Hier soir passait « Les Beaux Gosses » à la TV.
Film adapté de la BD de Riad Sattouf, que j’avais lue il y a
quelques années, et dont j’avais vaguement entendu parler lors de sa sortie au
ciné.
En terme de beaux gosses, il s’agirait plutôt en fait de…boloss !
En terme de beaux gosses, il s’agirait plutôt en fait de…boloss !
Le casting est composé de jeunes acteurs qui ont le mérite d’être
aussi moches que les personnages dessinés dans la BD, avec dans le rôle principal un mini Mickaël Youn, sosie physique et dans
sa façon de parler.
Le film est vulgaire et caricatural ! Il donne une
image des jeunes en pleine crise d’adolescence très exagérée, puisque le mal
être de cette époque est rendu , voire transformé, en attardement (pas sûre que
le mot existe, mais tant pis) mental.
Les jeunes sont bêtes, inintéressants, vulgaires et
seulement préoccupés par la masturbation, ainsi que par l’idée de rouler enfin « une
pelle » ou « un patin » à une nana.
Une fois cela fait, le reste du film passera à discuter le fait de tourner sa langue dans un sens plutôt que dans l’autre lors d’un baiser. PAS-SIO-NNANT !
Une fois cela fait, le reste du film passera à discuter le fait de tourner sa langue dans un sens plutôt que dans l’autre lors d’un baiser. PAS-SIO-NNANT !
Noémie Lvovski, qui m’avait tant émue dans « Camille
redouble », interprète ici une mère de famille monoparentale, dépressive,
engoncée tout le long du film dans un vieux survêt, et dont les seuls échanges
avec son fils consistent en le fait de lui demander s’il se masturbe tous les
jours…Navrant !
Et le plus triste dans tout cela est sans doute le fait que de nombreux jeunes se soient reconnus dans ce film ou identifiés à ces deux anti héros aussi pathétiques que débilisants !
Bref, encore un film nul mais pour lequel je peux justifier
ma déception car je l’ai visionné au moins une fois.
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