mardi 19 mars 2019

Madeleine

Récemment, j'ai lu un livre donné par ma mère : "Madeleine", d'Amanda Sthers.

Le pitch  : il l’a vouvoyée. Il n’a parlé de rien. Ni de maisons, ni de ce lit, ni de cette fois. Est-ce un rendez-vous ? Une deuxième visite ? Il a donné l’heure d’arrivée de son avion. Le même, même jour.
Déjà deux mois plus tard. Le souvenir est bien là, brûlant sur les cuisses de Madeleine. Est-ce qu’il faut aller chez le coiffeur ? Du noir, ça mincit mais la peur aussi, le lointain. Du marine ? Du marron ? Du temps, pas beaucoup ? Que dit-elle ? Elle dit oui, je vous attendrai.
Le silence est long. « Vous me reconnaîtrez ? » essaie-t-elle. Il ne répond même pas. Elle ne sait pas comment on attrape un homme, ils lui glissent entre les doigts comme du vif-argent, et celui-là est bien plus qu’un homme. Il est celui qu’elle aime, celui qu’elle attendait.
Verdict : je suis contente d'avoir découvert cet auteur, mais ce livre ne m'a pas donné envie de mieux connaître son œuvre, et de lire d'autres titres qu'elle aurait écrits.
Le livre est sombre, pessimiste, glauque par moment.
J'ai eu froid tout le long en le lisant (il se situe en Bretagne, sous un crachin presque perpétuel).
Je ne recommande pas, cela n'a pas été une lecture ni passionnante, ni très agréable...

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