Dans les forêts de Sibérie

Hier soir, j'ai fini de lire "Dans les forets de Sibérie", de Sylvain Tesson.

Il s'agit d'un auteur dont j'avais beaucoup entendu parler, mais que je n'avais pas encore eu l'occasion de lire. Je ne pourrai plus le dire à présent !

Le pitch : assez tôt, j’ai compris que je n’allais pas pouvoir faire grand-chose pour changer le monde. Je me suis alors promis de m’installer quelque temps, seul, dans une cabane. Dans les forêts de Sibérie. J’ai acquis une isba de bois, loin de tout, sur les bords du lac Baïkal. Là, pendant six mois, à cinq jours de marche du premier village, perdu dans une nature démesurée, j’ai tâché de vivre dans la lenteur et la simplicité. Je crois y être parvenu. Deux chiens, un poêle à bois, une fenêtre ouverte sur un lac suffisent à l'existence. Et si la liberté consistait à posséder le temps? Et si la richesse revenait à disposer de solitude, d'espace et de silence – toutes choses dont manqueront les générations futures? Tant qu’il y aura des cabanes au fond des bois, rien ne sera tout à fait perdu.

Verdict : alors ce n'est clairement pas le genre de littérature que je préfère, mais je suis contente de l'avoir lu, d'avoir découvert cet auteur et son style, cela me change pas mal de mes polars, thrillers et autres romans légers !

Après, je ne suis pas une addict des récits de voyages, de tout ce qui se rapproche de près ou de loin des biographes, et encore moins des séjours en cabane au bord d'un lac gelé par moins 32 degrés, donc l'expérience m'a intéressée, mais elle ne m'a clairement pas fait rêver, ou briller les yeux !

Ensuite, il y avait beaucoup de mots inconnus pour moi, et compliqués, donc j'ai passé pas mal de temps à switcher entre le toman et le dictionnaire, ce qui coupe un peu le rythme de la lecture malheureusement.

A lire, pour les amoureux de récits de voyages, de solitude, de silence et de grandes étendues blanches !