mardi 9 janvier 2018

Nymphomaniac volume I

Ce week-end, j'aurai en tout regardé six films, dont "Nymphomaniac volume I", de Lars Von trier.
Le pitch : La folle et poétique histoire du parcours érotique d'une femme, de sa naissance jusqu'à l'âge de 50 ans, racontée par le personnage principal, Joe, qui s'est auto-diagnostiquée nymphomane. Par une froide soirée d’hiver, le vieux et charmant célibataire Seligman découvre Joe dans une ruelle, rouée de coups. Après l'avoir ramenée chez lui, il soigne ses blessures et l’interroge sur sa vie. Seligman écoute intensément Joe lui raconter en huit chapitres successifs le récit de sa vie aux multiples ramifications et facettes, riche en associations et en incidents de parcours.
Côté casting : Charlotte Gainsbourg, Stellan Skarsgard, Shia LaBeouf, Uma Thurman, Stacy Martin, Willem Dafoe, Jamie Bell et Christian Slater.
Verdict : par où commencer ?!
Déjà, le film est classé dans le genre "drame/érotique" sur Allociné, ce que je trouve très hypocrite car pour moi, c'est purement et simplement un film porno !

Le film est une histoire en deux parties (j'ai entamé mais pas encore terminé le volume II, le billet sera à venir) : le premier est interdit aux moins de 12 ans, le 2e aux moins de 18 ans...

Cela promet, moi qui ai déjà été "so shocked" par le 1er...

Pour les petites histoires trouvées sur Wikipédia, on apprend que Nicole Kidman , annoncée au casting, s'est retirée du projet (tu m'étonnes ! ) , et que le réalisateur, Lars Von Trier, cinéaste très spécial (que j'ai personnellement découvert via "Breaking the waves" , "Dogville"et "Melancholia")  met en scène nombre de ses acteurs habituels ici, signant ainsi sa troisième collaboration de suite avec Charlotte Gainsbourg après "Antichrist" et "Melancholia", et aussi Willem Dafoe, sa cinquième avec Stellan Skarsgård, sa septième avec Jean-Marc Barr et sa huitième avec Udo Kier. En revanche, certains acteurs participent pour la première fois à un film de Lars Von Trier, comme Shia LaBeouf ou Jamie Bell (ce dernier avait cependant joué dans "Dear Wendy", film réalisé par Thomas Vinterberg mais scénarisé par Lars Von Trier).

Le film me laisse complètement dubitative car, déjà, en général, au cinéma on fait semblant, cela n'est pas réel.

Là, je vous assure que c'est bien réel, et les acteurs ne sont pas spécialisés, donc...

Comment décide-t-on de tourner du jour au lendemain dans un porno quand on est un acteur/une actrice réputé(e) à la filmographie plutôt classique et non décriée jusque là?!

Sous couvert que c'est de l'art?! Pour affirmer sa liberté, sa licence créative ?...

Je ne savais pas à quoi m'attendre avec ce film, mais je ne m'attendais certainement pas à ça.
Et encore, je ne l'ai pas vu sur grand écran, mais simplement sur l'écran de mon téléphone.

Je ne saurai pas dire si j'ai aimé ou pas, tellement j'étais hypnotisée (entendez plutôt dans le sens "sous le choc") par les images illustrant l'histoire racontée.

De plus, le contraste entre la voix de Charlotte Gainsbourg, son physique si féminin, si frêle et fragile et le personnage qu'elle interprète/la vie qu'elle mène dans ce film font froid dans le dos !

L'actrice incarne avec superbe et dans une performance étonnante une nymphomane convertie et qui s'assume, sans se départir toutefois de son charme et de son innocence naturelle; cela glace le sang !

Autre phénomène troublant : dans ce premier volet, Charlotte Gainsbourg se raconte, mais ne joue pas. Il s'agit de ses jeunes années, son rôle est donc interprété lors des flash back par une autre qu'elle, qui la campe toute son adolescence et son début de vie de jeune adulte.

A voir ?

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