Voilà plusieurs années que je m’intéresse au minimalisme !
J’essayais de veiller à ne plus accumuler trop de choses, utiliser tout ce que j’avais, en profiter , plutôt que racheter et surconsommer (bon en théorie, car en pratique je craquais parfois)…
En parallèle, j’ai profité de chaque déménagement de ces deux dernières années (5 en tout ! ) pour retrier mes possessions et me délester à chaque fois un peu plus.
J’ai même testé la méthode dont j’ai oublié le nom, qui
consiste à trier sa maison en un mois : le premier jour, on se sépare d’un
objet, le 2e jour de deux, et ainsi de suite jusqu’à la fin du mois.
Cela peut être de petits objets, et personnellement, je crois que j’ai tenu jusque
vers le 20e jour.
L’idée : savoir exactement ce que l’on a , ne pas garder pour rien (donc
typiquement, on vire tous les « ça peut »…), jeter, éviter d’encombrer
son intérieur, et pour les fringues, essayer d’arriver à n’avoir que l’essentiel
(je m’intéresse à l’idée de la garde-robe capsule ; j’en ferai un billet
si un jour j’arrive à mettre en place ce principe. Pour l‘instant, je poursuis
mon tri et mes reventes sur le net et en vide-grenier).
Pour ranger, ensuite, j’ai lu les deux ouvrages de Marie
Kondo sur la thématique : je les ai trouvés intéressants, mais le 2e
est un peu redondant avec le premier selon moi.
A côté du minimalisme, je commençais à entendre pas mal
parler du zéro déchet. Une des premières fois, je suis tombée sur le livre de Béa
Johnson, la « papesse » du mouvement, en librairie, mais au moment où
le livre est sorti, le phénomène n’avait pas encore l’ampleur qu’il connaît actuellement.
Ou alors on en parlait moins, il était moins populaire, ou
moins suivi ?
Alors phénomène de mode ou mode de vie durable ? Seul l’avenir nous le
dira.
En tous les cas, je commençais donc à m’intéresser à cette thématique du zéro déchet
et pour découvrir ce que cela cache, j’ai commencé par lire des livres sur le
sujet : « Zéro déchet », de Béa Johnson, ou encore « Famille
presque zéro déchet », de Jérôme Pichon ; et à côté de mes lectures,
j’allais voir des vidéos de Youtubeuses.
Je suis ainsi passée de Manu Maquillage à Ilia Renon, ou encore Easy Blush. Je trouve ces deux dernières très inspirantes, et beaucoup plus « femmes » que Manu Maquillage (qui fait un peu enfant gâtée avec le recul).
En les écoutant, j’en ai appris beaucoup sur le zéro déchet,
qui peut souvent s’accompagner d’un mode de vie de simplicité, sous consommer, un
peu de décroissance, manger bio, veggan, et bien sûr, pour les cosmétiques,
passer aux solides (et le must du must : les faire soi-même ! ) ;
je vais vous développer tout cela.
En m’intéressant au zéro déchet, je découvrais vite qu’il y
avait certaines démarches que je pratiquais déjà : acheter des vêtements
en occasion (suis fan d’eBay et de Vinted, même si je craque facilement en
boutique quand la dernière collection Le Temps des Cerises pointe son nez ^^),
avoir un sac en tissu sur soi pour des courses improvisées qui ne nécessiteraient
pas de payer ou demander un sac en
plastique, réutiliser certains contenants, écouler mes sacs plastiques déjà
possédés en guise de sacs poubelles plutôt que de les jeter, acheter en vrac
(je débute).
Et le tri sélectif, que j'avais commencé à faire à l'époque de ma dernière colocation.
Et le tri sélectif, que j'avais commencé à faire à l'époque de ma dernière colocation.
J’ai donc voulu entrer dans cette démarche de façon un peu
plus active, en me doutant qu’être trop radicale ne servirait à rien. En
général, on parle de un an pour mettre en place un vrai mode de vie zéro déchet
pour une famille (moi, étant seule avec moi-même, je n’avais qu’à être d’accord
avec moi, je n’avais pas à faire passer cette idée auprès d’une famille).
J’ai donc mis en place le tri sélectif chez moi, j’essaye d’acheter un peu en
vrac, MAIS…
Je n’ai pas pu m’empêcher d’être trop radicale, justement, plus
spécifiquement pour le domaine de la salle de bains et des cosmétiques.
Une fois terminés mes paquets de cotons tiges et de mouchoirs
en cours, je suis passée aux mouchoirs en tissu (demandés à ma grand-mère qui
en gardait religieusement dans une de ses commodes) et j’ai remplacé mes cotons
tiges par un auriculi.
J’ai aussi remplacé mes gels douche et shampoings par des
savons. Idem pour le déodorant : je suis passée au solide, avec une
création offerte par ma responsable, qui
fait désormais ses cosmétiques elle-même.
J’ai donc commencé à prospecter sur le net sur des sites bio
conseillés, tels que Lamazuna, ou Pachamamai , cosmétiques bio et zéro déchet.
J’ai passé des commandes, j’ai aussi pris une crème de jour
et un baume à lèvres chez Fleurance Nature, des cotons réutilisables aux
Tendances d’Emma, un gel d’aloé vera et une eau florale chez Onaterra (j’aime
beaucoup cette boutique qui a récemment ouvert à Aix aux Allées Provençales),
une huile de coco bio chez Sephora, une BB crème bio, un anti cernes bio, et j’avais
dans un de mes paniers sur le net des serviettes hygiéniques réutilisables (en
tissu, lavables, comme les cotons) que j’avais prévu d’acheter.
Or, pour mettre en place tout cela, je tiens à préciser que je n’ai pas jeté
mes anciens cosmétiques, j’ai attendu petit à petit de les avoir écoulés pour
les remplacer par des choses plus naturelles, meilleures pour la santé et pour
la peau, mais pas pour le porte-monnaie.
Car dans le zéro déchet (et le bio), il y a des arguments séduisants, d’autres moins.
Cela permet de faire des économies (à terme, hormis quelques
petits investissements à faire avant ou pendant, ex : cf. au-dessus, les
cosmétiques solides ou les mouchoirs en tissu, etc…), d’être en meilleure
santé, de moins jeter ; trois des idées phares étant de réduire, réutiliser
et recycler.
Je sais que le bilan se fait à un an, et moi mon "expérience" a un début qui se situe environ en août.
Mais je vais déjà vous faire un petit retour de comment cela se passe/ s'est passé pour moi.
Mettre en place le tri sélectif a été facile et rapide : hop, un cabas qui y est consacré dans un coin de la cuisine, et un saut aux conteneurs une fois par semaine, voire une fois tous les quinze jours grand maximum. Il n'y en a malheureusement pas dans ma résidence, qui ne recycle que le carton, mais à une (longue) rue de chez moi, j'ai trouvé un emplacement dédié au recyclage.
Mettre en place le tri sélectif a été facile et rapide : hop, un cabas qui y est consacré dans un coin de la cuisine, et un saut aux conteneurs une fois par semaine, voire une fois tous les quinze jours grand maximum. Il n'y en a malheureusement pas dans ma résidence, qui ne recycle que le carton, mais à une (longue) rue de chez moi, j'ai trouvé un emplacement dédié au recyclage.
Je débute dans le domaine, j'essaie d'identifier ce qui se recycle ou non, sans trop me prendre la tête non plus, donc de ce coté là, pas de grosse contrainte.
Côté cosmétiques...je savais que cela allait se révéler plus compliqué. La preuve, déjà, j'étais assez réticente à l'idée de repasser au savon, et à la fois très enthousiaste à l'idée d'acheter du savon artisanal, sur des sites net bio ou dans des petites savonneries (elles fleurissent à Aix ! ).
J'avais testé un peu les marques Melvita et Lavera, encouragée à l'époque par ma coloc (celle du tri sélectif) qui connaissait bien ces deux marques; je n'avais pas forcément adhéré...
J'ai commencé par un savon pas vraiment bio ni artisanal, un pour le visage de la marque Caolion, que j'avais acheté chez Sephora et adoré utilisé !
Et pour le corps, celui à la pêche de vigne de Rampal-Latour qui avait été un bonheur aussi (je vous en parlerai avant, ou après, je ne sais pas encore dans quels ordre je vais publier mes billets, dans un billet à part entièrement dédié à mes derniers coups de coeur cosmétiques).
J’ai aussi acheté un après-shampoing solide, pour accompagner
la fin de mon dernier flacon de shampoing (pas solide lui par contre). J’ai
été assez bluffée du résultat, j’étais très sceptique, moi qui ai des cheveux
ondulés, très épais et un peu secs je me disais je n’arriverais jamais à les
démêler, je vais mourir, casser ma brosse dans mes cheveux etc, bref , les
pires scénarios catastrophes ; et en fait, que nenni !
Tout s’est bien passé, et j’ai pu démêler mes cheveux sans heurts, et au final, les retrouver souples et légers.
J'ai même fait moi-même mon gommage visage, à partir d'une recette trouvée sur le net et ne nécessitant que de l'eau et du sucre !
Et le fait que cela ne soit pas trop démocratisé, même en boutique bio, fait que l’on est obligés de les commander sur Internet (Mademoiselle Bio, Lamazuna, Pachamamai pour ne citer que ces trois là) , et de payer des ports en plus du prix (souvent , le port est offert à partir de ou 30 ou 50 euros d’achats sur le site, ce qui n’est pas le cas quand on ne commande qu'un seul produit comme moi).
Bilan final pour les cosmétiques : j’ai fini mon savon
pour le corps, et j’en ai racheté un autre, ainsi qu’un…gel douche, car j’aime
toujours en utiliser. J’envisage le rachat d’une fleur de douche. J’ai troqué
ma crème visage bio qui faisait un effet plâtre via une odeur clairement pas
top pour reprendre ma crème Clinique chez Sephora. J’ai viré mes mouchoirs en
tissu (en public, c’est pas possible notamment) pour revenir à ceux en
papiers, les jetables traditionnels ; et sentant une gêne au niveau des oreilles, jai racheté des cotons tiges et vu le résultat au premier nettoyage
(on aurait dit que mes oreilles n’avaient pas été nettoyées depuis belle
lurette !), j’ai remisé mon auriculi au placard. Quant au parfum, je n’en parle
même pas tellement il est inenvisageable pour moi d’arrêter d’en porter, alors
je continuerai à recycler les flacons vides chez Sephora, qui les reprend en
échange de remises sur le nouvel achat. Et j'ai racheté un gommage bio pour le visage !
Et pour la nourriture me direz- vous ?
Là encore, je coninue à faire la plupart de mes courses en
grande surface traditionnelle, matinées parfois de quelques sauts en boutiques
bio pour quelques produits spécifiques et un peu de vrac que je ne trouve que
chez eux.
Côté nourriture, en plus, en dehors des idées bio et ZD, on vient de m’annoncer (mon docteur) une intolérance aux œufs et au gluten qui expliquerait mes maux de ventre de ces... 33 dernières années !
Du coup, le passage en boutique bio qui
propose des rayons sans gluten plus étendus que les grandes surfaces
traditionnelles va s’imposer plus régulièrement. Et pour le reste, essayer de
faire cuire moi-même ce que je mettrait dans mes dîners ou tupperware du midi
va devenir un passage obligé. Je ne parle pas de cuisiner car je ne possède ni
congélateur, ni four, ni lave vaisselle, alors comme dit un ami :
« Je ne cuisine pas, je me nourris) ! Et concernant le bio, ça coûte
pas mal plus cher pour un résultat auquel je ne suis pas sûre de croire
(l'éternel débat du champs bio à côté de celui plein de pesticides,
fiabilité des labels, etc).
En conclusion, concernant le minimalisme, le bio et le zd,
je dirai que je suis partie très emballée (pas terrible pour du zd, excusez le jeu de mot, facile mais trop tentant ! ) , pleine d’idées, de motivation et
d’enthousiasme, et , qu’encore une fois, je me suis beaucoup trop
emballée, ou enflammée un peu trop vite.
Du coup, je vais continuer ma quête du minimalisme et de la
recherche de moins consommer et manger mieux, mais j’ai fait quelques pas en
arrière en ce qui concerne le zd. Et puis je pense aussi que c’est plus facile à
deux, mais ce n’est que mon avis.
Je pense aussi que je ne suis pas assez engagée dans ce thème là, car peut
etre sans doute pas assez convaincue, ou militante. Et peut-être encore tout
simplement ai-je d’autres combats personnels à mener avant ? D'autres choses à régler
avant ?
J’ai entrepris cette année pas mal de démarches afin de
chercher à savoir qui je suis vraiment, ce qui me conviendrait le mieux :
bilan sanguin, psy, analyses médicales sur les intolérances alimentaires,
envies de changement de travail, de reconversion, et donc, début d’un bilan de
compétences, bref, je ne suis pas sûre que le zd puisse s'inscrire en ce moment comme une priorité. A la
limite, le gérer en parallèle, si j’ai l’esprit qui devient assez libre pour
cela, pourquoi pas ? Ou m’y remettre sérieusement plus tard, pourquoi
pas ?
En tous les cas, cela ne change pas me fait que j'admire et encourage les personnes pleinement engagées dans cette démarche notamment une amie à moi et ma responsable), j’avais eu envie de tester cela
notamment encouragée via deux Youtubeuses que j’aime bien, je les trouve très
inspirantes et vous conseille d’aller les découvrir , il s’agit d’Ilia Renon et
d’Easy Blush !
Mais bon, comme en parallèle je travaille aussi sur le lâcher prise, je ne veux pas trop me rajouter de contraintes supplémentaires liées à cela ; un petit pas à la fois, chaque chose en son temps !
Forcément, partir "très emballée" sur le zéro déchets, ça ne pouvait pas fonctionner ;)
RépondreSupprimerExcellent Meph merci !
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