jeudi 9 mars 2017

Une place pour chaque chose...

Et chaque chose à sa place !

Ou alors "les vaches seront bien gardées" (ah non, ça, c'est un autre proverbe).

J'ai toujours beaucoup aimé cette citation, elle toujours été un peu comme un mantra dans ma vie.
Une autre que j'aime beaucoup aussi, dans la même idée, est : "Là, tout n'est qu'ordre et beauté. Luxe, calme et volupté", de notre ami Charles ^^.

D'aussi loin que je m'en souvienne, j'ai toujours été ordonnée, voire maniaque plus jeune.
En bref, je rangeais seule et de moi-même, sans qu'on me le demande, ne supportant pas le désordre.

A l'heure actuelle, ma famille fait encore souvent appel à moi pour des missions de tri et de grand rangement, car je suis méthodique, et impitoyable !

Au fil des ans, je suis devenue moins maniaque, mais je suis restée ordonnée.

Par contre, j'ai accumulé, beaucoup de choses et dans beaucoup de domaines : que ce soit des possessions matérielles ou du vécu, je dirai que je me suis "alourdie" de tout un tas de choses qui par la suite, on finit par peser lourd sur mes épaules" et dans la balance...

Il était grand temps d'y remédier, et de remettre les choses à leur place...
 
Voilà deux ans , à savoir en 2015, j’ai décidé de faire du tri, de mettre de l’ordre dans ma vie.
Je voulais changer ce qui n’allait pas, réintroduire du positif  dans ma vie (à l’époque, ce n’était pas la joie).
Je voulais faire mieux, et je voulais faire de mon mieux !

Il était temps de vider mon sac, afin de repartir plus légère...

 

 
Il m’a fallu du temps, de la force, du courage, j’ai dû prendre des décisions imprévues, faire des choix douloureux, et bien sûr, quitter ma zone de confort pour être mieux à même d’avancer, de grandir.

 Je visais un nouveau départ, voire (je suis très ambitieuse parfois) une renaissance !

 Il fallait donc faire du tri, aussi bien dans mon entourage que dans mes possessions, me délester, m’éloigner de personnes nocives et toxiques (même si cela m’avait pris du temps de réaliser cela).

 J’ai donc pris les choses en mains, et le taureau par les cornes !

 Quel a été le déclencheur de tout cela me direz-vous ? Eh bien en fait, cela a été l’arrivée, dans mon ancien appart' (la dernière fois que j’ai vécu en solo) des voisins d’en dessous.
Jusque-là, l’immeuble était calme, agréable, mon appart malgré sa petite taille avait abrité de nombreuses soirées super sympas, où l’on a pu être jusqu’à 10 personnes. Il recelait aussi beaucoup de beaux souvenirs amoureux (il avait vu passer trois amoureux pour être précise).

 

Et un jour, un couple a emménagé en dessous, et c’était le genre à mettre la musique à fond, comme si l’immeuble était à eux seuls, et à faire la fête, dans la cage d’escalier y compris (eh bien oui, leur appart était trop petit) n’importe quand, en semaine et tout le week-end. Et comme dit si bien le proverbe, la liberté des uns s’arrête là où commence celle des autres…

Mon sommeil s’en est ressenti, ma santé et ma tranquillité d’esprit aussi, j’ai commencé à avoir mal au ventre à l’idée de rentrer chez moi, puis à fuir mon appart les week-end pour me réfugier ailleurs.

En effet, pour la petite anecdote, les voisins au début ont d’abord ouvert poliment leur porte et répondu à ma demande de baisser le son les premières fois où je suis allée les voir, avant de ne même plus m’ouvrir quand je sonnais, voire monter le son…

 

Bref, l’horreur, mon appart que j’aimais tant jusque-là était devenu territoire hostile et non plus refuge.

 

Suite à cela, je décide en bloc de : quitter l’appart, retourner quelques temps chez ma mère pour me reconstruire, changer de la vie seule devenue pesante, et mettre des sous de côté pour acheter une voiture, histoire de gagner ma liberté.

 

Cette décision n’avait pas été facile, et l’idée de retourner chez ma mère, je la vivais un peu comme un échec quelque part, un retour au point de départ après m’être peut-être plantée ailleurs…

 

Quelques jours après la prise de cette décision difficile, je prends un verre avec un ami, à qui je raconte tout cela, et qui me propose d’aller vivre avec lui, chez lui. Certains d’être vous connaissent déjà l’histoire, et savent que je suis donc partie vivre chez lui en coloc, durant 10 mois.

J'avais toujours dit que je n'étais pas faite pour la coloc', comme pour la vie seule, il semblerait donc que je ne soit faite QUE pour la vie de couple.

Au final, cette coloc' s'est révélée idéale au début, une vraie lune de miel. Lui en couple, donc pas d'ambiguïtés, mais en couple avec une nana en déplacement de six mois aux USA, donc le top, pas de possibilité de me retrouver au milieu d'un couple.
Au final, il l'a plaquée, s'est remis en couple une semaine après avec une aixoise que là par contre il a ramené, et c'est comme ça que les choses se sont gâtées...

Donc départ dix mois plus tard, et j'ai quasiment réenchainé avec une seconde coloc, féminine cette fois, aux Milles.

A première vue, une coloc sympa, et un appart qui l'était tout autant.

MAIS ma coloc flashe sur un de mes amis le jour du déménagement et j'ai vite déchanté.

Dès lors, même situation que la coloc précédente, avec en plus les poils du chat sur mes fringues (car elle n'avait pas qu'un mec, elle avait aussi un chat...). Et donc , malgré des débuts tumultueux, nous avions fini par trouver une vitesse de croisière qui nous allait bien à toutes les deux, et établi une bonne entente, une coloc agréable et intelligente, mais au détriment d'un lien amical rompu, cela n'aura pas marché ni tenu.


Au final, départ à nouveau, et retour à la case (presque) départ : un studio seule dans le presque centre, dans la rue dans laquelle j'avais vécu quelques années en couple.

La vie est bizarre quand même. Ou ironique, à voir.


Comme s'il y avait des cycles.

Un retour aux Milles pour moi qui y avait vécu dix ans avec mes parents (avant leur divorce), et ensuite un retour à cette avenue aixoise, loin de m'être inconnue aussi.


Alors, retour aux sources, ou échec ?

Bilan de l'expérience, ou des expériences de coloc : je ne suis définitivement pas faite pour aucune forme de colocation que ce soit. Qu'elle soit féminine ou mixte. Les problèmes surgissent pour moi dès que le ou la coloc, que j'ai choisie et avec qui je me sens bien, veut ramener quelqu'un, qui est à mes yeux un intrus, un étranger, une personne avec laquelle en tout cas je n'ai pas choisi ni de vivre ni de partager mon intimité.

Et la coloc seulement pour aspects financier, cela n'est pas pour moi, au final, cela me revient trop cher payé.

Etre en coloc m'aura quand même permis d'apprécier la vie à deux entre amis, au début. Cela me sortait de ma solitude.

Cela m'aura aussi permis d'apprendre à mieux connaitre ces deux personnes, et à mettre de l'argent de côté pour l'achat de ma titine.


Cela m'a permis d'entrevoir des notions de partage et de compromis toutefois différentes de celles exigées par un couple.

Cela m'aura enfin permis de me faire une amie dans le bus du matin des Milles, avec qui je compte bien rester en contact !

J'ai donc ré emménagé seule, toujours dans ma démarche de trier, faire du vide dans ma vie, et mieux savoir qui je suis et ce que je veux.

Mais avant de vous parler de ma nouvelle vie à nouveau en solo, je vais continuer mon bilan.

En commençant par les points positifs.

Dans mon tri, ma remise d'ordre, j'avais repris le sport.

Abonnement en salle, j'y allais régulièrement, seule ou avec des amis, ou ma sœur, et en parallèle, j'allais courir en nature avec un ami, qui était aussi mon coach et m'a emmené jusqu'à une performance intéressante.

Notre dernière course ensemble, j'avais tenue deux heures et 14 km, moi qui ne partait de rien, n'étais pas une sportive, n'avais jamais aimé courir et avais tenu 15 minutes lors de mon premier footing, deux ans plus tôt....




Là, je me suis pas mal essoufflée sur le sujet donc une remise à niveau en cours, et prévue !

Cela avait entraîné un changement de poids et de silhouette.

Autre changement, donc, dû au sport : mon corps.


Grâce d'abord au sport, puis à des changements alimentaires opérés successivement (mieux manger et plus bouger, manger sans sucre, manger bio , chrono nutrition), j'avais perdu du poids et des centimètres, et je me sentais mieux dans mon corps, dans mes fringues, et dans ma peau, tout simplement.
 
 


Et comme vous vous en doutez, ce changement avait entrainé un changement du regard que je pose sur moi, qui était devenu plus indulgent, plus bienveillant, et presque satisfait (à 500 g près...).

Là, côté alimentation, je suis revenue à du "je mange peu car je suis en solo et je ne cuisine pas que pour moi".

J'avais aussi changé de coupe de cheveux, ayant laissé poussé mes cheveux plus longs que jamais, et les ayant teint en bruns, là aussi plus foncés que jamais.

C'était décidément l'ère du changement.

Au final, je les ai recoupés, et je les laisse recouvrir petit à petit leur couleur naturelle. Plus de coloration ni autres mèches en vue pour moi pour le moment.

Et comme je n'ai pas de cheveux blancs, dixit ma coiffeuse en décembre, j'en profite encore un peu !

C'était l'ère aussi du combo gagnant : style, corps, silhouette, confiance en moi raffermie, sport, bonnes habitudes alimentaires, bonne hygiène de vie, qualité de sommeil au top !

J'étais aussi devenue une nana qui allait bosser en voiture, une adulte presque en quelque sorte...

Je me suis souvent dit que j'avais véritablement fait mon entrée dans le monde des adultes avec l'achat de ma voiture, et mes premières trajets en solo.

Depuis, le sommeil s'en est allé et je peine à le retrouver...

Et côté garçons me direz-vous ? J'y arrive !

Cinq rencontres, périodes fastes !

Une dont j'aurai préféré me passer  ( un genre de coup de foudre qui vire au cauchemar), une insignifiante, ni bien ni mal, et enfin, une qui a pris fin subitement et de façon inattendue ; mais aussi une que j'aurai aimé prolonger, et une qui n'a pas encore tout révélé...

Mais je me sentais magnétique, solaire, j'avais l'impression que tout me réussissait, que tout était possible, et que plus rien ne me faisait peur, cela s'est donc ressenti aussi dans mes rencontres.

Je me sentais invincible, et capable de tout accomplir !



Je m'étais réouverte aux gens, aux possibilités aux opportunités.

J'ai aussi beaucoup lu, et appris sur moi, grâce au développement personnel.

Je m'étais mise à la méditation et à la relaxation aussi.
 


J'ai même testé l'hypnose !

Et en ce qui concerne les amitiés, là encore, le grand tri.

Parfois je l'ai fait, parfois certains l'ont fait pour moi.

Personnellement, je me suis lassée des amitiés à sens unique. Je me suis lassée d'être celle qui donnait des nouvelles, j'ai donc espacé, voire arrêté envers certains.
Certains sont revenus d'eux-mêmes, d'autres non.

Certains amis se sont éloignés, car désormais en couple. Ils ne fréquentent plus trop le club des joyeux célibataires dont je suis membre fondateur ^^.

Certains amis se sont mis à être très heureux : pacs, achat d'un logement, couple, etc, et ils ont donc préféré se détourner des gens (momentanément) malheureux, dont je faisais partie à ce moment là.
C'est bien connu que le mal-être c'est contagieux, cela peut s'attraper avec une simple bise...

Donc je déplore la perte d'amis qui se sont éloignés, ou que j'ai perdus de vue. Je regrette ceux qui m'ont tourné le dos , me taxant de personne "toxique", "néfaste", "négative", alors que j'allais mal, préférant me zapper plutôt que de m'aider.

C'est dans les périodes noires que les vraies amitiés se révèlent, que les plus fortes et les plus sincères se consolident, que celles de toujours se réaffirment.

J'ai aussi passé beaucoup de temps en famille et réaffirmé certains liens familiaux, notamment avec mes deux sœurs, avec lesquelles j'apprécie de plus en plus de passer du temps, maintenant que l'on se voit par choix, et que l'on a chacune nos vies bien distinctes, ne vivant plus sous le même toit.

Et finalement un jour, tout s'est écroulé.

A la seconde coloc, et au boulot.

Et là, je vais attaquer la partie négative du bilan.

La première coloc s'est arrêtée subitement, la deuxième s'est mise à devenir pénible, et avant qu'elle ne s'arrête, j'ai souvent "calmé" mes colères via des crises de boulimie.

C'est aussi à cette période que j'ai arrêté le sport, perdu le sommeil, que je me suis totalement désociabilisée, que j'ai fait une crise de panique au volant qui m'a empêchée quelques temps de reconduire (avant de reprendre, d'abord de jour, et accompagnée). 

 
Le tout n'étant pas aidé par le fait que j'ai commencé à me sentir très mal à mon travail, sur mon poste, et que j'ai commencé à envisager de le quitter...

Mais ça, cela constituera la prochaine étape, je voulais d'abord solutionner et gérer le fin de la coloc' et un déménagement.

Next step en vue : résoudre la question de mon poste, reprendre le sport et une vie sociale.
J'en ai envie et besoin.

 

Réintroduire le positif est aussi au programme.
 
Côté amitié, le tri est fait.

Ne me reste plus qu'à me concentrer sur ceux qui ont envie de me voir, être là pour ceux et celles qui sont toujours là pour moi, en bref, me concentrer sur ceux que j'aime et qui m'aiment, telle que je suis, avec mes hauts et mes bas, et malgré mes hauts et mes bas.


Etre là pour eux en retour, être là pour moi aussi !

Faire la paix avec moi-même, et rencontrer ensuite, une fois cela fait, un homme, THE man, un genre de Marc Darcy qui m'aimera "telle que je suis" (avis au fans de Bridget...^^).


 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

4 commentaires:

  1. Bilan complet. Je t'envoie des ondes positives pour la suite :*

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  2. La vie n’est jamais simple et rare sont les fois où ça se passe comme on voudrait. Remarque, défois il vaut mieux se méfiais de ce qu’on souhaite...

    Enfin bref, trèves de défaitisme! Concentrons-nous sur le verre a moitié plein plutôt qu’a moitié vide. Tu as tout pour toi Emilie alors garde le sourire ;) Je suis sur que le meilleur reste a venir, bisous !

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