Cet été, j'ai aussi (et enfin) vu "Mommy", de Xavier Dolan.
Le pitch : Une veuve mono-parentale hérite de la garde de son fils, un adolescent TDAH impulsif et violent. Au coeur de leurs emportements et difficultés, ils tentent de joindre les deux bouts, notamment grâce à l’aide inattendue de l’énigmatique voisine d’en face, Kyla. Tous les trois, ils retrouvent une forme d’équilibre et, bientôt, d’espoir.
Côté casting : Antoine-Olivier Pilon, Anne Dorval (qui joue aussi dans le premier film de Xavier Dolan, "J'ai tué ma mère"), et Suzanne Clément.
Le film a beaucoup fait parler de lui lors de sa sortie, il a ému les spectateurs et récoltés de très bonnes critiques dans la presse spécialisée.
Il a obtenu deux récompenses : le César du Meilleur film étranger en 2015, et le Prix du jury à Cannes la même année.
Le film ne peut pas laisser insensible en effet. Il est lourd, dérangeant, troublant, jamais léger, ni anodin.
Chaque scène a sa raison d'être et apporte un éclairage sur le reste de l'histoire.
La B. O est ultra soignée : deux morceaux de Dido, "White flag" et "Life for rent", un morceau d'Oasis, un morceau de Lana Del Rey, "Born to die", et j'en oublie...
Mention spéciale aussi pour la réalisation, qui propose du jamais vu selon moi dans la façon dont le film est tourné !
Seul bémol : la langue canadienne qui nécessite des sous-titres, des sous-titres que l'on a besoin de lire nous français afin de comprendre les dialogues. Et c'est un peu fatiguant de switcher des sous-titres aux images sans manquer une partie de l'action...
Une fois encore, Xavier Dolan prouve que sa renommée de réalisateur génial et atypique n'est plus à faire.
Avec "Mommy", il signe une œuvre qui selon moi marquera longtemps les esprits !
A voir absolument !
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