L’Espagne…
J’y étais venue l’an dernier, suite à un lourd chagrin. Un
an plus tard, pour mon plus grand bonheur, j’y reviens !
Je suis partie en Espagne lors de ma deuxième semaine de vacances, en avril dernier.
Une fois encore, la magie a opéré ! Il a suffi d’abord
de passer la frontière, et d’enclencher la radio espagnole, et ça y est, on y
était presque ! Ensuite, cela a continué avec une petite phrase de ma
mère, lorsqu’on a franchi le hall de l’hôtel ; elle a dit :
« J’ai l’impression de rentrer à la maison ». Et je savais très bien
ce qu’elle ressentait, car je ressentais la même chose ; ) .
Mais l’Espagne, et mon histoire d’amour avec elle, ça ne
date pas de cette année, ni même de celle d’avant, cela remonte à beaucoup plus
loin que cela en fait, voire quasiment à toujours.
Cela a sans doute commencé avec la voix chantante de mon
grand-père maternel , espagnol natif, qui malgré le nombre de ses années passé
en France, n’a jamais perdu son bel accent d’hidalgo. Je le soupçonne
d’entretenir le charme, comme Jane Birkin, dans un autre registre… ;
) ?
Cela s’est poursuivi ensuite l’été, à une époque où mes parents n’étaient pas
encore divorcés et où l’on partait en vacances tous ensemble en famille (même
moi, je n'avais pas encore de job d’été à l’époque). L’Espagne a souvent eu notre
préférence lors du choix de la destination des vacances d’été familiales.
Et quand on ne peut pas toujours aller en Espagne, on a une
reproduction assez fidèle de l’Espagne plus près de chez nous, c’est en Camargue, aux Sainte-Marie de
la mer ! A environ une heure d’Aix, on a l’impression d’avoir passé la
frontière, et de par les couleurs, les odeurs, le monde, l’animation, on se
croirait en Espagne ! Mais c’est au-delà de cela, c’est un feeling, que je ne
saurai pas forcément vous expliquer en mettant des mots dessus...
Au programme des loisirs, dodo, lecture au bord de la
piscine, balade en bord de mer et dans les coins environnants, shopping, bon
restos, hammam et bronzage.
Au programme des repas un resto italien, un resto
traditionnel espagnol (deux fois, miam), un resto de grillades, des pichets de
sangria, du mojito, des seiches à la plancha, de la paella sublime, des tapas
et des p’tits déj’ inoubliables !
Tous les jours, nous sortions en fin d'après-midi avc l'espoir de manger une glace en bord de mer, et tous les jours, il faisait trop froid, et on se rabattait sur une boisson chaude ! Il y a même un jour où le climat du moment nous a poussé dans une échoppe typiquement espagnole : je vous le donne en mille, une crêperie bretonne ! Typico !
Résultat shopping pour moi, hormis les p’tits cadeaux pour
la famille et les amis, et les cartes postales envoyées, on dénombre une
serviette de plage, une crème pour le visage que j’adore et qui n’existe plus
en France mais que j’ai trouvée là-bas (yeeeeeeeeeeees !!), un nouveau piercing pour le nombril
trop beau, et un trop beau sac de voyage marron, imitation Longchamp. Et une
bouteille de liqueur de crème catalane, digestif espagnol
dééééééééééélicieux ! LOL ! Si si, ça se prononce comme ça après
qu’on en ait bu, je vous assure !
L’an dernier, j’y avais rencontré un garçon. Tony était
restaurateur, et il servait dans le bar où l’on s’était arrêté le premier jour,
à notre arrivée, avec ma mère. Il m’avait immédiatement abordée, on avait
discuté, sympathisé, et il m’avait finalement invitée à sortir avec lui le
lendemain soir : « Tu laisses maman à l’hôtel et je t’emmène dans un
bar sympa » ; ). Ca avait été LA surprise de ces vacances, une
situation totalement imprévisible et inattendue. Finalement, nous étions allés
dans le bar où travaillait sa sœur, également dans la restauration ; bar
très sympa, bonne musique, où nous avions passé une très bonne soirée avec un
ami à lui, rencontré sur place, à discuter, sur fond de whisky et red bull pour
eux, et de martini blanc pour moi (je n’avais pas le temps de finir mon verre
que Tony m’en avait recommandé un lol) ! Et finalement, la soirée avait
été une réussite, un vrai coup de cœur, terminé par une balade sur la plage. La
vie a fait que je devais le revoir le lendemain, et que finalement cela ne
s’est pas produit. Et cette année, quand je suis retournée à son bar, on m’a
répondu qu’il n’y travaillait plus, mais qu’il était désormais en Allemagne.
Donc je ne le reverrai plus. Je suis toujours triste à l’idée que des gens qui
ont fait partie de ma vie n’ait pu être que croisés, ou de passage dans
celle-ci. Je n’aime pas la
côté définitif de certains adieux camouflés en au revoir… : (. Mais je e console en me disant que j'ai vécu une soire inoubliable avec lui ; ). Et que je l'ai connu, ne fut-ce qu'une soirée...
Cette année, je rentre sans nouveau flirt, mais je ramène avec moi un joli début de bronzage, que j'ai hâte de parfaire ! Et c'est déjà pas mal !
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