vendredi 17 juillet 2015

Mon hyper sensibilité et moi, du conflit à l’acceptation...


Il y a quelques jours, je suis tombée sur un article intitulé exactement comme cela : "Mon hyper sensibilité et moi : du conflit à l'acceptation".
 


C'était dans la newsletter de Madmoizelle, à laquelle je suis abonnée et que j'adore, on y trouve toujours une foule de petits trucs sympas à lire !
 
J'ai tellement aimé ce titre, il ma tellement "parlé" que j'ai décidé de ne pas aller lire l'article, afin de réfléchir par moi-même sur ce sujet.
 
Le fruit de mes réflexions vous est ici livré, à travers ce "brand new" petit billet ! ^^
(Eh oui, je suis quasi biblingue, pour ceux qui l'ignoraient encore ^^).

Je suis hyper sensible !
Je ne le dis pas pour me vanter, mais je me rends à l'évidence, et je fais ce constat en toute objectivité.

Comment je le sais ? Eh bien, disons que ces conclusions sont le fruit de longues années d'observation de moi-même et que de nombreux signes m'ont mis, peu à peu, la puce à l'oreille.

Comment cela peut-il s'exprimer ? Eh bien, je dirai, globalement, qu'il s'agit de fondre en larmes là où toute personne "normale" (je mets volontairement le terme entre guillemets, car, de nos jours, qu'est-ce que la normalité, et qui peut se vanter d'être dans la norme ? ^^) ne le ferait pas. Et dans des moments inappropriés. On est pris à la gorge par ses émotions, suite à un évenement minuscule souvent, mais on a l'impression aussi que l'on ressent tout plus fort...Cela ne se prévoit pas, ne se contrôle pas, et l'on nous regarde parfois d'un drôle d'oeil à cause de cela, en signe d'incompréhension de ce que nous sommes en train de vivre...

Un exemple : fondre en larme devant une vielle pub Disney, devant une pub pour la Caisse d'Epargne même (oui, je sais, je suis irrécupérable ^^) et récemment, devant la bande-annonce du film animé qui sortira cet été, "Le Petit Prince" (du coup, je n'irai le voir que seule je pense).

Je vous mets les vidéos de la pub Disney et du Petit Prince afin que vous puissiez juger par vous-même.





Cela consiste aussi à ne pas pouvoir entendre certaines chancons sans pleurer. Quelques exemples : "Les Vieux mariés", de Sardou, "Céline" et "Le Petit Ane gris", d'Hugues Aufray, ou encore "Silent Night" (voire tous les chants de Noël presque), "Ce n'est qu'un au revoir"...Là encore, je vous mets les vidéos :











Pourquoi ? Tout simplement parce que l'on ne prend pas de recul, on n'arrive pas à se dire qu'il s'agit de fiction, de personnes qui nous ne connaissons pas ou d'histoires qui ne nous touchent pas, et on est incapable de mettre de la distance avec les images vues, les propos ou paroles entendues.

Les solutions ?
Eh bien, en théorie il y en a. Prendre de la distance, se détacher, relativer, etc., bref, tout ce qui se rapporte au champ lexical en gros de l'éloignement et de la distanciation. Cela signifie aussi avoir le pouvoir de contrôler ses émotions, et ne pas se laisser emporter par elle, apprendre à laisse rles choses glisser sur nous au lieu de nous tétaniser, prendre du recul, savoir mettre de la distance, se détacher, etc...
Mais, comme vous vous en doutez, plus facile à dire qu'à appliquer...

Alors, être hypersensible, atout ou handicap ?
Eh bien, je dirai, un savant mélange des deux. On est comme on est, on peut s'améliorer, pas se changer, alors le mieux est sans doute de faire avec, les jours où cela constituera une force, comme les jours où cela passera pour une preuve de faiblesse...Il faut s'accepter tel que l'on est, et être en paix avec ce que l'on est.

Là encore, plus facile à dire qu'à faire, mais...j'ai bon espoir !

Photo de Intelligence is sexy.

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