, après le bisou, l'ouverture de l'enveloppe pour voir sous quel soleil du monde ça va s'envoler pour se bisouiller, et se papouiller, et s'aimer, et se bécoter tout en bronzant, elle a pris les fleurs, et les a offertes à l'une des candidates, en lui disant qu'elle "tait une belle personne et qu'elle regrettait les notes qu'elle lui avait mises (c'est facile, une fois qu'on a gagné, de regretter d'avoir été trop sévère ; )). Les deux se sont tombées dans les ras en pleurant et...moi-même, j'étais très émue, j'avoue ...

Ne restait plus qu'à souhaiter aux deux tourtereaux, les deux "just married", un bon vent, ou plutôt...une bonne lune de miel !





mercredi 12 mars 2014

L'Amour est aveugle ?



Un vieux proverbe dit que l'amour est aveugle, et cet adage populaire a été repris récemment pour illustrer le concept d'une émission, qui s'en est inspirée pour son titre.

"L'Amour est aveugle" est une télé réalité (une de plus, ça aussi, c'est un des fléaux de notre siècle, peut-être encore pire que la solitude ; )  ), qui a émergé sur TF1 il y a quelques années.

Le concept ? Vérifier si l’amour est vraiment "aveugle", c'est à dire peut-on développer des sentiments pour quelqu'un que l'on ne voit pas, dont on ignore le physique, simplement à partir d'échanges verbaux (enfin verbaux dans un premier temps, parce qu'après, ça se tripote un peu quand même sous prétexte d’apprendre à se connaitre mieux ! ) ?

Pour ce faire, la production "enferme" (ils sont quand même là de leur propre gré, hein, on les a pas kidnappés dans la rue en leur disant "hé toi là, viens, tu vas tomber aveuglement amoureuse grâce à nous, lol) ) dans un loft coupé en deux parties trois filles, et trois garçons, qui, dans un premier temps, ne seront amenés à se rencontrer, et à faire connaissance, que dans le noir total, dans une pièce spécialement prévue à cet effet.

L'idée est donc que, sans se voir, ils discutent, sans que leurs jugements soient faussés, ou que leurs émotions soient "parasitées" ou troublées par la vue du physique de l'autre. Au contraire, ils doivent se fonder une opinion de la personne qui leur fait face en se basant exclusivement sur le dialogue...

N'est-ce pas extrêmement hypocrite, à l'heure où l'on vit dans une société qui retouche et photoshop le physique des people des magazines à tout va ? A l'heure où l'on glorifie la jeunesse, où l'on prône la beauté et la vitalité éternelle ? Bizarrement, la tranche d'âge choisie est 25-35 ans je pense (tiens, c'est justement la tranche d'âge qui souffre de solitude, et dont j'ai parlé dans un billet précédent..), et je me demande si l’émission ferait autant d'audience (car malheureusement, malgré l'horaire de deuxième partie de soirée, je pense qu'elle en fait. Et c'est là tout le problème, tant que des gens les regarderont, le paysage audiovisuel français souffrira de cette pollution, de ces programmes TV poubelle) si on mettait des septuagénaires à la place...Je m'interroge, mais permettez-moi de douter...

Avant d'aller plus loin, laissez-moi vous dire quelques mots à propos de la "cuvée" des candidats que j'ai eu l’occasion de voir dans l'émission de vendredi dernier. Honneur aux dames, alors les filles d'abord. Les filles arrivent toutes sur des talons plus hauts qu'elles, soit dans d'horribles pantalons moulants (trop) et fleuris (trop aussi), soit dans des mini jupes, ou des mini shorts, très mini, ça pourrait me servir de bandeau à cheveux personnellement. Elles ne sont même pas jolies, elles sont aussi vulgaires que retouchées et siliconées. Elles sont tout de suite hyper potes, bien sûr, sinon ce n'est pas drôle ; enfin, elles sont potes si elles ne jettent pas leur dévolu sur le même homme...Sinon, bizarrement, les sourires et la bonne entente ont tendance à disparaître...Quant aux hommes (à vous messieurs les candidats de passer sur mon grill intransigeant), ils sont très bronzés (ah les nanas aussi maintenant que j'y pense), bodybuildés, ils sont mannequins ou aide-soignants (si, si, à ma grande surprise, il a dû se perdre en route en voulant aller à "Des chiffres et des lettres" peut-être celui là), ils font très attention à leur looks et...voilà, tout est dit, car je ne peux pas leur attribuer à eux non plus,des qualificatifs tels que "spirituels", "drôles", "intéressants", "cultivés". Là, on est plutôt dans le registre du lourd, du pathétique, du désespéré. Il y en a un qui jouait sa vie, qui voulait absolument se vendre à l'une ou l'autre des nanas, et qui du coup "est déçu de la femme française, et préfère partir à l'Est". LOL !

Car je pense qu'un des attraits principaux de l’émission aux yeux des spectateurs, n'est pas de se poser une heure devant une émission à visée philosophique qui entraînera chez eux un profond débat sur l'amour, ses conditions d’existence, ses dérives, la superficialité des relations basées sur le physique, etc. NON. Ca se saurait ; )

Je pense plutôt que les hommes se mettent devant pour voir des grognasses à moitié vêtues (ou dévêtues, le résultat est le même), et que les femmes, elles, guettent le moment où les candidats masculins, souvent body buildés (ils ont tellement travaillé leurs muscles qu'ils ont perdu du cerveau au cours de  l'exercice ; )), enlèveront leur t-shirt pour "mieux faire connaissance" avec la partie adverse ; ) .

Et ma transition est toute trouvée dès lors pour vous parler de l'évolution de l'émission, suite aux premiers rendez-vous dans le noir, qui sont des rendez-vous "collectifs", les trois filles face aux trois garçons.

On en arrive à la suite du déroulement de l’émission, car , j'en suis sûre vous brûlez d'envie d'en savoir plus  ) !

La seconde phase des rendez-vous se déroule alors comme suit : chaque fille désigne l'un des candidats avec qui elle souhaite avoir un rendez-vous en duo, toujours dans le but de mieux se connaître. Ces dames vont alors choisir l'homme qui les a le plus "interpellées" (si elles connaissent le mot ; ) ) lors du premier rendez-vous collectif. Elles choisissent de s’arrêter sur celui d'entre ces messieurs qui s'est distingué à leurs yeux, faisant preuve d'humour, et montre d'intelligence et de spiritualité... ; ) Là encore, si ces dames me lisent, pardon pour l'emploi du vocabulaire usité...Je suis prête à vous faire un glossaire en fin de billet afin de me racheter ; ) !

Et donc, lors de ces rendez-vous à deux, l'heure n'est plus à la parlotte (enfin malheureusement si, encore un peu, je vous dis pas a teneur des dialogues ! Entre les fautes de français, de conjugaison, et de syntaxe, on en a pour notre argent, nous les littéraires pointilleux, ou tout simplement, les amoureux de la langue française, aimant la parler, et qu'on la parle, un minimum correctement. Mais bon, c'est sans doute dû au fait que les candidats n'arrivent à la maison qu'avec un seul et unique petit bagage, et ils n'ont pas la place pour leurs BLED et leurs lecture en cours ! LOL ! Là je me fais rire toute seule, j'avoue).

Je vais faire une courte digression sur les bagages des candidats, et ensuite nous reviendrons à ces seconds rendez-vous "dans le noir".

Lors de leur arrivée dans la maison, on nous montre les candidats, filles comme garçons, débarquer seulement "armés" d'un seul et unique petit bagage censé contenir leurs effets personnels : le même sac noir pour les hommes, et le même sac rouge à pois bancs pour les femmes (la chaîne a sans doute eu des prix de gros)...Je ne sais pas sur combien de temps est censée se dérouler l'émission, mais à mon avis, les vrais bagages suivent derrière ! Remarque...A bien y réfléchir, vu les lambeaux de tissus qui composent les "tenues" de ces "dames", et idem pour ces messieurs, qui s'aiment en marcels et short, ça ne prend pas tellement de place dans un bagage. Le plus lourd peut donc y tenir : la truelle et les pots de peinture (en guise de maquillage) pour les nanas (la truelle c'est pour être sûre d'appliquer la juste dose ; )), le machisme des mecs, et la connerie des deux genres réunie ! Eh bien en fait si, tout tient, je suis vraiment mauvaise langue !
On ne voit pas les candidats filmés avec des effets personnels, style livres, Ipod, tablettes, magazines, ou que sais-je encore, devant la tv, d'où ma nouvelle question : encore une fois, je ne sais pas sur combien de temps est censé se passer l'émission, mais que font ces pauvres ères de leurs jours ? On les voit toujours affalés sur un canapé, attendant un rendez-vous, débriefant de leur rendez-vous ou de celui du copain, mais ils font quoi le reste du temps ? ! Ils se regardent le nombril ?

Bon, après cette digression, pardonnez-moi, qui en plus n'était pas si courte que cela, revenons à présent au sujet annoncé précédemment : le second rendez-vous. Le second rendez-vous, comme expliqué plus haut, et pour rappel pour ceux qui n'ont pas suivi (ou que j'ai perdus avec ma digression, mea culpa), ne se déroule qu'entre deux personnes : l'une des femmes, ou l'un des hommes, va, à tour de rôle, désigner l'un des candidat(e)s avec qui il souhaite approfondir le dialogue. Je ne dis pas qu'il souhaite "revoir" car, hum, enfin bon, ok ça va , je sors  ) ! Donc chaque personne arrive par une porte différente dans la pièce noire, et là, ça commence. Celui des deux qui est déjà assis va toucher l'autre pour l'aider à trouver le canapé, ou les coussins, ou carrément le lit (si, si, parfois, ça fait connaissance direct sur un lit, à quoi bon se casser à offrir des fleurs ou écrire des poèmes, hop, un lit et le tour est joué, bref, le romantisme n'est pas mort ! ). La serviabilité prend de drôles de formes dans cette émission, croyez-moi. Suite à ça, une fois les deux candidats calés côté à côté, voir l'un sur l'autre (ah, y a la possibilité meeting dans un hamac aussi), ça discute deux secondes des attentes en terme de partenaires, des déceptions respectives, ça raconte deux trois conneries et puis soudain, ça a très chaud tout ce petit monde alors ça enlève ses fringues, ça se masse, ça se touche pour avoir une meilleure idée de la silhouette de l'autre (mon œil, même es arguments invoqués pour mieux "faire connaissance dans le noir" sont pitoyables dans cette émission ! ) ! Ben ils ne se voient pas les pauvres, faut bien qu'ils y remédient ! De là à ce que ça se renifle l'arrière train, comme les chiens, il n'y a pas loin... ; )

Et ensuite, les débriefings : ça aussi, ça vaut son pesant d'or ! Ils ne savent pas parler français, mais comme ils sont tous das le même cas, ils se comprennent très bien ! Je ne comprends pas que la production n'envisage pas un sous-titrage  ; ) Quoi ? Comment cela ils parlent français ? Ce n'est pas leur langue maternelle alors, ils en ont appris quelques bribes pour l’émission ?

Suite au débriefings, je crois que les candidats ont à nouveau la possibilité d'un autre rendez-vous duo dans le noir, avec une personne différente.Rebelote, cf paragraphe au dessus.

Enfin, les candidats qui se sont vus mais n'ont pas eu le feeling vont pouvoir se voir, histoire de savoir s'ils auront des regrets ou non. Suite à cela, je crois que c'est le garçon non retenu par la fille qui quitte le jeu.

Et les candidats, qui eux, ont eu un bon feeling en "entrevue" ont encore un délai de réflexion. Suite à cela, le garçon ou la fille se positionne sur la terrasse, attendant l'arrivée de l'autre. Et là, c'est le drame ! Soit la personne regarde l'autre plantée sur la terrasse, fait style "j'arrive", et trace en fait au dernier moment
vers le portail, soit la sortie de la propriété, et du jeu, laissant l'autre avec l'air con, il faut bien l'avouer (on voit là aussi un signe de sadisme de la part de la production, que le chemin vers le portail ou vers la terrasse, et donc potentiellement vers  le candidat, soit le même en partie...). et dans le meilleur des cas, les couples ont des sourires niais, échangent un petit bisou, décident de tenter le coup de repartent ensemble vers le portail  ). 





Alors l'amour est-il vraiment aveugle ? Eh bien, je dirai, que quand on voit ce qu'on nous montre dans cette émission, parfois il vaudrait mieux ! Ou alors, si l'amour n'est pas aveugle, pitié, que quelqu'un achève nos souffrances (avant d'aller les achever eux, les candidats), et qu'on nous crève les yeux...Après tout, on achève bien les chevaux (celle là d'allusion, je suis sûre que les candidats ne la saisiront pas) ; ) .

En bref, je trouve ces émissions nulles , et pitoyables, mais pour moi, elles sont associées à de bons souvenirs, de bons moments, car je les regarde toujours entourée de gens que j'aime, à savoir ma famille adoptive, toujours prête à mettre à jour ma culture télé réalité ! ; ) 

Encore un peu de poésie ; )


Encore un poème que ma grand-mère m'avait fait découvrir.

Elle l'avait lu à un des anniversaires de mariage de mes grands-parents ; )