mercredi 20 mars 2019

L'Archiprêtre et la Cité des Tours

Récemment, j'ai lu un livre de Jean D'Aillon : "L'Archiprêtre et la Cité des Tours".
Le pitch : 1358 : de l’orgueilleuse capitale romaine fondée par le proconsul Sextius ne subsistent que trois maigres noyaux urbains farouchement indépendants et cerclés de remparts : la ville comtale où siège le sénéchal, représentant de la reine Jeanne, le bourg Saint-Sauveur, minuscule métropole ecclésiastique qui dépend de la Papauté et enfin la cité des Tours, revendiquée par l’Église mais occupée par une bande armée qui s’est retranchée dans l’ancien amphithéâtre romain.
Après la peste qui a tué la moitié de la population de la Provence, les bandouillers, ces terribles routards, pillent, violent et assassinent sous les ordres de l’archiprêtre Arnaud de Cervole et des seigneurs des Baux. Pour faire face, une solution s’impose : unir les trois villes dans une seule cité.
C’est à quoi s’attachent le prévôt de Saint-Sauveur, Raimond Aldebert ainsi que Fouques d’Agout, le Sénéchal de Provence.
L’assassinat du prévôt va détruire tout espoir d’union alors que la tempête de neige fait rage sur la Provence et que l’Archiprêtre décide le sac de la cité des Tours. Et pendant ce temps, des meurtres inexplicables se succèdent dans les trois cités.
Pour qui travaillent les assassins ? Pour le dauphin de France, pour l’empereur d’Allemagne, pour Etienne Marcel, le prévôt des marchands à Paris, ou pour le pape d’Avignon...
Pietro da Sangallo, l’ambassadeur de Florence, trouvera-t-il les coupables avant de tomber à son tour ? Peut-il compter sur l’aide de la jolie veuve Sance Béranger ? A-t-il réellement le soutien du viguier Rostang de Portalis ? Et quel sera le rôle final de l'Archiprêtre, Arnaud de Cervole ?
J'avais déjà croisé l'auteur, dans une librairie aixoise, à l'époque de l'un de mes stages (Vents du Sud, qui a malheureusement disparu depuis, comme la presque totalité des librairies généralistes aixoises...), puis dans des salons du livre, mais je ne l'avais encore jamais lu, même si mon père et une amie m'en avaient parlé.
Verdict : je ne pense pas relire cet auteur.
Même si j'aime beaucoup la période du Moyen-Age, là, le roman n'est pas assez narratif pour moi, on dirait plus un essai qu'une roman...
Du coup, j'ai rapidement pris le parti de ne plus lire les notes de bas de page, parfois plus longues que le texte lui-même.
L'histoire est très longue à se mettre en place, il y a beaucoup de descriptions, peut-être certaines non nécessaires, et trop détaillées.
En bref, je n'ai pas adhéré...

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