lundi 24 février 2014

Dallas buyers club



Dallas buyers club...

Au fond de moi, je savais avant même de le voir que je n'aimerai pas, et j’avoue que plus que le film, ou le pitch, c'est la performance de Matthew McConaughey que j'étais curieuse de découvrir...

 Matthew McConaughey, c'est typiquement l'acteur que j'étais habituée à voir dans des comédies romantiques, dont certaines que j'avais bien aimées, comme "Comment se faire larguer en dix leçons". Ou alors, il jouait dans des films légers, des personnages sans vraie consistance, comme dans "Ed TV".

 Bref, c'était le beau gosse, qui jouait souvent torse nu, et savait jouer aussi de ses regards et de ses sourires pour facilement envoûter la téléspectatrice féminine ; ) 

Et puis, il a fait des choix différents de rôle, et j'ai constaté la première transformation de sa carrière quand je l'ai découvert dans "Killer Joe" ! Surprenant ! 

Pour endosser le rôle de Ron Woodrof, cow-boy adepte des rodéos, électricien, et malade du sida, l'acteur a dû perdre 20 kilos ! Rien que cela, sa transformation physique, est incroyable ! 

Adapté d'une histoire vraie, le film raconte comment un homme, a qui on apprend sa séropositivité, et a qui l'ont apprend qu'il lui reste 30 jours à vivre, va se battre pour ramener aux USA des médicaments qui n'y sont pas tolérés, mais susceptibles d'améliorer les malades du sida à mieux vivre la maladie, et à vivre plus longtemps. Il va ensuite créer le Dallas Buyers Club, grâce auquel il aidera d'autres malades à améliorer leur condition, tout comme lui.

A ses côtés, pour le casting, on retrouve une Jennifer Garner, qui campe un médecin aux idées plus innovantes que celles de ses collègues masculins, et un Jared Leto (que je n'ai tout d'abord pas reconnu dans ses premières apparitions), puisqu'il joue un drogué, séropositif et transsexuel, il porte des tenues de femmes quasiment tout le film et  propose une prestation tout aussi impressionnante que dans "Requiem for a dream"  ! 

Je n'ai pas aimé le film, je l'ai trouvé glauque et sordide. Normal, me direz-vous, vu le thème abordé...Sans doute. Mais j'y ai vu une dimension malsaine que je ne saurai pas vous expliquer et dont je n'ai pas pu me départir tout au long du film...

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