samedi 16 juin 2018

Aimer en 2018...

   Oubliez tout ce que vous avez toujours cru savoir sur les sites de rencontres, et au delà de cela, oubliez aussi tout ce que j'ai pu en dire, et en écrire !
J'étais amère, usée, triste et fatiguée.




J'étais désespérée, persuadée que j'allais "finir" ma vie seule, sans être aimée...

Comme dirait Georges Moustaki : "Non, je ne suis pas seule, j'ai ma solitude"...



Je vais parler plus spécifiquement de Tinder, sur lequel j'ai eu d'abord mes pires expériences (pour ceux qui s'en rappellent, le psychopathe de 2017, et les cas de ghosting...).
Désormais, Tinder c'est aussi l'incroyable, l'inattendu, l'inespéré, le miraculeux, l'imprévu, le conte de fée, le virage à 300 degrés, le revirement de situation, le dénouement final ou encore la magie, tout simplement !



Aujourd'hui, Tinder vient récompenser mes efforts (la démarche d'aller sur ces sites n'a jamais été intuitive, ou facile pour moi), ma patience, nourrir mes attentes, tellement plus que cela, les combler en fait, et réaliser mes rêves les plus fous !

Désormais, Tinder c'est aussi le charme, l'élégance, la séduction, l'intelligence !
Au moment où j'avais arrêté de le chercher, il est enfin arrivé, celui que j'attendais, dont je rêvais, et que je voulais tant rencontrer !

Tel un secret bien gardé, le temps l'avait pour moi préservé et mis de côté...

Peut-être avais-je fini par faire mes preuves à ses yeux ; peut-être avais-je surmonté assez d'obstacles pour le mériter, toujours est-il qu'au moment où j'avais fini par baisser les bras, résignée, l'univers me l'a envoyé, et il a daigné pointer le bout de son nez !

C'est un pur hasard pour l'un comme pour l'autre de s'être rencontrés sur Tinder, vu nos profils "atypiques", et l'usage ponctuel que nous en avions, chacun de notre côté.
Lui ne s'était plus connecté depuis un mois, et mon profil a été le premier que le site lui a présenté ; moi, je réinstallais et désinstallais régulièrement l'application, pensant parfois ( à tort, bien sûr ^^)  que quelques likes allaient "redorer mon blason", mon estime de moi, et flatter mon ego.

Pour les fidèles du blog, vous vous rappelez sans doute que j’avais fait un billet (en 2015) portant sur « Aimer en 2015 ».

J’avais énoncé mon point de vue sur la question, arguments à l’appui.
Plus tard, en fin d’année dernière il me semble, j’ai fait un article intitulé, à peu près, « La fin de l'amour 2.0, ou pourquoi j’ai déserté les sites de rencontre ».
 
Au final, je pense que le billet actuel sera une sorte de synthèse de ce deux billets précédents, mêlant ces deux thèmes en un seul propos.
 
Comme vous vous en doutez, oui j’avais réinstallé Tinder, dans un jour de grande déprime, pensant que quelques likes m’aideraient à rebooster mon ego largement défaillant, et me démontrer que mon pouvoir de séduction, et ma féminité  étaient (peut-être) intacts.

Je me posais sincèrement la question, aux vues de tout ces échecs accumulés, et à répétition ; aux vues de toutes ces trahisons, ces mensonges, ces faux semblants et autres faux fuyants.
 
A mes moments perdus, notamment devant des navets à la télé, je "tindais", sans grande conviction toutefois.

 J’étais de plus en plus convaincue que j’allais finir seule, et de moins en moins convaincue que j’allais trouver l’amour. A fortiori sur Tinder…
Les profils défilaient, et se ressemblaient !
 
Entre celui tatoué des pieds à la tête et au physique de camionneur, le maçon , à qui je ne pense pas avoir grand-chose à dire, le profil sans photo, le profil d’homme au crâne rasé (moi je veux un chéri avec des cheveux, pour les "poupouner" et passer ma main dedans ! Mes proches connaissent le verbe "poupouner", et l’emploi que j’en fais ^^. Pour les autres, il s’agit d’un néologisme, d’une "liberté littéraire" que j’ai prise, je dirai que c’est un mix de "pouponner", et de "cocooner") le profil « homme marié» (ça, on le découvre après, en discutant, c’est là tout l’intérêt, la surprise du chef ^^) ; cerise sur le gâteau, le profil que l’on avait swapé gauche et qui nous est représenté…et la palme revient tout de même à ceux qui choisissent, en guise de photo de profil, de cibler une partie très précise (et normalement très intime, de leur anatomie).

 Petit indice pour vous aiguiller : ce ne sont pas les doigts de pied !
 
Bref, tout cela s’annonçait aussi mal que lors de mes tentatives précédentes, voire pire, découragement en plus.
 
Mais cela , c’était avant…
Avant de tomber sur un profil discret, sur lequel j’ai cliqué à partir d’une simple photo, et d’un simple prénom.

Un profil concis donc, mais qui cachait en fait une personne qui, tout comme moi, au final, n’avait pas le profil d’un « serial-tinder », et s’était retrouvé sur ce site un peu par hasard, poussé par son meilleur ami, sans en attendre réellement grand-chose.
 
Depuis que je l’ai rencontré, j’ai donc revu, à la hausse, ma conception de l’amour !
 
Je ne poursuivrai pas ce billet en parlant de lui, je le poursuivrai en parlant de moi, et de l’évolution (radicale) de ma vision des choses. Non pas par égoïsme, ni pour être sur le devant de la scène, mais parce que je sais qu’il ne serait pas à l’aise avec l’idée que je parle de lui sur mon blog.
 
Je ne sais pas trop quoi vous dire, la seule chose que je sais, c’est que je vais devoir nuancer mon propos, parce que de toute façon, si je racontais la vérité , personne ne me croirait.
Et je vais rédiger ce billet de mon point de vue, et donc parler au féminin.


Donc aimer en 2018, ce n’est pas ghoster, fuir, éviter, prôner le mantra « pas de prise de tête », ou encore tromper, trahir, décevoir, rabaisser.

Aimer en 2018, c’est plutôt, et finalement, croire à nouveau, retrouver le sourire, avoir 15 ans à nouveau, et des papillons dans le ventre !
C’est aussi redécouvrir la vie sous ses plus beaux côtés, parée de sa plus belle lumière, et illuminée de ses plus belles couleurs !
 
C’est se sentir bête à sourire en permanence, mais savoir qu’en fait c’est délicieux à éprouver !
C’est se sentir légère, aérienne, portée, c’est se sentir comblée, comprise, soutenue, et aimée bien sûr !
 
C’est voir toutes ses illusions devenir réalité, c’est voir ses espérances exaucées ; c’est enfin voir arriver la relation tant attendue, et si souvent rêvée !
C'est redécouvrir la vie sous l'angle pour lequel elle vaut tant d'être vécue !
 
J’ai souvent, par le passe, idéalisé les choses, sachant que cela ne se réaliserait jamais ainsi, que mes attentes ne pourraient être comblées, et que mon désir ne saurait être exaucé.

C’était sans compter sur un de ces petits miracles que nous réserve parfois la vie, et sur son arrivée, inespérée, et inattendue !
 
Donc au final, aimer en 2018, ce ne pas rester sur les croyances de ces dernières années, ne pas mettre tous les hommes dans le même sac, constater qu’il en existe encore des « vrais biens », des gentlemen, des chevaliers servants, des princes charmants.

Par contre, aimer en 2018, ce n’est toujours pas écouter ma meilleure amie qui me dit de ne pas évoquer les ex (sous aucun prétexte !!) et que point n’est besoin d’avoir cette discussion.

 Aimer en 2018, c’est comprendre que si aujourd’hui, on est au bon endroit au bon moment, et que cela n’a pas , au final, marché avec les précédents, c’est aussi ces peines, ces ruptures, ces déceptions et tous ces choix (bons ou mauvais) qui nous ont emmenés exactement là où l’on en est aujourd’hui, là où on doit être, là ou je rêvais tellement d’être !
 
Et ce n’est que le début, alors en attendant de trouver votre prince charmant, ou de croire en nouveau en l’amour pour les plus déçues, ne cessez pas de croire aux contes de fées !

Miracle happen…

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