Abattoir 5

Récemment, j'ai lu "Abattoir 5", de Kurt Vonnegut Jr.

Le pitch : à partir d'embryons de ses propres souvenirs, Kurt Vonnegut échafaude la très cruelle saga de Billy Pèlerin, l'homme qui voyageait dans le temps, passant, d'un coup, de sa nuit de noces aux latrines d'un camp de prisonniers, d'un lit d'hôpital à une porcherie bombardée, d'une paisible existence à une cage de zoo sur la planète Tralfamadore...
Au récit swiftien, propre à mettre en avant le ridicule, sinon l'absurdité du comportement terrien, Vonnegut emprunte la liberté de mettre en scène des épisodes merveilleux qui viennent contrebalancer l'errance misérable d'un « brave soldat » yankee, que le vent imbécile des tueries modernes ratatine de froid et de peur au fond d'un abattoir de Dresde, sous une pluie de bombes... Un des plus étonnants chefs-d'œœuvre de la littérature de guerre américaine.

J'ai décidé de lire ce livre, pas du tout mon style a priori, à force d'en entendre parler, dans la vie, dans d'autres livres et même, dans des séries !

Verdict : alors je l'ai lu très vite, en deux jours. Cela se lit facilement.

Il m'a rappelé un peu du Boris Vian par certains aspects.

Par contre, ne me demandez pas de quoi cela traite !

Bref, cela confirme que la SF n'est pas pour moi, surtout quand je vois que les critiques qualifient ce livre de chef-d'œuvre, je me dis que je suis passée totalement à côté...