jeudi 17 juillet 2014

Under the skin

Hier soir, ma soirée a fini plus tôt que prévu. N'étant pas fatiguée, j'ai feuilleté le programme ciné que j'ai toujours dans mon sac (en ce moment,en plus, j'ai celui qui correspond aux bonnes dates, veinarde que je suis ! ), et, sur un coup de tête, comme l'horaire était adapté, que je voulais le voir, et que je n'avais plus fait de ciné depuis quinze jours (au bord du manque^^), je suis allée voir "Under the skin", de Jonathan Glazer.


Il s'agit d'un film de science-fiction,tiré du roman éponyme de Michel Faber, et la bande-annonce, quand je l'avais découverte au ciné, avait réellement piqué ma curiosité. En même temps, c'était tellement bizarre et énigmatique, que je m'étais dit si je vais le voir, ce sera quitte ou double.

Bon, soyons clair d'entrée de jeu : aller voir ce film était une fausse bonne idée, et loin d'être la meilleure idée ou initiative que j'ai eu de la journée...

Je n'avais jamais vu d'autres films de ce réalisateur (il en a fait trois en tout, et pas mal de clips ensuite, pour Jamiroquai, Radiohead ou encore Richard Ashcroft, oui oui, rien que ça ! ), mais je doute que je retournerai un jour voir l'une de ses futures productions ! 

"Under the skin" dure 1 h 47, et c'est un film que j'ai subi, attendant la fin après même le commencement ! Il est noir, glauque, stressant, et angoissant. Certaines scènes font peur et m'ont fait sursauter. Une certaine forme de violence est présente tout le long. 

Il y a peu de décors, et peu de dialogues, et le sentiment d'angoisse est encore accentué par des scènes très sombres, presque filmées dans le noir, avec en fond une musique lancinante, récurrente et persistante, qui agresse les oreilles autant qu'un ongle qui crisserait sur un tableau noir ! 

Le ton est donné dès le générique, plus que minimaliste, quelques mots en blanc sur fond noir, pas de son, puis un début à la "2001, L'Odyssée de l'espace" de Stanley Kubrick (ce qui correspond à un début qui part très mal dans mon cas, vu que j'avais détesté ce film ! ).

Tout le long du film, je me suis demandé ce que je faisais là, et pour la première fois de ma vie, j'ai sérieusement envisagé de quitter la salle avant la fin ! Je vous ai dit qu'il y avait peu de dialogues ? Eh bien j'ai vu le film en VO, et le peu de répliques qu'il y avait, elles étaient presque impossible à comprendre sans sous-titres à cause des accents à couper au couteau des acteurs. A un moment donné, je me suis même demandé s'ils parlaient anglais, ou tchèque ! 

Le film est très répétitif, avec plusieurs fois quasiment la même scène qui revient. C'est incompréhensible et d'ailleurs, à moins d'aller lire un pitch sur le net, je suis incapable de vous raconter l'histoire, ou de vous décrire le propos du film ! 

Parlons un peu de Scarlett Johansson, qui tient le rôle titre. Messieurs, même si elle n'est pas à son avantage dans ce film (on dirait la fille naturelle de E.T. et d'Amélie Poulain ^^), pour lequel je pense elle a dû prendre du poids, elle est à poil tout le long, alors sautez sur l'occasion ! D'ailleurs, je dirai que le sexe occupe une grande place dans le film...
Pour revenir à Scarlett, tout le long, elle m'a fait penser à la jeune héroïne vampire du film "Morse", pour ceux qui l’avaient vu...Côté palette d'émotions reflétées sur son visage, on croirait Kirsten Stewart dans "Twilight", en gros la même tête tout le long lol ! Mais c'est cohérent, on reste donc dans le registre du vampire ^^

J'ai trouvé ce film nul, dérangeant, "space", inintéressant ! Je ne le conseillerai pas, vu l'ennui ressenti devant (pour la première fois de ma vie, j'ai sorti mon tél au ciné pour prendre des notes pour cet article, et noter mes ressentis "à chaud) ! ), même si je pense que le visionner relève clairement de l'expérience cinématographique inédite ! 

Le pitch, quand même, mais je l'ai pris sur internet, et je n'avais pas forcément (voire pas du tout) compris ça en voyant le film : en Écosse, au volant d'une camionnette, Laura, une extraterrestre d'apparence humaine, vêtue d'une fourrure, séduit des hommes. S'étant assurée qu'ils vivent seuls, elle les fait monter dans son véhicule. Elle les entraîne dans une maison sordide où elle les incite à se dénuder. Tandis qu'ils s'avancent vers elle et qu'elle recule (pas de vilains jeux de mots, hein, je vous vois venir ^^), ils s'enfoncent et disparaissent peu à peu dans le sol devenu liquide. Leur dépouille va servir à donner apparence humaine à d'autres créatures. Laura reste impassible.Elle se montre tout aussi insensible devant une scène poignante. Une jeune femme se noie dans une mer mauvaise, ayant voulu sauver son chien emporté par le courant. Son époux se jette à l'eau, et se trouve lui aussi en difficulté. Un témoin, bon nageur, intervient à son tour et ne peut ramener que le mari, tout espoir de sauver la femme étant vain. Le mari se jette à nouveau à l'eau. Laura s'approche du témoin courageux, qui est à bout de forces. Elle l'assomme d'un coup de gros galet. Elle le traîne jusqu'à sa camionnette, laissant seul sur la grève le bébé du couple, qui hurle de désespoir.Laura est supervisée par un motard qui veille à ce qu'elle garde cette insensibilité. Elle ne doit pas être contaminée par son enveloppe humaine, elle ne doit pas être tentée d'éprouver des sentiments.Un soir, elle fait monter dans sa camionnette un jeune homme triste, au regard fuyant, aux réponses réticentes, au visage déformé par la neurofibromatose. Il n'a jamais eu ni ami ni petite amie, et les gens le provoquent parce qu'ils sont, dit-il, « mal éduqués ». Laura réussit à le mettre en confiance, et à le convaincre de venir jusqu'à la maison. Au dernier moment, contre toute attente, elle lui rend la liberté.Elle erre désormais à pied, sans sa fourrure de dominatrice, tandis que plusieurs inquiétants motards sont à sa recherche sur toutes les routes. Elle goûte à la nourriture des humains, mais n'arrive pas à l'avaler. Elle est recueillie par un homme qui se montre plus hospitalier qu'empressé de la séduire. Lorsqu'enfin ils cèdent à leur attirance, c'est l'échec : sous l'enveloppe humaine, le corps de Laura n'est pas adapté.Elle poursuit alors son errance dans les bois. Un forestier tente de la violer. Dans la lutte, la peau de Laura se déchire et laisse apparaître son vrai corps. Le forestier terrorisé l'asperge d'essence et l'enflamme.

J'ai vécu l'arrivée de la fin du film comme un soulagement, une délivrance, je me suis  même entendue dire "ouf", comme les deux personnes à côté de moi lol ! 

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