Une à deux fois par an, mais toujours hors saison, je me
rends aux Saintes Marie de la Mer, avec ma mère, et parfois mes sœurs.
C’est toujours une journée très agréable, une journée filles
désormais.
A l’époque, nous y allions en famille, avec mon père et mes grands-parents.
Depuis le divorce, je n’y suis jamais retournée avec mon
père (nous ne faisons pas grand-chose ensemble de toute façon...), et mes
grands-parents sont devenus trop vieux et trop fatigués pour une journée de ce
type.
En général, on prend la route entre 9h30 et 10h le matin, vu
qu’il faut bien une heure et demie pour s’y rendre, et cela ne roule pas
toujours bien.
Arrivées là-bas, nous sommes au
royaume des taureaux, des chevaux, des gardians et autres flamands roses !
Il faut veiller à ne pas se
faire renverser par un taureau ou un cheval en période de festivités
traditionnelles !
Une fois sur place, hormis les fois où ma mère et mes sœurs
vont à la plage le matin, tandis que je les attends en terrasse (je n’ai pas
droit aux forts soleils avec ma peau, et je n’aime la plage qu’hors saison, pour
m’y balader le long), en sirotant une boisson, bouquinant, ou encore en
écrivant des cartes postales, nous baladons dans le village, afin de repérer les petites boutiques que nous aimerions faire plus en
détail l’après-midi.
Ensuite, nous allons déjeuner, souvent à El Campo (cf.
billet déjà blogué sur ce restaurant), parfois ailleurs, parfois nous avons
apporté un pic-nic.
L’après-midi, nous faisons les boutiques, pouvons boire un
verre ou manger une glace.
Il y a tout un tas de petites boutiques très
sympathiques !
On y trouve des vêtements, des cosmétiques à base de lait
d’ânesses ou de juments, du riz de Camargue (bien sûr), des bijoux, des
gadgets, ainsi que de délicieux vins, apéritifs, et autres merveilles à
manger : confitures, terrines, saucissons…
Il y a une des petites boutiques plutôt alimentaire que
l’on adore, dans laquelle ils offrent toujours un petit verre d’apéritif à
l’entrée (je vous vois venir : on l’aimait déjà avant de comprendre qu’on
y boirait un petit coup à l’œil ^^ !) : du muscat, ou de la melonade
bien fraîche (il s’agit d’un apéritif à base de melon très agréable à boire, en
apéritif ou en digestif) attendent chaque nouveau client !
Il faut simplement se méfier des
gitanes, qui cherchent à nous approcher pour nous lire les lignes de la main,
quémander quelques pièces, ou encore qui nous épinglent de force une broche pour
laquelle elle réclameront ensuite un paiement…
Une fois les boutiques faites, direction (parfois) le
glacier pour le goûter.
L’an dernier, j’ai souvenir d’un glacier chez lequel j’ai
dégusté un sorbet citron-basilic inoubliable ! C’était frais, sucré mais
pas trop, original !
Ma sœur s’était, quant à elle, régalée d’un sorbet chocolat
noir.
Cette année, je n’ai pas mangé de glace, mais j’ai pu
constater que malheureusement, le sorbet tant espéré n’était plus proposé à la
carte…
Sans doute était-ce un parfum éphémère de l’été dernier…
Lorsque mes sœurs ne sont pas là, et que nous sommes seules
ma mère et moi, après manger, et avant les boutiques, nous faisons toujours une
longue promenade en bord de mer, le long de la jetée, promenade de laquelle
nous revenons invariablement desséchées et déshydratées.
Chaque année, nous suffoquons sans eau sous un soleil de
plomb, et au retour dans le village, nous nous ruons au petit Casino pour nous
ravitailler en eau, juste à temps, avant que la peau ne commence à se
craqueler…
Cette année, lors d’une sortie
moto, j’ai pu tester le bac qui permet de traverser sur l’eau d’un point à
l’autre de la route.
A l’époque où nous nous y
rendions en famille, j’avais expérimenté le bateau mouche, ainsi que la balade
à cheval !
Une fois, la journée s’est
transformée en petit week-end !
Avec ma mère, nous avions pris
une chambre d’hôte dans un gîte très agréable !
L’après-midi, nous avions pu
buller, lire et nous détendre dans le jardin, près de la piscine.
Le soir, un petit resto.
Seul inconvénient dudit week-end, nous étions rentrées trempées du restaurant,
vu qu’il avait fait un orage digne d’un déluge sur Terre, qui avait laissé et la terre, et les hommes détrempés !
Sinon, parfois, avant de rentrer, nous jouons les prolongations, et nous offrons un petit restaurant le soir, si nous n'en n'avons pas déjà fait un le midi.
Là, en général, on improvise, et je ne saurai pas forcément vous citer un lieu de prédilection, on alterne selon si nous sommes deux ou quatre.
Personnellement, je ne suis pas compliquée pour manger, mais mes sœurs peuvent l'être un peu plus, et dans ce cas, ma mère et moi nous adaptons à leurs convenances.
Ainsi, par le passé, j'ai pu déguster une délicieuse soupe de poisson et sa rouille, tandis que ma sœur mangeait des pâtes au roquefort (plat typiquement camarguais, comme chacun sait...).
En bref, il y a beaucoup à faire en Camargue, et de quoi passer une très belle journée, en famille ou entre amis !
J'aurais adoré le faire découvrir à Chéri, à qui j'ai posté une carte de ma dernière escapade en ces lieux, mais c'était sans compter sur un oubli essentiel : Chéri est du coin à la base et il connaît déjà !
Cela ne m'empêche pas d'espérer le faire un jour à mon tour avec lui...
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