Pourquoi j'ai arrêté de lire du développement personnel...

Ceux qui me connaissent bien savent que, ces dernières années, je me suis pas mal intéressée à un nouveau style de littérature, qui m'était jusque là inconnu, mais qui a explosé, et dont les titres cartonnaient sur les étals des libraires : le développement personnel !

Les ouvrages de développement personnel, vous connaissez forcément !

Ils ont soit des allures de livres de psychologie abordable, soit ce sont des romans camouflant des enseignements.

Je vais vous citer quelques titres qui nt pas mal fait parler d'eux : les livres de Raphaëlle Giordano ("Ta deuxième vie commence le jour où tu comprends que tu n'en as qu'une", et du même auteur, "Le Jour où les lions mangeront de la salade verte") ; ceux de Christel Petitcollin, comme "Je pense trop" ; ou encore celui de Lise Bourbeau, le fameux "Les 5 blessures qui empêchent d'être soi".

Sans oublier le désormais célèbre "Cessez d'être gentil, soyez vrais", de Thomas d'Ansembourg.

Ainsi que tous les livres de Dominique Loreau, dont je suis fan, et que j'avais découvert avec le titre "L'Art de la simplicité".

Le développement personnel aborde des thèmes tels que être soi, être vrai, la communication non-violente, le minimalisme, le rangement, prendre le temps, le mouvement "slow" (qui incite à ralentir), ou encore la simplicité volontaire, la décroissance, ou plus simplement trouver sa voie, le sens de la vie, ou du moins de sa vie (rien que ça), et s'épanouir !

Donc j'en ai lu, et lu, en alternance avec des romans, ou parfois même, je ne lisais plus que cela, et j'en redemandais !

Cela a été une spirale infernale, j'ai eu une période pendant laquelle j'ai été boulimique de ce genre !

J'étais persuadée, à cette époque là, que LA réponse à la grande énigme de la vie était là, entre les lignes, quelque part sous mes yeux, et qu'elle m'apparaîtrait bientôt, et expliquerait tout !

En parallèle, je m'étais mise à suivre quelques bloggeuses/influenceuses, telles que Easy Blush, ou Ilia Renon, qui abordent notamment ce thème.

Et puis, du jour au lendemain quasiment, j'ai arrêté...

Je saturais, je ne pouvais plus, et ne voulais plus en ouvrir un seul  !

Les étals ne m'attiraient plus, et en dehors de ma perte d'intérêt pour le genre j'ai eu l'impression qu'il s'essoufflait, que le succès retombait, et que la mode du genre était désormais passée...

Je n'en avais plus ni envie, ni besoin, de ces lectures là !

J'avais trouvé d'autres appuis dans la vie réelle : ma psy, les amis, la famille, et bien sûr, depuis quelques mois, Chéri, avec qui je parle beaucoup, et à qui je confie (presque) tout.

Et moi, aussi. je comptais désormais un peu plus sur moi, et un peu moins sur les livres pour avancer, et progresser.

Je mets "les mains dans le cambouis", j'essaye de m'ouvrir plus au dialogue, au gens, de ne plus me renfermer sur moi-même.

Je continue à suivre les bloggeuses précitées, mais seulement pour leurs vidéos plus légères, concernant des cosmétiques, ou le zéro déchet par exemple.

Cette année 2018 aura sans doute, paradoxalement, été la plus dure à vivre et la plus compliquée de ma vie : burn-out, perte de sens au travail, santé défaillante, mental loin d'être d'acier, et beaucoup de découragement général, et de peurs concernant l'avenir, mon avenir...

Et pourtant, depuis quelques mois, j'ai opéré une volte-face complète !

J'essaie de m'adapter à la situation présente (et instable, voire tendue) côté professionnel.

Et côté personnel, depuis LA rencontre avec Chéri, qui occupe désormais la place centrale dans ma vie, je tends à lâche prise, essaie d'être moins dans le contrôle, moins "psychorigide", comme certains ont pu me qualifier par le passé...

En bref, je ne sais pas de quoi l'avenir est fait, mais aujourd'hui, j'ai envie de relire des romans, de me divertir, et de chercher les réponses ailleurs que dans les livres : peut-être en moi, peut-être en Lui, sans doute en nous...