En route vers la nature et les grands espaces : into the wild...

Ce week-end, suivez dans ses pérégrinations un jeune garçon marchant vers le nord, toujours plus au nord, toujours plus loin.

Christopher McCandless, dit Alex, est un jeune homme qui a tout abandonné pour se consacrer à la quête de soi. Empreint de liberté, amoureux de solitude, il part, une fois son diplôme empoché et ses économies distribuées à des associations caritatives, afin de vivre en accord avec lui-même et ses idéaux. Dans son odyssée, nous le    suivrons, le verrons quitter la civilisation peu à peu vers un dépassement de soi toujours plus grand, des limites

toujours repoussées. Cette échappée belle s’achèvera tragiquement au cœur des forêts d’Alaska, des terres sauvages et des grandes étendues blanches, vierges de toute humanité, préservé des hommes.

Sean Penn réalise un film tout en émotions, dans lequel il filme avec brio les grands espaces et à travers ce road movie, il nous plonge au cœur des tourments existentiels d’un jeune homme et de son idéal de pureté et de nature. Into the wild est un grand moment cinématographique dont l’on ne sort pas indemne et qui nous laisse, à la fin, comme un goût de mélancolie, et une sensation d’épuisement au creux du ventre, comme si nous avions tout du long marché avec le héros, comme si nous avions affronté le froid, la faim et la solitude avec lui, comme si nous avions vécu avec lui sa lutte des derniers instants…

Moi qui avais découvert Emile Hirsch dans "Girl next door", dans lequel il m'avait séduite et émue grâce à son côté gentil garçon innocent, on voit là une belle évolution de l'acteur, en route vers la gloire...