Afin de rester dans la thématique abordée ce midi au chat’, je vous
propose une bande-dessinée. D’habitude, la bande-dessinée apparaît, dans les
esprits, comme généralement dotée de couleurs vives, elle est gaie, humoristique
et nous entraîne loin des soucis pour quelques instants. Là, rien de tout
cela ! Si vous recherchez le divertissement, ce n’est pas la BD qu’il vous
faut. La noirceur du texte n’a d’égale que la noirceur du trait. Le noir et
blanc épouse à merveille cette histoire qui semble parfois décousue. Lucille est
l’histoire de la rencontre de deux adolescents, Lucille et Mathias. Lucille
traite d’amour, de solitude, d’anorexie, de l’adolescence, du rapport aux
parents, de l’absence d’un être cher, de la douleur, bref, de la vie. Les
dessins sont simples, et le récit touchant, malgré une certaine froideur dans
l’expressivité du trait.
Contrairement à ce que je croyais, les bandes-dessinées, comme la vie, ne
sont pas toujours roses. L’immersion dans l’univers de Debeurme, et la
rencontre avec son personnage, surprennent. On commence par être réticent, puis
intrigué. Et quand on fait enfin le grand saut, on ne le regrettera pas. Car
suite à cette expérience, c’est un œil neuf que l’on posera sur les bulles qui
nous font sortir de notre bulle…
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