Je suis allée courir ce week-end. Deux fois.
Une fois avec une amie, en ville, selon ma petite boucle
habituelle.
Une seconde fois dans la nature, sur un plateau à Vitrolles,
avec un ami.
Le second exercice s’est révélé assez dur, même si j’ai tenu
1h15 (mon ami avait prévu une boucle de 7 km, on a fait deux passages marchés
quand je n’en pouvais plus).
J’ai eu beaucoup de mal à trouver mon souffle la première partie du chemin.
J’ai cru mourir, pleurer, m’évanouir, vomir ou un peu des quatre. La seconde
partie, j’ai trouvé mon second souffle, et me suis régalée. Chemin plat, terre
rouge, joli paysage, je n’avais plus à me préoccuper des nombreux cailloux
présents dans la première partie qui me faisaient craindre de tomber et
m’obligaient à pas mal regarder où poser mes pieds. La troisième partie a failli
m’achever, avec une côte monstrueuse, heureusement supplantée ensuite par la
traversée d’une jolie forêt de pin (d’autant plus belle à mes yeux que mon ami
m’avait annoncé qu’elle marquait le terme du parcours^^).
Bon, en conclusion, je dirai que ça décrasse, et que même si
je ne suis pas prête pour le marathon, j’ai bien tenu, mieux que ce que j’aurai
pensé (merci à l’orgueil qui a un moment donné a pris le pas sur le corps
lol) !
Pour ce qui est de la partie course en ville avec mon amie,
on avait chacune pris nos ipod, pas prêtes à se faire la conversation.
L’exercice se révèle assez différent de quand on court seule : voir si
l’autre va bien, si on se suit, si le parcours lui convient, etc. Mon amie, qui
s’était plainte que j’allais la semer, qu’elle n’avait plus couru depuis 2002,
qui me voyait déjà comme une sprinteuse et pensait ne pas tenir, a bien
failli elle me semer !
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