Tenir jusqu'à l'aube

Cet été, j'ai refait ma carte à la bibliothèque Méjanes, la médiathèque d'Aix, devenue entièrement gratuite depuis janvier !

Et j'ai fait le plein dans la foulée !

Parmi les titres empruntés, "Tenir jusqu'à l'aube", de Carole Fives, pris un peu par hasard.

Le pitch : «Et l'enfant ?
Il dort, il dort.
Que peut-il faire d'autre ?»

Une jeune mère célibataire s'occupe de son fils de deux ans. Du matin au soir, sans crèche, sans famille à proximité, sans budget pour une baby-sitter, ils vivent une relation fusionnelle. Pour échapper à l'étouffement, la mère s'autorise à fuguer certaines nuits. À quelques mètres de l'appartement d'abord, puis toujours un peu plus loin, toujours un peu plus tard, à la poursuite d'un semblant de légèreté.
Comme la chèvre de Monsieur Seguin, elle tire sur la corde, mais pour combien de temps encore?
On retrouve, dans ce nouveau livre, l'écriture vive et le regard aiguisé de Carole Fives, fine portraitiste de la famille contemporaine.

Verdict : c'était dur mais j'ai aimé !

je pense que c'est la première fois que je lis un livre qui aborde le thème de la maternité sous cet angle, du désespoir, de la noirceur, du sacrifice et de la perte de liberté, là où les autres ne prônent en générale que bonheur, joie, accomplissement, rêve de toute une vie, but !

Cela m'a un peu rappelé le "Chanson douce" de Leïla Slimani, en moins cru et moins violent.