J'ai aussi vu "Belle du seigneur" cet été, je l'avais raté au ciné !
Le film est tiré du livre d'Albert Cohen, du même titre, que j'avais lu au lycée. Il était dense, difficile d'approche, avec de longs monologues intérieurs assez décourageants, c'était un livre qui se mérite, mais j'avais bien aimé, et du coup, j'étais curieuse de voir le film qui en avait été tiré...
Là, les deux acteurs sont sublimes, et la qualité esthétique du film indéniable !
Le pitch ? En 1935-1936, à Genève, le séduisant Solal, qui officie à la SDN (Société des Nations), tente d'obtenir les avances de la belle Ariane, aristocrate protestante et épouse de son subalterne Adrien. Celle-ci ne tarde pas à succomber au charme du jeune homme, mais cette relation passionnelle entraînera les deux amants vers une destinée tragique.
Le film parle d'amour, mais aussi, et surtout, des tortures que peut nous infliger l'amour, quand il amène trop de questions, et que l'esprit n'est jamais en paix.Au final, ici, il s'agit d'un amour plus destructeur qu'heureux.
Selon moi, le film tendrait à prouver que les hommes et les femmes sont plus faits pour se croiser, que pour être véritablement ensemble. Triste constat.
Le héros, Solal, interprété par Jonathan Rhys-Meyer (miam, j'adore cet acteur !) m'a rappelé Alexandre, le héros non moins emblématique crée par Alexandre Jardin, dans son roman "Fanfan".
Tous deux se ressemblent, en ce qu'ils refusent de vivre un amour banal, une passion vouée à décroître avec le temps. C'est moins violent chez Alexandre, mais les doutes et les errements de l'esprit amoureux sont là aussi.
Au final, dans "Belle du seigneur", les personnages me semblent plus préoccupés par les apparences dans leur relation, que par leur relation elle-même. Je ne me souviens plus de la fin, mais les questionnements de Solal rendraient fou n'importe quelle personne saine d'esprit à la base.
Alors je m’interroge : est-ce l'amour qui nous torture ? Ou peut-être le manque de confiance dans la personne aimée, ou dans la relation amoureuse de façon plus générale ? Sans oublier la jalousie, bien montrée dans le film, poison violent qui contribue également à gâter une relation saine...
En guise de conclusion, peut-être que pour réussir une histoire d'amour, il faut se forcer à la vivre au jour le jour, sans se poser de question sur l'avenir, ni interroger son partenaire sur son passé...
Là, les deux acteurs sont sublimes, et la qualité esthétique du film indéniable !
Le pitch ? En 1935-1936, à Genève, le séduisant Solal, qui officie à la SDN (Société des Nations), tente d'obtenir les avances de la belle Ariane, aristocrate protestante et épouse de son subalterne Adrien. Celle-ci ne tarde pas à succomber au charme du jeune homme, mais cette relation passionnelle entraînera les deux amants vers une destinée tragique.
Le film parle d'amour, mais aussi, et surtout, des tortures que peut nous infliger l'amour, quand il amène trop de questions, et que l'esprit n'est jamais en paix.Au final, ici, il s'agit d'un amour plus destructeur qu'heureux.
Selon moi, le film tendrait à prouver que les hommes et les femmes sont plus faits pour se croiser, que pour être véritablement ensemble. Triste constat.
Le héros, Solal, interprété par Jonathan Rhys-Meyer (miam, j'adore cet acteur !) m'a rappelé Alexandre, le héros non moins emblématique crée par Alexandre Jardin, dans son roman "Fanfan".
Tous deux se ressemblent, en ce qu'ils refusent de vivre un amour banal, une passion vouée à décroître avec le temps. C'est moins violent chez Alexandre, mais les doutes et les errements de l'esprit amoureux sont là aussi.
Au final, dans "Belle du seigneur", les personnages me semblent plus préoccupés par les apparences dans leur relation, que par leur relation elle-même. Je ne me souviens plus de la fin, mais les questionnements de Solal rendraient fou n'importe quelle personne saine d'esprit à la base.
Alors je m’interroge : est-ce l'amour qui nous torture ? Ou peut-être le manque de confiance dans la personne aimée, ou dans la relation amoureuse de façon plus générale ? Sans oublier la jalousie, bien montrée dans le film, poison violent qui contribue également à gâter une relation saine...
En guise de conclusion, peut-être que pour réussir une histoire d'amour, il faut se forcer à la vivre au jour le jour, sans se poser de question sur l'avenir, ni interroger son partenaire sur son passé...
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