lundi 20 janvier 2014

Yves Saint Laurent


Je ne connaissais pas grand chose concernant Yves Saint Laurent. Je savais que c'était un artiste, un couturier créateur de haute couture, que l'idée du smoking pour femmes était de lui, et qu'il a créé un de mes parfums préférés : Babydoll ! 

Aussi, quand j'ai vu qu'un film sortait sur sa vie (un biopic de plus, c'est décidément la grande mode, comme les adaptations de livres, mais où est donc passé 'imagination des réalisateurs?!), et qu'en plus, YSL serait campé par un de mes acteurs préféré" (Pierre Niney), je n'ai pas hésité ! 

En fait si,j'ai hésité, car les critiques étaient mauvaises, et au final, on a été voir ça avec Chéri car les deux autres films visés ne passaient pas au bon horaire ; ) 

J'étais en tout cas très impatiente de découvrir ce que pouvait donner à l'écran le tandem des deux acteurs de La Comédie Française, Pierre Niney (découvert et adoré dans "20 ans d'écart" et "Comme des frères") et Guillaume Gallienne (adoré dans le dernier Astérix et dans "Guillaume et les garçons, à table !, et je ne sais plus dans quoi je l'avais découvert).

Des rares photos que j'avais pu voir, Niney est ici grimé en sosie parfait de YSL ! Dès les premières scènes, le ton est donné : Pierre Niney qui jouait un Balthazar enjoué au débit rapide et à l’enthousiasme touchant dans "20 ans d'écart" nous propose ici une diction empruntée, pour un personnage gauche et très efféminé.
On nous présente un YSL torturé, angoissé, jamais en paix, éternel insatisfait. Il semble à la recherche d'un idéal jamais atteint et d'une sérénité jamais trouvée...

On nous montre aussi un homme très maigre, à la limite de l'anorexie, bourreau de travail, perfectionniste au possible.

Au final, j'ai trouvé le film long, j'étais contente qu'il se termine ! Seule la première partie m'a intéressée, et la fin est un peu bâclée selon moi. Et bien sur, comme c'est la mode, on n'échappe pas aux scènes de sexe entre gays...En l’occurrence, elles sont totalement superflues ! 

J'ai aimé apprendre des choses sur l'homme et le créateur, que je connaissais si mal.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire