Bon, j’ai enfin vu en entier (euh, presque, car en discutant
avec un collègue ce matin, apparemment j’ai eu des micros coupures – comprenez
phases d’endormissement lol) le film La Haine.
Je l’avais entamé au lycée, dans un cours, et on n’avait
jamais vu la fin. Hier soir, il passait à la télé, c’était l’occasion d’en
terminer avec lui lol !
Et je pense qu’en terminer est l’expression juste, il
s’agissait bien de régler le cas de ce film que je savais d’avance ne pas me
convenir.
Le lycée étant maintenant loin derrière moi, je n’avais
aucune bribe de souvenirs de ce film, et j’ai même redécouvert avec étonnement
dès les premières scènes le choix du noir et blanc, qui, je pense, contribue à
rendre le film plus glauque et à plonger le spectateur dans une ambiance
pesante. Evidemment que l’on ne s’attend pas à un film léger vu le thème de
prédilection, les banlieues et ses jeunes en perdition, la violence qu’on y
trouve, mais le noir et blanc crée un réel sentiment de malaise selon moi.
Au rendez-vous, un Vincent Cassel très crédible dans un rôle
de racaille. À ses côtés, Saïd Taghmaoui et Marc Duret , duo que l’on retrouvera ensuite dans un
film que j’ai adoré, Héroïnes (avec Virginie Ledoyen et Maïdi Roth).
Bon, en gros je n’ai pas aimé, mais au-delà de ça, je
m’interroge sur la finalité du film : que veut montrer le réalisateur
Mathieu Kassovitz ? La montée de la violence dans les banlieues ? Le
désœuvrement des jeunes qui y habitent ? La délinquance comme seul
avenir ?
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