Coup de coeur littéraire !

Un autre coup de coeur de ces temps-ci, où j'ai eu assez de chance côté lecture.

Je suis tombée sur quelques pépites dont j'ai commencé à vous parler, en voilà une autre.

Je vais vous parler d'"En attendant Bojangles", d'Olivier Bourdeaut.

Il s'agit d'un premier roman, qui a remporté le Prix France Télévision (entre autre, et ce n'est pas le seul, cf. la photo au dessus).

A la base, j'ai un peu entendu parler de ce livre dans la presse, avec des avis contrastés au moment de sa sortie, jusqu'à ce qu'une collègue m'en fasse un éloge dithyrambique, qui me donna envie de le lire !

Le pitch : Sous le regard émerveillé de leur fils, ils dansent sur "Mr. Bojangles" de Nina Simone. Leur amour est magique, vertigineux, une fête perpétuelle. Chez eux, il n'y a de place que pour le plaisir, la fantaisie et les amis. Celle qui donne le ton, qui mène le bal, c'est la mère, feu follet imprévisible et extravagant. C'est elle qui a adopté le quatrième membre de la famille, Mlle Superfétatoire, un grand oiseau exotique qui déambule dans l'appartement.
C'est elle qui n'a de cesse de les entraîner dans un tourbillon de poésie et de chimères. Un jour, pourtant, elle va trop loin. Et père et fils feront tout pour éviter l'inéluctable, pour que la fête continue, coûte que coûte. L'amour fou n'a jamais si bien porté son nom.

Verdict : un régal !

Honnêtement, je n'étais pas sûre d'accrocher, c'était loin d'être gagné !

Mais...j'ai plongé dans ce roman, qui n'a cessé de me surprendre dans le bon sens du terme, comme dans un bain bienfaisant et réconfortant, j'ai tourné les pages avec volupté et je me suis délectée de ce récit, sa lecture n'a été que du bonheur !

J'ai aimé les trois personnages principaux, qui forment ce trio inséparable, à savoir le père, la mère, et le fils !

J'ai aimé cette bonne humeur permanente qui rythme leur vie, cette touche de folie omniprésente et nécessaire à leurs existences qui la saupoudre, j'ai aimé être si loin du quotidien et de la vraie vie grâce à eux !

Tout au long du livre, j'ai dansé avec eux sur ce morceau de Nina Simone, "Mr Bojangles", qui est un peu le fond sonore de l'histoire ;  j'ai ingurgité au moins autant de cocktails qu'eux, et je suis sortie de là saoule, et ivre de bonheur, avec une envie de reviens-y !

Avec en guise de revirement final, un dénouement inattendu, dramatique mais...prévisible quelque part.

Le talent de l'auteur a été d'être capable de remplacer, d'un coup et sans que l'on s'y attende vraiment (en réalité, on a compris mais on espère quand même un final tout autre) la légèreté qui jusqu'aux dernières pages habille le livre par une soudaine tristesse, une mélancolie teintée de beaucoup d'amour.

Si bien que notre sourire retombe et quelques larmes semblent perler au coin de nos yeux...

Mais qu'importe, cela en valait la peine et l'on restera sur cette impression : "En attendant Bojangles", on aime !

Coup de coeur littéraire !

Il y a quelques temps, j'ai lu "Et elle me parla d'un érable, du sourire de l'eau et de l'éternité", d'Antoine Paje.



Antoine Paje est un auteur que j'avais découvert au travers de son premier roman, qui porte un titre un peu semblable : "Et il me parla de cerisiers, de poussières et d'une montagne".



J'avais déjà beaucoup aimé !

Là, j'ai adoré, j'ai dévoré, je n'ai pas lâché !

C'était trop court !

Le pitch : Alexandre Kraunos a tout pour être heureux. Il est beau gosse, il a un bon job dans la gestion de patrimoine, et vient de trouver un agréable appartement à louer dans un immeuble tranquille de la capitale. Dorloté par Elise Beauregard, sa voisine qui lui mitonne de petits plats, il semble épanoui. Mais lorsque la vieille dame douce et charmante meurt seule à l'hôpital, il commence à prendre la mesure du désert affectif qu'est en réalité sa vie, et surtout l'évidence de son manque d'attention aux autres.
Hormis son cousin avec qui il a été élevé par sa tante Catherine après le décès de sa propre mère, il n'a pas de véritables amis sur qui compter. Il décide un jour de reprendre contact avec un ancien camarade de classe, Guillaume, qu'il découvre père de famille marié à une femme remarquable : Emma. Grâce à ce couple aussi dynamique que bienveillant, et grâce aux gens qu'il va croiser lors d'un voyage aux Etats-Unis, Alexandre va peu à peu se mettre à l'écoute des minutes décisives qui vont chambouler son existence de manière radicale.

Une vraie originalité que l'on constate sur ce roman : il propose trois fins alternatives.

Une seconde originalité à noter: l'auteur, qui se pose en narrateur omniscient, nous commente les faits et gestes d'Alexandre à la fin de chaque chapitre, nous livrant son analyse, à la fois au travers de l'oeil de l'auteur, mais aussi en tant qu'homme.

Si bien que l'on se demande si, au finale, Alexandre et Antoine ne serait pas qu'une seule et même personne...

J'ai vraiment aimé !

Je me suis laissée porter par l'écriture et transporter par l'histoire !

Je me suis attachée aux personnages, et plus spécifiquement à notre héros, Antoine, qui voit sa vie bouleversée.

ON assiste à sa transformation, à sa remise en question, on est témoin de ses doutes, hésitations, tergiversations.

On cotoie ses peurs.

A lire, à offrir.

Pour rêver, méditer.

Pour se ressourcer, se recentrer, remettre l'essentiel au coeur de nos vies.

A lire, et à relire.

Coups de coeurs musicaux !

Quelques nouveaux coups de coeur musicaux !

Charlie Puth, et "One call away" :

Eros Ramazzotti et "Terra promessa" :

Imany, et "Don't be so shy" :

Lukas Graham, avec "7 years" :

"Cheap thrills", de Sia et Sean Paul :

Blur, avec "Song 2" :

"This girl", de Kungs :

"Ginza, de J. Balvin :

"Bailar", de Deorro :

"Emmene-moi", de Boulevard des airs :

Et enfin "Mister Hyde" de Philippe Chatel (je sais, rien à voir ^^) :

Bonne écoute !

Le Fantôme de Canterville

Il y a quelques jours, je suis allée au cinéma voir "Le Fantôme de Canterville".

J'avais souvent lu et relu le roman d'Oscar Wilde plus jeune, je l'adorais !

Le pitch : Au fin fond d'une Bretagne de légendes, le fantôme d'Aliénor de Canterville est condamné à hanter le château de sa famille et à en faire fuir tout nouvel habitant. Elle remplit cette mission à merveille, aidée de Gwilherm, son fidèle serviteur. Mais lorsque les Otis, une famille fuyant la vie parisienne, achètent le château, Aliénor se désole car elle n'arrive pas à effrayer cette tribu du XXIe siècle... Pire : les enfants la ridiculisent et les parents l'ignorent ! Seule Virginia Otis, âgée de quinze ans, émue par le sort du fantôme de Canterville, cherchera à la délivrer de la malédiction qui pèse sur elle…

Côté casting : Michèle Laroque, Michaël Youn, Audrey Fleurot et Lionnel Astier.

Verdict : c'était mieux que ce que je pensais !

Bien sûr, il faut s'affranchir de la lecture traditionnelle du roman de Wilde, dont le film s'est simplement librement inspiré je pense.

Mais hormis cela, les dialogues sont bons, les acteurs aussi, des répliques mordantes, beaucoup d'humour et de comique de situation !

Très bon divertissement !

La Belle Saison

Il y a quelques temps, j'ai vu "La Belle Saison".

Le pitch : 1971. Delphine, fille de paysans, monte à Paris pour s’émanciper du carcan familial et gagner son indépendance financière. Carole est parisienne. En couple avec Manuel, elle vit activement les débuts du féminisme. Lorsque Delphine et Carole se rencontrent, leur histoire d'amour fait basculer leurs vies.

Côté casting, on retrouve Cécile De France, Izia Higelin et Noémie Lvovsky.

Ca ne m'a pas passionée...

Dogma

Il y a quelques temps, lors d'un marathon DVD chez un ami, j'ai vu "Dogma".

Le pitch : Loki et Bartleby, deux anges déchus, cherchent à retourner au Paradis. Mais si les deux renégats parviennent à leur fin, cela signe la fin de la vie sur Terre. La charmante Bethany est chargée par Metatron, la voix de Dieu, d'empêcher les deux lascars de réaliser leur projet en pénétrant dans une église consacrée du New Jersey. Pour la seconder, elle est accompagnée de deux incroyables prophètes, d'un prétendu treizième apôtre et d'une muse céleste.

Côté casting, on dénombre du beau monde : Ben Affleck, Matt Damon, Linda Fiorentino, Alan Rickman, Salma Hayek, Jason Lee, Chris Rock. Et avec en guest Alanis Morissette !

Le film date un peu, il a 15 ans (eh oui, déjà ! ), mais je m'étais toujours dit que j'aimerais bien le voir au moins une fois.

Verdict : contente de l'avoir vu (enfin, même si ce n'est pas un film qui deviendra l'un de mes préférés...

Au revoir, à jamais

Il y a quelques temps, j'ai aussi vu "Au revoir à jamais", que j'ai toujours eu envie de voir et toujours raté à la télé !

Le pitch : Samantha Caine, paisible institutrice dans une petite ville, souffre d'amnésie. Un accident vient réveiller en elle un passé mystérieux et pour le moins agité. Epaulée par un détective privé à la morale douteuse, elle se lance dans la quête de sa véritable identité et découvre qu'elle est aussi un agent surentrainé, impliqué dans les activités les plus inavouables du gouvernement américain.

Côté casting, Geena Davies, Samuel L. Jackson, Brian Cox, David Morse.

J'ai vraiment beaucoup aimé, j'ai passé un très bon moment devant et le reverrai volontiers !

Je le recommande, bon divertissement, humour et action au rendez-vous !

The Human centipede

Récemment, j'ai vu un film dont on me parlait deuis longtemps : "The Human centipede".

 

A priori, pas du tout le genre de film que j'affectionne en général...

 

Le pitch : Une nuit, deux jeunes américaines en voyage à travers l’Europe, tombent en panne en plein milieu d’une forêt. Par chance, elles découvrent une maison dans laquelle vit un ancien chirurgien allemand, le docteur Heiter. Ravies d’y trouver refuge, elles sont alors loin d’imaginer qu’elles vont devenir les cobayes d’une expérience chirurgicale inédite : le médecin entend en effet créer un mille-pattes humain en les reliant entre elles par un seul et même tube digestif.

 

J'avais peur de le regarder, peur d'avoir peur en fait, mais il n'en fut rien !

 

le film est interdit au moins de 16 ans pour la petite anecdote.

Au final, j'ai ri tout le long malgré une forte envie de vomir, car, malgré la tête de psychopathe de l'acteur principal, le film ne donne pas de frissons, juste de violentes nausées !

On atteint là le summum du gore je pense !

 

C'est crade mais bien drôle !

 

A voir dans le noir un soir entre amis !

Belle de jour

Un soir , à la télé, j'ai regardé un classique que je n'avais pas encore vu sur Arte : "Belle de jour".

 

 

Il s'agit d'un film de Luis Bunuel, de 1967.

 

De Bunuel, j'avais déjà vu "Un chien andalou", et un autre dont j'ai oublié le nom.

Celui là est beaucoup moins "space", bien qu'entrecoupé de scènes surréalistes quand même...

 

Le pitch : Epouse d'un jeune interne des hopitaux, Pierre, Severine n'a jamais trouvé un véritable plaisir auprès de lui. Un des amis du ménage, play-boy amateur de call-girls, lui glisse un jour l'adresse d'une maison clandestine. Troublée, Severine ne résiste pas à l'envie de s'y rendre et ne tarde pas à devenir la troisieme pensionnaire de Mme Anais. Elle y est appelée Belle de jour car ses visites surviennent chaque après-midi de deux à cinq heures.

 

Côté casting : Catherine Deneuve, Francis Blanche, Jean Sorel, Michel Piccoli, Macha Méril et Françoise Fabian.

 

Je n'ai pas forcéement tout compris, et le film est parfois obscur, mais je l'ai trouvé intéressant à découvrir !

Wild

Lors de mes dernières vacances, j'ai vu "Wild".

 

 

Le film est tiré du roman éponyme et autobiographique de Cheryl Strayed.

 

Le pitch : Après plusieurs années d’errance, d’addiction et l’échec de son couple, Cheryl Strayed prend une décision radicale : elle tourne le dos à son passé et, sans aucune expérience, se lance dans un périple en solitaire de 1700 kilomètres, à pied, avec pour seule compagnie le souvenir de sa mère disparue… Cheryl va affronter ses plus grandes peurs, approcher ses limites, frôler la folie et découvrir sa force. Une femme qui essaye de se reconstruire décide de faire une longue randonnée sur la côte ouest des Etats-Unis.

 

Côté casting, on retient surtout Reese Witherspoon, dans le rôle principal, et dans un registre qui ne lui est pas habituel (en effet, on n'est pas une comédie romantique où dans laquelle elle joue une blonde idiote trop maquillée ^^).

J'ai bien aimé ce film, mais j'ai tout de même préféré le roman, lu avant...

Joyeuses funérailles

Récemment, j'ai eu l'occasion de voir "Joyeuses funérailles" !

Le pitch : Le jour des funérailles du patriarche, famille et amis arrivent chacun avec leur dose de problèmes. Daniel, le fils, va revoir son frère rival Robert, célèbre romancier parti vivre aux États-Unis. Martha, la cousine, veut à tout prix faire accepter à son père vieux-jeu son nouveau fiancé qui a accidentellement avalé une pilule hallucinogène...
Mais les vraies complications commencent lorsqu'un invité mystérieux, menace de dévoiler un terrible secret de famille... Daniel et sa joyeuse bande vont user de tous les moyens pour enterrer le père... et ses confidences.

Côté casting : Matthew MacFadyen, Andy Nyman, Keeley Hawes,...

On me l'a vendu en me disant que si j'aimais l'humour anglais (ce qui est le cas) j'allais me régaler !

Que nenni !

C'est nul et je vous le déconseille !

Five

Il y a peu, je suis allée au cinéma voir "Five".

Le pitch : Cinq amis d'enfance rêvent depuis toujours d'habiter en colocation. Lorsque l’occasion d’emménager ensemble se présente, Julia, Vadim, Nestor et Timothée n’hésitent pas une seule seconde, surtout quand Samuel se propose de payer la moitié du loyer ! A peine installés, Samuel se retrouve sur la paille mais décide de ne rien dire aux autres et d'assumer sa part en se mettant à vendre de l'herbe. Mais n'est pas dealer qui veut et quand tout dégénère, Samuel n’a d’autres choix que de se tourner vers la seule famille qu'il lui reste : ses amis !

Côté casting : Pierre Niney, François Civil, Igor Gotesman Pascal Demolon, Margot Bancilhon, Idrissa Hanrot, avec la participation de Fanny Ardant.

Résultat des courses : j'ai adoré !

j'ai adoré ce film que je suis allée voir à la base pour Pierre Niney, j'adore ce gars, il est à la fois chou, attachant, mais aussi viril et très masculin selon moi...

Bref, revenons en au film ^^

Le film est très bon, les dialogues savoureux, le jeu des acteurs convaincant, l'humour est là, l'émotion aussi. Sans oublier les différentes surprises et rebondissements qu'offre le film.

La B.O. est top, ce qui ne gâche rien, majoritairement de la musique originale par Gush, dont kje mets un extrait : http://www.allocine.fr/film/fichefilm-221620/soundtrack/

A voir, avec vos amis !

Coups de coeur musicaux !

Quelques coups de coeur musicaux, mélange de récent et d'ancien !

"Pardon", de Ridsa :

Obvious, avec "Want you" :

"Modern love", de David Bowie :

Mike Posner, "I took a pill in Ibiza" :

Kygo, "Id" :

Skip the use et leur version de "Ca c'est vraiment toi", de Téléphone :

"All in you", de Synapson :

"Cake by the ocean", de DNCE :

"Roses" de The Chainsmokers :

Jonas Blue, avec "Fast car" :

Jean Roch, avec l'inoubliable "Can you feel it ?" :

Neneh Cherry, "Woman" :

Et on finit en beauté avec le sublime "Glory box", de Portishead (perso, j'ai souvent confondu les deux derniers titres) :

Bonne écoute !

J'aime regarder les filles !

Il y a quelques temps, était diffusé à la TV (avant qu'on me la coupe brutalement pour cause de non compatibilité à la HD, comme d'hab. en France on change ce qui marche et ce pour quoi on n'a pas demandé d'amélioration au lieu de s'attaquer aux vrais problèmes, bref , trêve de digression ^^) le film "J'aime regarder les filles", que j'ai regardé, car avec Pierre Niney, que j'adore, et dont je vous ai déjà parlé !

Le pitch : La veille du 10 mai 1981, Primo et Gabrielle, 18 ans, se rencontrent. Elle fait partie de la bourgeoisie parisienne. Lui est fils de petits commerçants de province. Ébloui par le charme de Gabrielle et des filles qui l’entourent, Primo bluffe. Il s’invente un nouveau pedigree, ment beaucoup, et compense le vide de ses poches à coup d’audace et d’imagination.

Côté casting : Pierre Niney, Audrey Bastien, Lou de Laâge...

De vous à moi, c'était très médiocre et j'ai vraiment regardé pour l'acteur principal...

Coup de coeur lecture !

Un autre livre pour lequel j'ai eu un gros coup de coeur il y a quelques temps : "L'Invention de nos vies", de Karine Tuil !

J'ai connu ce livre car il circulait à mon café lecture, où j'ai pu l'emprunter, mais avant cela, j'en avais beaucoup entendu parler dans la presse.

Le pitch : Qu'est-ce qui fait courir Sam Tahar ? L'argent, le luxe, un beau mariage avec la fille d'un homme puissant, les succès féminins, la reconnaissance du barreau new-yorkais où cet avocat redouté exerce, le plaisir de courir les plateaux de télévision, il a tout. Alors que veut-il de plus ? Oublier peut-être que sa réussite repose sur une imposture. Car pour trouver sa place sociale, il a pillé la vie de son ex-meilleur ami, Samuel Baron, écrivain raté, fils d'intellectuels juifs, et qui sombre lentement dans une banlieue sous tension, n'ayant pour seul lot de consolation que Nina, "au corps hypersexué", mannequin pour de grandes enseignes populaires.
Ce trio était ami, il y a vingt ans. Ils se retrouvent et tout explose. Leurs vies, vraies et fausses, au terme d'un suspense qui tient tout le livre. Nina prostitue sa beauté en croyant aimer à nouveau. Mais l'avocat est rattrapé par son passé. Il tombe le masque de sa propre création : Sam se nomme en réalité Samir, fils d'immigrés, enfant des cités. Samuel le looser inverse la donne. "Avec le mensonge, on peut aller très loin mais on ne peut pas en revenir", énonce un proverbe yiddish qui sous-tend ce roman d'un souffle et d'une construction hors du commun, et dont on ne doit pas vous en dire plus, car un secret en cache un autre, une usurpation une autre, un dénouement un autre.

Le livre a fait parti des quatre derniers finalistes pour le Prix Goncourt 2013, et il est en cours d'adaptation pour le cinéma !

Résultat des courses : passionnant, mais c'était pas gagné !

J'ai eu beaucoup de mal à rentrer dedans au début, j'ai souvent prix le dico, avec parfois deux mots par page que je n'avais jamais croisé de ma vie.

MAIS...

Une fois que je suis rentrée dedans, l'écriture, l'histoire, la peinture des personnages, leurs aventures, leurs mésaventures, leurs liens, leur psychologie, le tout m'a tenue éveillée, et en haleine, et j'avais du mal à lâcher le livre pour aller faire autre chose !

Le livre est totalement d'actualité, car dans la trame se glisse une histoire d'attentats et de djihadiste.

Sinon, cette histoire d'amour mal définie à trois saura vous séduire par son écriture, son style et sa personnalité !

A lire et à faire découvrir !

Coup de coeur BD !

Il y a quelques temps, un ami m'a fait découvrir une bande-dessinée que j'ai trouvée extraordinaire !

Il s'agit de "Le Grand Méchant Renard", de Benjamin Renner :

La BD vient de remporter le prix jeunesse au Festival de BD d'Angoulême !

Le pitch : Face à un lapin idiot, un cochon jardinier, un chien paresseux et une poule caractérielle, un renard chétif tente de trouver sa place en tant que grand prédateur. Devant l'absence d'efficacité de ses méthodes, il développe une nouvelle stratégie. Sa solution : voler des œufs, élever les poussins, les effrayer et les croquer. Mais le plan tourne au vinaigre lorsque le renard se découvre un instinct maternel...

Il faut le lire !

C'est tellement surprenant, original, inattendu !

Ces animaux sont à la fois attendrissants car peu sûrs d'eux et tellement loin de l'image que l'on a parfois d'eux !

Les dialogues sont très bons, cela m'a un peu rappelé la qualité de ceux de la BD "De cape et de croc" (la série est à lire absolument).

selon l'édition, une seconde nouvelle inédite, sur le thème de Noël, suit l'"histoire principale.

Top aussi !

A acheter, à lire, à offrir et à faire découvrir, aux petits comme aux grands !

Trois souvenirs de ma jeunesse

Récemment, j'ai aussi vu "Trois souvenirs de ma jeunesse", que j'avais raté lors de sa sortie ciné ET lors de sa rediffusion dans le cadre du Festival Télérama.

Le pitch : Paul Dédalus va quitter le Tadjikistan. Il se souvient… De son enfance à Roubaix… Des crises de folie de sa mère… Du lien qui l’unissait à son frère Ivan, enfant pieux et violent…Il se souvient… De ses seize ans… De son père, veuf inconsolable… De ce voyage en URSS où une mission clandestine l’avait conduit à offrir sa propre identité à un jeune homme russe… Il se souvient de ses dix-neuf ans, de sa sœur Delphine, de son cousin Bob, des soirées d’alors avec Pénélope, Mehdi et Kovalki, l’ami qui devait le trahir… De ses études à Paris, de sa rencontre avec le docteur Behanzin, de sa vocation naissante pour l’anthropologie… Et surtout, Paul se souvient d’Esther. Elle fut le cœur de sa vie. Doucement, « un cœur fanatique ».

Le film est présenté dans la sélection "La Quinzaine des Réalisateurs" au Festival de Cannes 2015.

Le film a obtenu un prix "Meilleur réalisateur pour Arnaud Desplechin et 10 nominations aux Césars 2016.

Côté casting : Quentin Dolmaire, Mathieu Amalric et Lou Roy-Lecollinet, trois acteurs qui me sont très antipathiques !

Quelle déception que ce film !

Je me suis ennuyée du début à la film.

Le film est construit autour de trois souvenirs, de longueur inégale, que le narrateur nous raconte en voix off tandis que les évènements dont il se souvient défilent sur l'écran...

Je n'ai pas aimé !

Carol

Ce week-end, j'ai vu le film "Carol", que j'avais raté au cinéma.

 

 

Le pitch : Dans le New York des années 1950, Therese, jeune employée d’un grand magasin de Manhattan, fait la connaissance d’une cliente distinguée, Carol, femme séduisante, prisonnière d'un mariage peu heureux. À l’étincelle de la première rencontre succède rapidement un sentiment plus profond. Les deux femmes se retrouvent bientôt prises au piège entre les conventions et leur attirance mutuelle.

 

Côté casting, Cate Blanchett (oscar de la meilleure actrice pour ce rôle) et Rooney Mara (oscar du meilleur second rôle) dans les deux rôles principaux.

Je n'ai pas aimé ce film, j'en avais entendu tant d'éloges que j'ai été déçue.

Je l'ai trouvé long, je me suis ennuyée du début à la fin...

Pensées en vrac !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

"L’amour est un sentiment désintéressé qui induit un certain nombre de risques, qui n’apporte nulle garantie, et qui suscite le désir en bousculant ou en contrevenant à nos propres intérêts."

Alain Badiou, philosophe

 

A méditer...

 

 

 

On se retrouve à la rentrée, bon week-end et bonnes vacances à tous !

Royal Orchestra

Le week-end dernier, je suis allée au cinéma voir "Royal Orchestra".

 

 

 

Le pitch : Pour célébrer son 125e anniversaire, le prestigieux Orchestre Royal du Concertgebouw d’Amsterdam part en tournée à travers le monde. Heddy Honigmann suit les virtuoses à Buenos Aires, Soweto et Saint-Pétersbourg. Elle nous fait partager leur quotidien loin de leurs familles et leur communion avec le public ; elle part également à la rencontre des auditeurs et spectateurs, réunis par la même passion pour la musique.

 

C'était excellentissime !

 

Très bon documentaire, très beau moment de cinéma, beaucoup d'émotions, provoquées par la musique ou par les interviews de ses passionnés de musique !

 

A voir sans plus attendre !