dimanche 21 juin 2020

L'heure du déconfinement est venue !

Voilà maintenant quelques temps que nous avons été déconfinés, et j'avais envie de faire un petit bilan avec vous.

Le confinement nous a tous changé je pense, du moins il serait dommage de ne pas en tirer des leçons.

Je pense que le confinement n'a laissé, a priori, personne indifférent, et que personne n'en sortira indemne.

Nous allons peut-être en sortir changés, grandis, ou apeurés, à l'idée de reprendre la vie "comme avant".

Je pense que le confinement a exigé de nous courage et abnégation, qu'il nous a peut-être permis de trouver et de découvrir en nous des ressources insoupçonnées.

En même temps, cette situation était tellement inédite, personne n'y était préparé même si, à un moment donné, on a pu l'envisager...

Eh oui, car on parle désormais de "monde d'avant", ainsi que de "monde d'après".

dans tous les cas, je doute que l'on puisse reprendre la vie là où on l'avait laissé, les choses ne vont pas reprendre et suivre leur cours.

Pour ma part, j'ai profité du déconfinement pour tout d'abord revoir ma famille.


Ensuite, je me suis concentrée sur mon déménagement, puis mon emménagement avec Chéri. Je me souviens que la première fois que je suis retournée seule à mon appartement, sur Aix, pour trier et emballer mes affaires (j'avais commencé à emballer avant le confinement et j'avais été forcée de tout stopper, et tout laisser tel quel), l'appartement était terre inconnue, et territoire hostile : je ne m'y sentais plus chez moi, tout y était froid, et cela sentait le renfermé, à force de ne pas avoir été habité...

Et enfin, j'ai commencé à retourner travailler sur site.

Pour le moment, je n'effectue qu'une demi-journée par semaine, sur autorisation du directeur.

C'est une réappropriation des lieux progressive, et cela vise, je pense, à réinverser la proportion télétravail et travail sur site. Nous devons nous réhabituer à nos lieux de travail, et réapprendre à tenir le rythme métro-boulot-dodo.


Nous devons sortir de chez nous à nouveau, nous le pouvons, mais parfois cette perspective angoisse : nous avons développé le syndrome de la cabane.

Le syndrome de la cabane (aussi appelé le syndrome de l'escargot) correspond à la peur de sortir de son lieu d'enfermement. Dans ce contexte d'épidémie de Covid-19ce syndrome fait concrètement écho à la peur de se déconfiner et de se confronter au monde extérieur. Ici, la cabane ou la coquille de l'escargot représente un petit écrin dans lequel, pendant 8 semaines, on s'est senti préservé de toutes agressions extérieures.

Je vais garder du confinement l'habitude de faire une to do list la veille, ou au plus tard le matin même, afin d'organiser mes tâches de la journée.

Je vais aussi garder l'habitude de moins consommer, et de consommer différemment.

Je tente de vivre avec moins, de ne plus accumuler, de me détacher du shopping en ligne.

J'ai réalisé que j'étais vraiment casanière, donc je n'ai pas été foncièrement malheureuse, mais voir mes amis, sortir et aller au restaurant de temps en temps, ou balader en nature, m'ont clairement manqué ! 

A l'heure actuelle, je suis toujours en télétravail, avec un temps infime pour le moment sur site, mais je me demande, quand j'aurai repris à plein temps, à quel moment caser les courses, le ménage, etc, en bref, comment revenir à ce que l'on arrivait à faire avant, et comment à nouveau tout caser dans nos emplois du temps déjà bien chargés ?

Je réalise, comme nous en parions avec une amie qui est aussi une voisine, que le télétravail est un vrai confort, et que cela nous manquera.


Depuis le confinement, tout le monde, du moins dans mon entourage, est dans une démarche d’introspection, de remise en cause, de relativisation, et de re priorisation : redonner plus de place aux gens positifs, s'éloigner des gens toxiques, moins stresser pour le travail, prendre du temps pour soi, garder du temps pour les autres...

Ce que je vais regretter du confinement : la pléthore d'offres culturelle et de formations ! C'était frustrant, malgré le confinement, je n'avais pas le temps de profiter de tout ! J'ai visité quelques musées en lignes mais pas tous, j'aurai voulu suivre encore plus de formations via la plateforme Skilléos...Et encore, je ne me suis pas intéressée aux films, concerts et autres ballets mis en ligne gratuitement durant cette période exceptionnelle ! 

Je vais regretter aussi le temps passé à lire, ou à Netflixer, of course ! 

En bref, après avoir mis nos vies en pause, et avoir figé le temps en arrêt sur images, il est temps de laisser la vie reprendre son cours, aussi normal puisse-t-il être aux vues des circonstances qui demeurent encore un peu particulières... 

Alors monde d'avantmonde d'après, personne ne sait ce qui nous attend dans les mois à venir, mais le monde, lui, attend notre retour...










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