lundi 10 mars 2014

Les Césars, ou une escapade parisienne...


L'an dernier, grâce à un jeu concours dans un cinéma, j'ai gagné deux places pour assister à la Cérémonie des Césars 2014. J'étais très enthousiaste pour y aller, à la base…



Vendredi, j'avais donc posé ma journée et nous sommes parties, en train, avec ma mère, vers Paris, pour la Cérémonie, qui aurait lieu le soir même. Le trajet est passé assez vite, la fatigue aidant (on s'était levées tôt), accompagnée d'un peu de sommeil et de lecture, et nous étions arrivées.

On avait décidé de commencer par aller poser les bagages, avant d'aller se balader dans Paris pour la journée. Ma mère m'avait confié qu'elle avait trouvé un hôtel à 500 m du Théâtre du Châtelet, où aurait lieu l’événement, et en effet, c'était tout à côté. Ce serait très appréciable le soir, pour le retour de la cérémonie, dans le froid, sur des talons et en robe de soirée !

Première bonne surprise, on sort de la bouche de métro et on tombe quasiment dans notre hôtel ! Une fois les bagages posés, les tenues sorties et pendues pour le soir, nous sommes parties en vadrouille, un peu au hasard.

Après une balade en bord de Seine, avec un passage devant le Pont des Arts (surnom du Pont Neuf, je crois, là où les amoureux font un vœu, avant d'accrocher un cadenas à leur deux noms, et d'ensuite jeter les clés dans la Seine. Je l'avais souvent vu dans des films, jamais en vrai, et j'avoue que vu la période, je m'en serai bien passée…), nous avons passé un petit appel à mon parrain (le frère de ma mère), afin de savoir ce qu'il nous conseillait en terme de visites, et qu'elles étaient les expositions intéressantes du moment. Il nous a bien orientées, et nous sommes allées visiter le Musée de l'Orangeraie, au Jardin des Tuileries, qui proposait une exposition permanente sur Monet et les impressionnistes ! J'adore ! C'était très bien comme expo ! Ca mêlait l'impressionnisme, l’expressionnisme, Monet, Cézanne, Picasso, Laurencin, etc…

Autre surprise, dans le Jardin, des tentes, des photographes, et des jeunes filles que nous identifions bientôt comme des mannequins, entourées de gens habillés plus bizarrement les uns que les autres. L'une des tentes porte la mention Issey Miyake, de plus en plus curieux. Je sais qu'il s'agit d'un célèbre couturier, et j'aime ses parfums, mais de là à m'attendre à le croiser aux Tuileries ! Le fin mot, nous nous l'eûmes que le lendemain, en déjeunant avec mon parrain : c'était en fait la Fashion Week

L'expo visitée, nous sommes allées déjeuner, puis balade à nouveau dans Paris. Notre escapade a été rythmée par des airs d'accordéons, sur les quais, ou à de nombreux coins de rue. J'ai toujours aimé cet instrument, et ses sonorités. L'accordéon est un objet complexe selon moi, et souffre, je pense, d'une image un peu "guinguette". Certes, il peut être associé à un esprit festif, à des moments conviviaux. Mais je le crois aussi capable de nous tirer les larmes, par le biais de son déchirants, de mélodie lancinantes, qui transpirent la nostalgie et la peine…
Retour à l'hôtel vers 17 h, pour nous préparer dans la chambre. En effet, nous étions "convoquées" au théâtre à 18 h 30, et il fallait un peu de temps pour se préparer. Tour à tour, nous nous sommes douchées, habillées, maquillées et coiffées. Puis l'heure est venue de se mettre en route.

Heureusement, nous n'avions que 5-10 minutes à faire à pied, car malgré le manteau, le froid se faisait sentir sur nos robes de soirées, et les talons étaient bien moins confortables que nos bottes de la journée ; ). Nous avions repéré le trajet, mais il a fallu faire des détours, car la police avait bloqué une partie des rues. Ensuite, une fois arrivées, on nous a fait patienter à l'extérieur. Puis un premier contrôle extérieur, et deux intérieur, lors desquels nous avons présenté nos cartes d'identité et échangé nos invitations contre des entrées.

Premier arrêt suite à cela, le vestiaire. Puis on nous indique rapidement qu'un cocktail est servi aux étages 2 et 5, avant le début de la cérémonie, prévu à 21 h.

Le théâtre est immense, nous montons dans les étages, et nous arrivons au cocktail. Après un tour au second étage, qui se remplit rapidement, nous nous rendons au 5e. Les pièces sont immenses, avec trois ou quatre buffets par pièces. Plus un sur le balcon, qui offre une belle vue sur les bords de Seine, mais où nous ne nous attardons pas, compte tenue de la température.

Ensuite, après une coupe de champagne et quelques grignotis, nous redescendons au rez de chaussée, guetter et mitrailler les célébrités qui vont passer devant nous à leur arrivée. Apparemment, vu l'attroupement, nous ne sommes pas les seules à avoir eu cette idée. Et nous allons successivement voir passer près de nous, devant nous, voir être frôlées par Michel Denisot, Niels Arelstrup, André Dussollier (j'adore !), Charles Berling, Bérénice Béjo, Guillaume Gallienne, Laurent Deutsch, Déborah François, Sandrine Kimberlain, Charlotte De Turckheim, mais aussi Audrey Fleurot, Agnès Varda, Mathieu Amalric, Jean-Hugues Anglade , Pierre Niney (aaaaaaaaaaaah mon dieu, j'adore, je suis fan, il est trop chou, mais il est tout petit en fait ! Je suis sous le choc ! ). Mais encore, Jérémy Iron, Quentin Tarantino (oui, oui, rien que ça !) et….Scarlett Johannsson qui nous a frôlées par deux fois ! J'imagine tous les hommes qui m'envient à la lecture de ces lignes, et je soupçonne qu'ils sont nombreux ! Et enfin François Damien, Zabou Breitman, Clément Sibony, Kev Adams, Beth Dito (la chanteuse de Gossip), Marina Vacht, et…Julie Gayet !!!

Toutes ces célébrités étaient interviewées en bas des marches, avant de monter à notre niveau, à l'entrée de l'amphithéâtre, puis de se rendre aux cocktails dans les salles qui leur avaient été allouées.

Tout est très beau, tout est somptueux ! Et l'amphithéâtre qui nous attend ensuite est au-delà de nos espérances ! Dorures, tentures bordeaux.

Nous nous rendons à nos places, c'est très en hauteur, le troisième balcon il me semble, et nous sommes heureuses d'avoir emmené dans nos bagages une paire de jumelles de théâtre.

La cérémonie commence, elle est présidée par le très talentueux François de Cluzet (je suis fan aussi), puis animée par Cécile de France, dans une très belle robe blanche, longue, malgré laquelle elle conserve tout de même un air "campagnard". A trop vouloir donner dans le populaire, la belle en devient presque ordinaire, et ce soir là, avec ses cheveux longs lâchés, ondulés, et ses dents de devant écartées, je lui trouve une ressemblance frappante avec Vanessa Paradis.

La cérémonie se déroule, bien rythmée, et les césars s’enchaînent.

Dans les surprises, qui n'en sont pas en fait, un césar pour Adèle Exarchopoulos, meilleur espoir féminin je crois, et quatre césars pour Guillaume Gallienne, dont celui du meilleur acteur, pour son très remarqué "Les Garçons et Guillaume, à table ! ". Pas de discours militant ou engagé hors sujet cette année. Autre belle surprise, Déborah François, venue remettre le césar des meilleur costumes, dans la "robe couleur de lune", du film "Peau d'âne". Je me suis pâmée devant cette robe ! Et je sais qu'au moins l'une de mes deux jeunes sœurs aurait fait pareil ;) .

À la fin de la cérémonie, nous avons à nouveau guetté les célébrités, cette fois dans le sens de la sortie, et nous avons à nouveau côtoyé de très près Scarlett, Bérénice Béjo, Déborah François et Sara Forrestier, cette dernière restant très vulgaire, même dans une belle robe.

Quelques photos pour clore ce billet :

Préparation le matin

Une des salles de cocktail
Michel Denisot
Sandrine Kimberlain interviewée à l'arrivée, en bas des marches
Guillaume Gallienne, le futur grand gagnant de la soirée
Mathieu Amalric (que je n'aime pas ! )
André Dussollier (que j'adore ! )
Stéphane De Groodt, le roi des mots d'esprits réussis
Patrick Chesnais (que je n'aime pas non plus ! )
Lorant Deutsch
Beth Ditto
Nora Arnezeder
Pierre Niney (trop chou, mais malheureusement trop jeune et trop...accompagné ; ) ) !
Niels Arelstrup
La vue depuis notre place, balcon en hauteur
Immortalisation finale des protagonistes, qui se lèvent et rejoignent peu à peu tous la scène


Le Pont des Arts, avec son lot de cadenas énamourés ; ) 



















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