La Graine et le mulet

Cet été, dans le cadre des "instants d'été " à Aix, j'ai vu un film en plein air, au Château de l'Horloge (Jas de Bouffan).

Il s'agissait de "La Graine et le mulet", d'Abdellatif Kechiche (qui s'est plus tard illustré en réalisant notamment le très sulfureux "La Vie d'Adèle").

 

 

Le pitch : Sète, le port. Monsieur Beiji, la soixantaine fatiguée, se traîne sur le chantier naval du port dans un emploi devenu pénible au fil des années. Père de famille divorcé, s'attachant à rester proche des siens, malgré une histoire familiale de ruptures et de tensions que l'on sent prêtes à se raviver, et que les difficultés financières ne font qu'exacerber, il traverse une période délicate de sa vie où tout semble contribuer à lui faire éprouver un sentiment d'inutilité. Une impression d'échec qui lui pèse depuis quelque temps, et dont il ne songe qu'à sortir en créant sa propre affaire : un restaurant. Seulement, rien n'est moins sûr, car son salaire insuffisant et irrégulier, est loin de lui offrir les moyens de son ambition. Ce qui ne l'empêche pas d'en rêver, d'en parler, en famille notamment. Une famille qui va peu à peu se souder autour d'un projet, devenu pour tous le symbole d'une quête de vie meilleure. Grâce à leur sens de la débrouille, et aux efforts déployés, leur rêve va bientôt voir le jour... Ou, presque...

 

Côté casting : Habib Boufares, Hafsia Herzi, Farida Benkhetache, que des gens que personnellement je ne connaissais pas.

 

Le film est long, presque 2h20 ! Durée qui selon moi n'est pas justifiée tant on pourrait couper de morceaux !

 

Verdict : en dehors du fait que j'ai vu ce film en bonne compagnie, et que je n'en ai pas forcément vu l'intégralité...Ajoutez à cela le fait que je me sois endormie un peu sur la fin...

Je crois que l'on peut aisément en conclure que le film ne m'a ni passionnée, ni tenue éveillée...