Lobotomie cinématographique !

J’ai été voir Riddick, le troisième volet. Cela va beaucoup faire rire ceux qui me connaissent bien je pense.
Comme vous le savez, je n’ai pas vu les deux premiers (par choix).

Et là, le hasard a voulu que je souffre deux heures au ciné devant le trois.

L’amie qui m’y a gentiment conviée et invitée m’a dit : « tu verras, tu vas tellement aimer que tu voudras voir les deux autres ! « . Hum, j’étais sceptique, je le suis toujours lol. Et non, l’envie de voir les deux premiers ne s’est pas brutalement manifestée devant le visionnage du trois ; c’est même plutôt le contraire à vrai dire!  Et je pense avoir fait un violent rejet de Riddick, et de Vin Diesel par la même occasion.

Il suffit de le voir pour se douter que l’on ne va pas se trouver devant un film d’auteur au propos engagé, ou encore devant un opus hautement philosophique. Non, le physique de Vin Diesel laisse présager qu’on est devant un film de grosse brutasse.

Cliché et préjugé me direz vous ? Vous croyez ?

Eh bien non, que nenni, c’est la triste, sordide, navrante et éclatante vérité !

Les dialogues n’ont pas une grande place au début du film, on le regrette. Ils apparaissent plus tard, on le regrette aussi ! Quand je pense qu’un gars a été payé, et sans doute grassement, pour écrire « Je t’ai tué, p’tite bite » (je cite fidèlement l’une des phrases de Riddick, heureux d’être venu à bout de l’un de ses nombreux adversaires)….Bref…No comment, mais tout de même, WTF ?!